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Comment gérer ses pertes en bourse et éviter le pire

Publié le 3 novembre 2019 | Dernière mise à jour le 25 octobre 2021
Cyril Jarnias Expert en Gestion de Patrimoine indépendant

Comment gérer ses pertes en Bourse ?

Gérer ses pertes en bourse est un sujet complexe car la bourse est un domaine qui peut à la fois causer la perte en capital et être à l’origine de la richesse des investisseurs.

En effet, c’est un domaine d’activité qui n’est pas toujours stable. Les marchés financiers sont connus pour leurs caractères volatils. Ils dépendent souvent d’une multitude de variables complexes à prévoir.

On comprend mieux pourquoi il n’est pas conseillé de placer l’intégralité de son épargne uniquement en bourse.

Avec les fluctuations boursières, l’investisseur pourrait être exposé à des pertes conséquentes causées par des risques mal calculés.

 

Il est nécessaire de faire mention des différentes crises subies par le CAC 40 et le S&P 500. L’année 2008 a notamment été marquée par des baisses considérables des marchés boursiers.

Concernant le CAC 40, il a connu diverses fluctuations qui sont à l’origine de multiples crises. En 2007, le CAC 40 est passé à la hausse avec plus de 6000 points. Malheureusement l’année d’après, il a vécu une baisse très importante.

L’indice a ainsi chuté jusqu’à 3200 l’année 2008. Il n’a réussi à retrouver sa stabilité qu’en 2009. Malheureusement, il a encore rechuté en 2011. Lors de cette année, les actions du CAC40 ont connu une chute de 28%.

Au USA, le S&P 500 a aussi rencontré des fortes corrections.  En 2000 et 2001, il a vécu une chute spectaculaire de 50 %. Il a connu une hausse quelque temps après, mais inopportunément, il a à nouveau été victime d’une crise financière assez importante à partir de juillet 2007 avec la crise “Subprime”.

L’avenir boursier est souvent difficile à anticiper. Mais il existe des facteurs qui fragilisent cette stabilité. Même si la bourse est en hausse aujourd’hui, elle peut risquer de chuter.

Plusieurs facteurs de risque sur les marchés financiers :

Il y a par exemple les gros problèmes auxquels l’Italie doit faire face avec sa dette publique.

La situation du Brexit est préoccupantes.

On note aussi la montée des mouvements nationalistes partout en Europe.

La guerre économique entre les USA et la Chine pèse sur l’économie mondiale.

Les Etats sont surendettés et l’argent coule à flot avec les banques centrales accommodantes : jusqu’à quand?

 Ces phénomènes monétaires, géopolitiques et économiques démontrent la vulnérabilité des marchés financiers.

Afin de limiter les risques potentiels de perte en Bourse, il faut maîtriser certains risques qui peuvent mettre en péril les gains.

La bourse a beaucoup monté depuis la crise “subprime” des USA. Il semble important d’anticiper de futures corrections de marché.

Nous allons vous expliquer les techniques pour gérer le risque et éviter les pertes si possible.


Sommaire

  1. La technique de la diversification de portefeuille
  2. Comment utiliser la technique du stop loss et autres techniques pour éviter les pertes
  3. Conclusion

diversification de portefeuille

1. La technique de la diversification de portefeuille

  • Le principe de la diversification de portefeuille

En matière de placement boursier, la diversification de portefeuille fait partie des premières clés pour réduire les risques de pertes. L’objectif de la diversification est assez simple. Les performances positives d’un investissement serviront à couvrir les performances négatives générées par certains placements.

Les experts recommandent d’investir dans plusieurs classes d’actifs. L’intégralité du portefeuille ne sera pas mise en péril si la valeur de certains placements vient à décliner. Cette technique permet également d’obtenir un meilleur retour sur investissement.

Pour qu’un portefeuille boursier soit rentable, il faut miser sur la diversification. Il est important de placer son argent dans des secteurs variés. La taille de société dans laquelle on investit est également à prendre en compte.

