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Investir crise où peut-on gagner de l’argent et saisir des opportunités?

Publié le 3 mai 2020 | Dernière mise à jour le 31 août 2021

Investir crise deux termes importants car le monde est actuellement bouleversé par une crise qui devrait encore durer au moins quelques semaines, voire quelques mois, et amène beaucoup d’investisseurs à se demander si investir dans une crise est une bonne idée.

Après avoir fait ses ravages en Chine et dans d’autres pays asiatiques en effet, le Covid-19 fait régulièrement plusieurs milliers de morts en France, en Italie, en Espagne, aux États-Unis. L’Afrique, de son côté, retient son souffle, car le nombre de personnes qui y sont infectées ne cesse d’augmenter.

Nos vies sont ainsi rythmées par le confinement, l’adoption de gestes barrières et autres précautions ayant pour vocation de limiter la propagation du virus.

Les répercussions de cette crise coronavirus ne concernent cependant pas seulement notre quotidien mais l’économie,  nos emplois et notre patrimoine. Qui va financer cette crise et les aides de l’Etat?

Elles s’étendent également aux entreprises et au patrimoine.

Nombreux sont les investisseurs qui posent la question suite à la série de chutes des cours en bourse liées à cette crise si on peut encore gagner de l’argent en bourse actuellement ou sur d’autres actifs. Si la réponse est oui, vers quel type de placement crise se tourner ?

Les éléments de réponse fournis dans cet article vous permettront sûrement d’y voir plus clair et réagir à temps.

Introduction 

crise

« Nous sommes en crise ou en guerre ». C’est l’une des phrases ou des propos que l’on peut entendre le plus chez les dirigeants politiques demandant à leurs concitoyens de rester chez eux. Le sommes-nous vraiment ?

Cela nécessite de revenir à la définition même du terme « crise ». Selon Toupie.org, il s’agit d’un événement social ou individuel qui se manifeste par un surcroît des souffrances, des contradictions ou des incertitudes, pouvant entraîner des explosions de violence ou de révolte. Si on complète à cette définition celle de Wikipédia évoquant « une période de tension conflictuelle ou une situation de déséquilibre grave ou de rupture préoccupante », la planète se trouve actuellement en période de crise. Et ce qui rend cette situation sans précédente est le fait que ce qui devait être seulement une crise sanitaire nous entraîne déjà dans un spectre d’une crise économique qui pourrait encore durer au moins plusieurs mois.

Il est encore très tôt d’avancer des chiffres précis concernant l’impact de cette crise. Beaucoup d’analystes sont pourtant persuadés que celui-ci sera encore bien plus grave que lors de la crise des subprimes des années 2007, 2008 et 2009.  Une contraction du PIB des États-Unis est ainsi prévue par la banque Goldman Sachs au deuxième trimestre 2020.

Faire un parallèle avec les crises précédentes sera tout de même inadapté. En effet, la crise actuelle n’est pas liée ni aux ravages d’une guerre ni à une bulle boursière et immobilière, ni à  ne difficulté d’accorder les taux de change entre pays, ni à une forte augmentation du prix de pétrole. Les chutes boursières actuelles, contrairement à celles de 1929, constituent, par ailleurs, un effet de la crise, non pas son origine.

LE PIRE DANS CETTE CRISE : une peur quasi généralisée d’investir durant la crise de covid-19 à cause de la forte réduction de la demande et de l’offre qui, elle, est un effet du confinement de la population.

L’épidémie de grippe espagnole qui a fait entre 50 à 100 millions de morts de 1918 et 2020 pourrait être utilisée en tant que point de repère. Toutefois à l’époque, l’économie européenne mondiale souffrait encore des ravages de la Grande Guerre et nous ne disposions pas des antibiotiques actuels.

Face à cette situation inédite, les tenants du pouvoir et les puissants acteurs financiers multiplient les initiatives pour ne pas entraîner le monde dans un spectre d’augmentation exponentielle du nombre des chômeurs et des entreprises en faillites. Nombreuses sont ainsi les banques centrales qui ont procédé à une réduction de leurs taux d’intérêts et à une augmentation des programmes de rachat d’actifs. Les gouvernements, de leur côté, adoptent des mesures de soutien aux entreprises et aux ménages qui subissent déjà de plein fouet l’effet du confinement quasi-généralisé.

Les marchés boursiers impactés

Les places financières du monde sont également nombreuses à souffrir déjà de la situation. La peur poussant les opérateurs à vendre leurs actions, les plus grands actifs voient leur valeur baisser drastiquement. Une quinzaine de jours a, par exemple, suffit, au CAC 40 pour perdre plus de 35% de sa valeur depuis son plus important cours de la fin du mois de février. Les autres indices concurrents comme le Dow Jones suivent également la même tendance.

Qu’en est-il des autres actifs ? Car la demande a baissé, les matières premières ont vu aussi leur valeur se réduire drastiquement. C’est le cas notamment du pétrole dont la valeur est allée de 65 à moins de 30 dollars et même en territoire des cours négatifs sur les contrats à terme du pétrole américain (du jamais vu!), pas aidé également par la guerre commerciale entre la Russie et l’Arabie saoudite.

Le tableau est également sombre du côté des crypto-monnaies. Le bitcoin a vu en effet sa valeur se réduire de près de 50% en quelques semaines et confirmer ainsi le fait qu’il ne constitue pas une valeur refuge.

Beaucoup de traders et autres investisseurs se posent ainsi de questions sur le meilleur placement de crise. Généralement, dans une telle période, on pense à des valeurs refuges, l’or en tête de liste. Cette matière première connaît pourtant depuis quelque temps une étonnante réduction de sa valeur, même si celle-ci est plutôt soutenue, tout comme les autres valeurs refuges habituelles considérées fiables que sont les obligations d’État allemandes et américaines. Seul le Franc Suisse résiste à la tendance baissière du marché, mais la politique monétaire de la Banque Nationale suisse réduit son attrait auprès des investisseurs. Ce mouvement baissier est une conséquence du plongeon des actions, les investisseurs affectés par les effondrements choisissant souvent l’option de vente en catastrophes de leur or et obligations.   

A priori, cette baisse en valeur des actifs boursiers et des valeurs refuges constitue une mauvaise nouvelle, étant le signe que la décision des investisseurs concernant leur placement durant la crise est fondée sur la peur. On sait tout de même qu’une chute brutale laisse présager, tôt ou tard, un rebondissement profitable. Investir dans cette crise peut ainsi ouvrir à des opportunités diverses.

A. Temps de crise : une opportunité pour investir

Quand l’indicateur du cours des actions des 40 plus grandes entreprises françaises connaît une dégringolade de plus de 35%, il est légitime de vous demander si cette crise ne finira pas pour vous faire perdre vos avoirs. Ce n’est cependant pas la première fois que le monde connaît pareille épreuve. Quand la crise des subprimes de la fin des années 2000 a fait des ravages, beaucoup croyait que le système financier mondial s’effondrerait, mais il n’en était rien. Il en était de même durant les périodes de la Grippe Aviaire, de  la Grippe Porcine et du Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS). Pourquoi devrions-nous donc trop nous inquiéter actuellement ? Pourquoi ne pas seulement profiter de la série de chutes pour acheter plus afin de diversifier son portefeuille ? Et pour les personnes qui ont misé à long terme sur les actifs touchés par les fortes baisses par ailleurs, il n’y a rien à s’inquiéter, leur niveau de tolérance au risque étant assez élevé. Et qui sait si dans 10, 15 ou 20 ans, ces actifs ne connaîtront pas une importante augmentation de leur valeur. Pendant la crise actuelle et dans les autres qui l’ont précédée par ailleurs, en se montrant « contrariens », de nombreuses entreprises et financiers ont pu amasser des fortunes.

B. Des entreprises et individus profitent de la crise, pourquoi pas vous ?

Quelques exemples actuels et dans le passé permettent ainsi de savoir qu’investir en pleine crise n’est pas si mal que cela en a l’air. Ce ne sont pas toutes les sociétés cotées ou non cotées en bourse qui en souffrent. Les grands noms de la vente en ligne s’en sortent même encore mieux qu’avant. C’est le cas d’Amazon, qui a vu le cours de son action bondir 12% en une semaine selon un article publié le 23 mars dernier par Reporterre. Et pour faire face à l’afflux de demandes en DVD, en livres, en chargeurs de téléphone, voire en objets sexuels, le géant a annoncé récemment vouloir recruter 100 000 manutentionnaires.

Les acteurs de l’industrie pharmaceutique tirent également profit de la situation et donnent ainsi des idées aux personnes voulant réaliser un placement en cette période de crise. C’est le cas notamment de Novavax, dont le cours en bourse a presque doublé après l’annonce de recherches pour élaborer un vaccin contre le coronavirus ou d’Ipsen et Erytech Pharma ayant assisté à l’augmentation de plus de 10% de leurs actions en bourse. Le plus grand bon dans ce secteur était celui d’Euromédis, étant de 244%. 