  • Ce qu’il faut savoir sur la diversification de portefeuille

La bourse étant un marché volatil, il est conseillé de miser sur la prudence. Quel que soit votre degré de certitude pour la rentabilité d’un marché en particulier, n’investissez pas votre épargne dans un seul marché. Si les cours viennent à chuter, les pertes seront conséquentes. Pour qu’un portefeuille soit rentable sur le long ou court terme, il faudrait opter pour un mix d’investissement. L’idéal serait de miser sur des valeurs peu corrélées.

Pour se diversifier en Bourse,

on peut choisir de placer son argent dans différentes entreprises, dans plusieurs secteurs d’activité, dans de nombreux produits financiers et même dans divers secteurs se rapportant à l’art.

 

La seule limite dans la diversification de portefeuille, c’est l’étendue des moyens financiers de l’investisseur et des risques qu’il soit prêt à prendre.

Voici trois exemples de placements financiers qui peuvent rapporter dans le cadre d’une diversification financière :

  • Les actions

Sur le court terme, les actions peuvent être soumises à des fluctuations en matière de valeurs. Par contre, sur le long terme, elles sont catégorisées dans les placements rentables. La banque JP Morgan confirme cette théorie grâce à son graphique paru en 2015.

Dans son analyse, elle fait une comparaison du rendement des actions, des obligations et des portefeuilles partagés depuis 1950.

Il s’avère que sur une période d’un an, la rentabilité d’un portefeuille composé uniquement d’actions fluctue entre +51% maximum et -37% minimum.

Sur une période de 5 ans, la perte maximale est évaluée à 2% tandis que le bénéfice maximal est estimé à 28%.

Sur une période de 20 ans, la valeur de l’action augmente entre 6 et 18%. En gardant vos actions sur ce laps de temps, les questions relatives aux pertes sont à évincer.

  • Les obligations

Les obligations sont réputées pour apporter des bénéfices modérés. Elles sont aussi classifiées parmi les placements rentables sur le long terme. Néanmoins, leur valeur fluctue en cas d’inflation. Si celle-ci possède un taux supérieur par rapport à la rentabilité de vos obligations, l’investissement n’aura pas de rendement stable. Il faut être très vigilant avec ce type d’investissement. Malheureusement, si l’entreprise dans laquelle vous avez investi a fait faillite, il sera difficile de récupérer l’intégralité de votre placement.

  • Les organismes Communs de Placements

Les Organismes de Placements Collectifs (OPC) se chargent de gérer l’épargne publique selon des termes déterminés préalablement. Ce sont des organismes établis par des sociétés. En d’autres termes, ce sont des portefeuilles collectifs administrés par des experts dans le domaine. À l’instar des fonds d’investissement, ces produits d’épargne sont convertis en parts ou actions mis au nom de l’organisme.

Les personnes qui optent pour ce genre de placement sont celles qui souhaitent obtenir un complément de revenu.

Il existe différentes familles d’OPC :

Une fois que vous avez sélectionné les marchés dans lesquels vous allez investir, choisissez le secteur qui correspond avec vos objectifs personnels et vos besoins en liquidité.

Les fonds une fois investis ne peuvent être débloqués qu’après une certaine période.

Elle peut aller de 1 à 20 ans.

Par contre, certains placements peuvent aussi offrir des rendements réguliers à l’image des fonds sur la dette d’entreprise par exemple.

Autre solution : le portefeuille permanent de Harry Browne 

En 1982, un écrivain et politicien a mis en place une théorie sur la constitution d’un portefeuille boursier.

Il conseille de constituer un portefeuille boursier diversifié sur ce modèle :

25% d’actions,

25% d’obligations long terme >25 ans

25% de cash (pour saisir les opportunités ou amoindrir le risque de portefeuille)

25% sur l’or (ou métaux précieux).

L’intérêt est de pouvoir décolérer les actifs entre eux. De cette façon suivant les périodes économique entre expansion, stagnation, récession avec ou sans inflation, ce portefeuille arrivera à générer des rentabilités avec un risque modéré.

Pour mettre en place cette stratégie et réduire les frais, on conseille aujourd’hui généralement de prendre des ETF des placements financiers moins coûteux pour investir sur les différentes classes d’actifs en bourse.