Netflix se frotte également les mains comme les éditeurs de jeux et de logiciels, comme Activision Blizzard et Zoom. La dernière cité est par ailleurs l’entreprise de l’individu qui a fait le plus de fortune grâce à cette crise Eric Yuan, dont la valeur est passée d’environ 3 à 8 milliards dollars.

Vous pourrez dire que ce sont les riches qui peuvent profiter d’une telle situation pour faire fortune. Pourtant, l’histoire nous rappelle que le contraire est possible. Jesse Livermore est le parfait exemple de la stratégie contrariante. Pendant que beaucoup d’Américains s’endettaient pour pouvoir acheter des actions, dans un contexte de vague de hausse d’avant grande-dépression (1929), le trader légendaire fait le contraire, en se mettant à vendre.  Le sens du timing lui a permis d’amasser plus de 100 millions de dollars à l’époque et de devenir ainsi millionnaire.

Trois autres individus se sont illustrés de la façon presque similaire durant les crises de subprimes. Le premier est Raymond Dalio qui, du fait d’une bonne anticipation des marchés boursiers, est devenu milliardaire. Le deuxième est John Paulson qui a vu dans la débandade du marché de l’immobilier des années 2007, 2008 et 2009, une occasion en or pour amasser 3 millions de dollars. Le troisième, pour qui, investir en pleine crise des subprimes était une opportunité se nomme de Steve Eisman et il ne s’était pas trompé, car cette façon de voir les choses lui a permis de faire passer sa valeur de portefeuille de 700 millions à 1,5 millions de dollars. S’ils y sont parvenus, pourquoi pas vous ? Mais avant de vous positionner sur un actif donné, vous devrez connaître les placements de crise à éviter.

Quels sont les placements à éviter durant la crise

placement crise

L’impact de la crise actuel se ressent dans la quasi-totalité des secteurs, de niveaux de capitalisation et des pays du globe. Force est cependant de constater que certains domaines s’en sortiraient amochés et certains de leurs composants devraient même connaître la banque route. Voici donc des secteurs où investir en crise est à éviter.

En toute évidence, les entreprises qui subissent déjà de plein fouet les effets de la crise sont celles s’exerçant dans le tourisme, l’hébergement, la restauration et l’évènementiel. C’est le cas de Carnival Corporation, dont la chute depuis le début de l’année était de 70% alors que le mois de mars n’était pas encore fini. La même tendance a été aussi constatée chez le groupe Accor, qui lui, avait enregistré, pour la même période, une dégringolade de 44%.

Fortement dépendant des marchés asiatiques, le secteur du luxe est également de moins en moins verni, et l’impact de la crise sanitaire actuelle pèse déjà sur l’épaule des deux de ses plus grands représentants. Samsonite a connu en effet un écroulement de 60% depuis le 1er janvier 2020 et LVMH un net recul d’environ 40% pour la même période.

Les magasins et centres commerciaux sont nombreux à être autorisés d’exercer leurs activités afin de répondre aux besoins d’approvisionnement des ménages. Cela n’a cependant pas suffi pour leur éviter un impact de la crise. Les investisseurs ayant un placement dans cette crise chez MARR S.p.A et Unibail Rodamco Westfield auront de quoi s’inquiéter du fait de leurs baisses respectives de plus de 30% depuis le début de l’année.

Les compagnies aériennes sont également nombreuses à souffrir d’une baisse drastique, voire de l’interruption de leur vol dans certaines zones. Si FlyBe est officiellement en banqueroute, pour American Airlines et Air France KLM, les chutes dépassent déjà les 50% depuis le début de l’année.

Que ce soit en termes de production qu’en matière de ventes, le secteur de l’automobile est loin d’entrevoir le bout de tunnel, avec comme représentants qui souffrent le plus de la crise Ford et Honda motor avec leurs baisses respectives de 42 et 22% depuis le 1er janvier.

Si l’on observe de plus près ces données, on constate que les principales victimes financières actuelles de la Pandémie sont les entreprises ayant des profils de croissance. La série d’augmentations de leurs cours de ces 10 dernières années a en effet entraîné une forte croissance de leurs ratios PER. Les investisseurs habitués à un cours ascendant durant des années ont, malheureusement, tendance à abandonner le navire en vendant leurs actifs. C’est le cas notamment d’uber qui, lui, a connu une baisse de plus de 40% son activité depuis février. 

Il existe également des entreprises fortement endettées dont les risques d’insolvabilité augmentent au fur et à mesure de l’aggravation de la crise. C’est le cas des parapétroliers Américains qui, déjà endettés, ne pourraient très prochainement que mettre clé sous la porte si la guerre commerciale entre la Russie et l’Arabie saoudite se poursuit.

On pourra sans doute investir dans le pétrole quand l’économie repartira dans les prochains mois par exemple sur des titres comme Total mais cela me semble encore trop tôt!

Les stratégies pour gagner durant la crise

stratégie placement crise

La période allant du 1er janvier au 31 mars est qualifiée de « trimestre noir » pour du monde boursier, avec les indices de référence Dow Jones et S&P 500 ayant connu respectivement une chute de 22% et d’environ 18%. Les investisseurs inquiets sont ainsi nombreux à demander à leurs conseillers sur quels actifs miser pour que leur placement dans cette crise soit sécurisé. La plupart se voient recommander les titres des entreprises qui profitent le plus de la situation comme Netflix, Amazon et Slack. Pourtant, après un pic au mois de février, les actions de ces entreprises ont connu plusieurs décrochages. Les investisseurs ne savent donc plus qui croire et quoi faire.

A. Ne pas céder à la panique et à des biais psychologiques

Il s’agit de la première règle à laquelle se soumettre pour qu’investir dans cette crise puisse être profitable. Les jeunes investisseurs devront notamment gérer leurs émotions et préserver ainsi leurs objectifs à long terme. Ils devront ainsi éviter d’arrêter d’investir trop régulièrement.

Certes, quand les actifs sur lesquels on a misé continuent de baisser régulièrement, il est difficile de résister à l’envie de tout vendre. En faisant cela pourtant, on ne pourra pas jouir des fruits de ses investissements quand ces valeurs remontent, et c’est ce qui est en train de passer depuis mi-mars. Par ailleurs, quand on est jeune, pourquoi trop se soucier des mouvements d’aujourd’hui pour un REER que l’on n’aurait besoin que dans 20, 25 ou 30 ans, voire plus ?

Investir crise : une règle d’or ne pas vendre tout de suite en plein Krach pour rentrer et perdre à nouveau, on parle d’effet « porte de saloon ».

 

Pour les investisseurs d’âge avancé qui sont proches de la retraite ou ont mis en place une épargne sur le long terme, dont le portefeuille est composé, entre autres, en majorité des obligations et autres placements plus stables, les effets des récentes fluctuations se feront également moins ressentir.

Ces conseils sont tirés de la finance comportementale, un concept plus connu sous son appellation anglaise Bahavourial Finance. Il s’agit de se baser sur des principes de la psychologie pour comprendre les comportements des financiers et autres acteurs économiques. Il existe ainsi des biais psychologiques qui ont une grande influence sur les investisseurs sans qu’ils n’en aient conscience. Depuis les années 90, décennie au cours de laquelle la gestion des données a été facilitée par l’informatique et l’Internet, les chercheurs ont eu de quoi se fonder pour établir et prouver l’existence de ces biais.

Ces recherches ont permis ainsi de savoir que la plupart des investisseurs font les mêmes erreurs qui peuvent être exploitées par une minorité connaissant parfaitement le fonctionnement du monde de la bourse. Et parmi celles-ci se trouvent les sur-réactions face à une série de dégringolades touchant de nombreux actifs sur le marché, comme c’est le cas aujourd’hui. Les investisseurs sont nombreux à prendre la décision de ne pas investir en période de crise et optent même pour la vente de ce qui leur reste, sans se soucier des informations autres que la tendance actuelle du marché. Les connaisseurs, de leur côté, en profitent pour acheter massivement dans le but de revendre pour générer un maximum de plus-value lorsque la valeur des actifs dont il est question atteint un niveau optimal. Il y a également les biais d’attention qui font que les investisseurs sont nombreux à porter leur attention sur les résultats alors qu’ils devraient surtout s’intéresser à l’évolution des cash-flows.

Tout cela pour dire que l’achat, voire l’abandon du marché financier, ne constitue pas la meilleure stratégie pour faire fortune dans le monde boursier quand le monde est en crise. 