Attention à la limite de ce portefeuille permanent aujourd’hui :

si les banques centrales rachètent tout et n’importe quoi sur les marchés financiers pour se couvrir sur la quantité d’actifs “toxiques” provenant de la crise des Subprime. Ne peut-on pas imaginer que si la confiance s’envole, tous les actifs seront touchés et corrélés.

A ce moment là, la seule protection : ce sera d’avoir un toit, un fusil, un potager et des actifs comme l’or, les diamants, spiritueux qui pourront être revendus ou consommer par les riches contribuables.

A méditer!

 

 

A vous de choisir l’investissement qui semble être le mieux pour votre portefeuille et le risque inhérent. Il ne faut pas hésiter à demander conseil à un professionnel en investissement avisé.


technique du stop loss

2. Comment utiliser la technique du stop loss et autres techniques pour éviter les pertes

  • Le stop loss

Le stop loss est un système de gestion des risques. Il se base sur des ordres. Il consiste à limiter le montant des pertes lorsque les cours d’un placement risquent de générer des pertes conséquentes. Il peut être utilisé de différentes manières.

L’essentiel du stop loss est qu’il soit bien placé pour qu’il puisse être efficace.

 

L’ordre de stop loss doit être donné au moment opportun pour éviter qu’il engendre des pertes incontrôlables. Afin d’éviter cette situation, il est conseillé d’avoir un stop loss sur toutes vos positions.

  • Les différents types de stop loss

L’ordre Stop

Il consiste à donner un ordre « au cours du marché ». L’ordre stop ne prend effet que si le montant spécifié est atteint. L’ordre de vente sera ensuite enclenché dès que le prix convenu est obtenu. Cette directive peut être appliquée pour une vente ou un achat.

Si par exemple, une action a été acquise pour une valeur de 150 euros. Afin d’éviter les pertes, on peut placer un ordre stop lorsque sa valeur baisse à 140 euros. Dès que ce montant est atteint, la vente de l’action sera enclenchée.

L’ordre Stop Limit

Ce type d’ordre possède quelques similarités avec l’ordre stop. Le système de déclenchement est le même. Par contre, lors de la phase d’exécution, il se convertit en ordre au cours (change). Il est aussi connu sous le nom d’ordre à court limité. Ses limites sont déterminées au moment où l’ordre a été introduit.

L’ordre Stop Suiveur

L’intérêt de cet ordre est qu’il permet d’éviter les ventes précipitées. Dans la mesure où le stop loss classique a été déterminé à un prix proche du cours actuel, toutes les fluctuations du cours peuvent déclencher le processus. Si le montant fixé est trop éloigné du cours, le processus ne s’enclenchera pas au moment propice ce qui peut aussi causer d’énormes pertes. L’avantage avec le stop suiveur est que son levier peut être déterminé dans un écart de points défini. Cet ordre est en corrélation avec le prix du cours.

L’ordre Stop on Quote

Cet ordre n’est applicable que pour les warrants et les turbos. Il possède des ressemblances avec l’ordre stop. Le montant qui déclenchera l’ordre Stop devra être au-dessus du prix de l’ask du liquidity provider (à l’achat) et au-dessous du bid de liquidity provider (à la vente).

L’ordre Stop on quote se réfère sur le meilleur bid ou ask du liquidity provider pour le warrant ou turbo. Il ne se déclenche pas en fonction du dernier cours.

Il est à noter que la collaboration avec un liquidity provider est incontournable. Ce professionnel se charge d’assurer la présence d’un produit sur le marché, quelles que soient les circonstances. Il a pour mission d’assurer la liquidité du produit.

  • La technique de stop loss

La technique de stop loss consiste à placer un ordre bien défini lorsque vous avez choisi votre position. Cette méthode vous évitera les pertes. Cette technique permet de diminuer les risques de 4%. Dès que l’on constate une baisse de 4% pour une action, il ne faut pas hésiter à enclencher la vente.