B.  Accepter de savoir prendre ses pertes en bourse

Le trader raisonnable sait prendre ses pertes. Celui qui a un égo surdimensionné, lui, persistera dans ce qu’il fait, et cela ne pourra entraîner que sa perte totale. Mais qu’est-ce que « prendre ses pertes » ? Il s’agit d’admettre son erreur, de se dire que l’on tort et qu’il faut se remettre en question.

Régulièrement, les courtiers boursiers voient des traders qui continuent de maintenir une position qui leur ont déjà causé une perte, étant convaincus que le marché enregistra très prochainement une augmentation ou une diminution qui leur donnera raison. Ces traders n’hésiteront même pas, pour appuyer leur position, à utiliser des données macro-économiques provenant de diverses sources. Ce n’est qu’à l’atteinte de l’appel au marché qu’ils se rendent compte qu’ils n’auraient pas dû renforcer leur position, tout en se disant qu’ils n’ont rien gagné, car les autres étaient nuls… ce qui est déjà trop tard. Tout cela pour dire qu’une remise en question en permanence est indispensable pour pouvoir survivre dans le monde boursier, l’incertitude étant l’un de ses principales caractéristiques.

C. Faire du day trading

Jusque-là, on a soutenu que continuer d’investir en crise est souvent bénéfique sur le long terme, les actifs pouvant voir leur valeur augmenter d’une manière exponentielle dans les années qui viennent. Cela ne veut cependant pas dire qu’il faut rayer des options l’investissement sur le court terme, bien au contraire. Il faut tout de même préférer le très court terme, à travers une stratégie d’investissement connue sous l’appellation de Day trading.

Il s’agit, comme son nom l’indique, de procéder à la clôture de ses positions avant la fermeture des bourses, soit à chaque fin de journée. Cela ouvre à une grande possibilité de faire chaque jour des bénéfices en profitant généralement de petits mouvements en cours et cela en se positionnant sur de nombreux produits financiers dérivés.

Si dans les stratégies d’investissement traditionnel donc, il faut profiter du prix réduit d’un actif pour en acheter en vue d’une prochaine revente à un prix plus profitable, dans le day trading, la règle est de faire des aller-retours spéculatifs durant la même journée.

Grâce à un temps de trading réduit, les traders mettant en œuvre cette stratégie s’exposent à un risque moindre de perdre des marges. Toutefois, car c’est le cours de l’actif qui y est le plus important, non pas son potentiel à long terme, les personnes qui optent pour le day trading devront être à l’affût des dernières actualités boursières concernant tout en s’intéressant à diverses analyses techniques les actifs sur lesquels ils se positionnent. De ce fait, on ne saura pas conseiller cette stratégie aux traders occasionnels, d’autant plus que les chutes du marché peuvent être à la source de lourdes pertes. Le nombre important d’entrées à fort potentiel de performance et les coûts de transactions souvent élevées réduit également par ailleurs les possibilités de réaliser de belles plus-values.

Il convient de trouver les plateformes les moins chères pour faire du day trading sur internet (En France, par exemple bourse direct, boursorama ou encore Binck).

D. Chasse aux bonnes affaires sur les biens immobiliers sans acheteurs : casser les prix !

Bertand Gstalder, président du directoire de SeLoger, a beau martelé dans les médias que l’immobilier ne sera pas touché par le mouvement baissier des prix, mais force est de constater que de nombreuses annonces sur Internet permettent déjà de croire le contraire.  Dans un article paru le 27 mars sur le Site de la Tribune par ailleurs, l’institut Xerfi exprime déjà ses craintes quant à la possible baisse des transactions et des prix pendant et après la crise liée à la Covid-19. Ce qui est raisonnable sachant qu’à une période de la crise des subprimes, entre début 2008 et mi-2009 pour être plus précis, un recul de 9,4% des prix a été noté. La baisse des prix sera-t-elle la même à cause des incertitudes qui s’attachent au Coronavirus et au confinement qui en résulte ? Rien n’est moins sûr, bien que d’autres experts estiment déjà qu’elle sera moins significative. En période d’incertitude en effet, la demande baisse et cela pousse généralement les vendeurs à réduire également le prix de vente de leurs biens immobiliers. Par ailleurs, même si la baisse sera moins significative en France, il reste toujours la possibilité d’investir avec un budget plus réduit qu’en France en Bulgarie ou dans d’autres pays dits « exotiques ».

Ce moment de marasme sanitaire et économique devrait être pour vous une occasion de tester votre capacité de négociations en immobilier car l’immobilier reste toujours une valeur sûre. Faites ainsi le tour les sites spécialisés dans la vente immobilière et calculez le prix moyen en vigueur sur le marché.