  • Investir sur le marché en fonction de ses objectifs

La diversification du portefeuille est un élément-clé. Mais pour ne pas être victime de la volatilité du marché, il est important de s’informer sur le risque que vous encourez lors de chaque investissement. Il faudra prendre en compte des amplitudes de variations et des fluctuations du cours d’un actif.

L’avantage avec les fonds diversifiés c’est qu’ils sont limités par un pourcentage maximal d’action qu’un investisseur décide d’investir.

  • Prioriser les solutions qui limitent les pertes individuelles

Lorsque vous choisissez d’intégrer un nouvel investissement à votre portefeuille, limitez les possibilités de pertes que peut occasionner chaque position prise individuellement.

A chaque nouveau placement, faites une analyse approfondie des opportunités que représente le marché en question.

Déterminez les actions que vous souhaitez entreprendre et vos objectifs pour cet investissement.

 

En adoptant une stratégie bien définie, vous serez capable d’anticiper les scénarios potentiels. Si les cours sont favorables, ce sera une bonne nouvelle pour vos finances.

Par contre, si un mauvais scénario se produit, vous pourrez l’appréhender. C’est la meilleure alternative pour réduire les risques de perte.

En ayant un bon angle de vue sur le marché, vous saurez si c’est le bon moment de vendre ou pas. Cette option évite aussi les ventes précipitées.

  • Faire un bilan de votre portefeuille

Faire un bilan régulier permet de déceler les pertes éventuelles qu’elles soient grosses ou minimes.

Il est conseillé d’analyser toutes les opérations du passé. Tenir un journal de trading pourra aider pour avoir une vue globale de votre situation.

Toutes les informations utiles relatives à votre portefeuille doivent y être recensées.

Cette méthode d’analyse régulière de son portefeuille aide à limiter les pertes, permet d’avoir un point de vue objectif sur les ventes et contribue à déterminer la taille de vos positions.

C’est aussi le meilleur moyen de surveiller les risques qu’ils soient individuels ou groupés.


3. Conclusion

En ces temps actuels, il est important de savoir anticiper et de comprendre le marché boursier. L’investisseur ou le trader doit apprendre à se protéger d’une correction éventuelle.

Celle-ci est définie comme un renversement de tendance. Elle apparaît soudainement et n’est pas souvent annonciatrice de bonnes nouvelles. Elle est marquée par des chutes de prix temporaires. Dans la majorité des cas, elle limite la tendance haussière d’un investissement boursier. Elle n’est pas directement à l’origine d’une récession. Toutefois, elle peut en être un signe précurseur.

Même si l’on est un simple particulier, on peut prendre des risques à investir en bourse. Ce domaine n’est pas seulement réservé aux personnes qui côtoient le monde de la finance. Néanmoins, pour le comprendre, il faudra du temps et de l’apprentissage. Pour devenir un investisseur hors pair en bourse, il ne faut pas hésiter à se faire conseiller par des professionnels. Ils pourront vous apprendre quelques ficelles du métier.

Avant d’investir en bourse, il est important de diversifier son portefeuille, afin d’accumuler les bénéfices et pour compenser les pertes. De plus, en investissant dans des domaines variés, les valeurs de votre investissement ne seront pas corrélées.

Investir dans les ETF est aussi intéressant, car ils sont aussi cotés en bourse et moins coûteux en frais.

 

L’avantage avec ce type d’investissement est que tout un chacun est libre d’intégrer ce marché grâce à un simple ordre d’achat ou de vente. Les ETF ont une valeur liquidative qui peut être calculée en fonction de l’évolution de l’indice sous-jacent. Ce facteur facilite l’intégration des tiers sur le marché.

La bourse trop risquée pour vous?

Si vous souhaitez investir dans un domaine plus stable que la bourse d’autres solutions existent comme l’immobilier dont celui à l’étranger et les actifs tangibles en diversification.

 

 L’immobilier à Bali offre actuellement des opportunités de construction qui sont assez rentables. Les pays les plus prisés en matière d’investissement immobilier sont Bali et les USA.

Pour les actifs tangibles pourquoi ne pas comprendre comment investir dans l’or ou regarder, en se positionnant comme un collectionneur opportuniste comme le vin ou encore les spiritueux rares.

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Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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