En faisant cela, vous pourrez estimer qu’un bien qui vous intéressé est surcoté ou non. Si oui, vous n’aurez qu’à présenter au vendeur quelques exemples d’annonces sur le marché pour lui persuader que son bien ne se vendra jamais au prix qu’il souhaite.

Vous aurez également une importante marge de manœuvre pour pouvoir acheter un bien immobilier à meilleur prix dans les cas suivants :

 

  • L’annonce immobilière concernant le bien date d’il y a plus de 3 mois
  • L’annonce immobilière évoque des imperfections qui peuvent concerner la luminosité ou l’inexistence d’un ascenseur pour une maison à étage, entre autres. 
  • Des travaux de rénovation devront encore être réalisés pour s’assurer de l’habitabilité et surtout du confort du bien.
  • La performance énergétique du bien est faible
  • Les charges de copropriété sont trop importantes, dans le cas où le bien se trouve dans une copropriété.
  • Avoir un accès internet performante par exemple un logement avec la fibre, le cable ou proche du terminal internet pour l’adsl.

À noter cependant que lorsque le bien présente certains défauts, pour justifier son prix, le vendeur peut utiliser l’emplacement comme principal argument. Pour être sûr d’investir en cette période de crise dans un bien vous permettant d’espérer d’excellents revenus locatifs ou de belles plus-values en cas de vente donc, vérifiez si l’immobilier est bien desservi par les transports en commun tout en se trouvant non-loin des commerces, des écoles et des universités et des parcs et espaces verts. L’emplacement a en effet un impact important sur le prix d’un bien immobilier.

Il existe par ailleurs d’autres signes permettant de s’assurer que le prix d’un bien proposé en vente est largement négociable. Certains d’entre eux se trouvent même sur l’annonce immobilière à travers des mentions de type « urgent », « divorce », « chômage », « mutation », « vide », entre autres.

On peut également demander à rencontrer directement le vendeur pour faire une proposition d’achat et profiter de l’occasion pour tester s’il est prêt à réduire le prix. Cela devrait se faire à travers la formulation d’une offre indécente, une offre qu’elle devrait sûrement refuser. Le vendeur qui est disposé à vendre le bien pour en deçà du prix affiché sur l’annonce de vente n’hésitera tout de même pas, après ce refus, à faire une contre-proposition plus clémente. À vous, après de jouer, pour obtenir le maximum de réduction de prix possible.

E. Investir en crise : acheter des actifs tangibles rares 

En période de crise, il est normal que les investisseurs cherchent à savoir comment sécuriser leur patrimoine. Beaucoup d’entre eux devront sûrement penser à l’or, actif qui a toujours joué le rôle de valeur refuge par excellence, aux côtés de l’immobilier.

Cela se reflète déjà par ailleurs par l’augmentation en valeur de l’once d’or de plus de 11% depuis le début de l’année (au 1er Mai 2020), alors que le CAC 40 a connu un chemin inverse, avec une intensité 2 à 3 fois plus importante. Il faut de même noter que ce métal se démarque par une volatilité relative. La Chute de la Bourse ne devrait pas ainsi toujours entraîner une augmentation de sa valeur.  Cela a été prouvé par la diminution du cours de l’or en 2008, en pleine crise de subprimes. Pour sa volatilité et le fait qu’il soit plutôt un placement défensif dans une crise donc, l’or ne devra pas représenter plus de 10% d’un patrimoine. Pour la part restante donc, sur quel actif doit-on miser dans pareille situation ?

La forêt est aussi actuellement catégorisée parmi les actifs rares, ne représentant actuellement que moins de 30% des terres émergées du globe. Sa tangibilité, sa réalité, ses risques réduits et le fait qu’elle soit décorrélée des autres actifs sont ses principaux atouts, ce qui fait qu’en pleine crise de subprimes, elle n’a jamais vu son prix baisser drastiquement. Reconnaissons cependant qu’elle ne constitue pas un choix idéal pour les personnes qui ne jurent que par le rendement des forêts, le sien ne dépassant que très rarement les 2%.

Pour ces individus, le mieux est de s’engager dans les courses dans deux actifs qui n’ont cessé de gagner en valeur ces derniers temps : le whisky et le vin. Le premier a pris l’exemple sur le second et est ainsi en train de devenir une boisson de luxe, que ce soit en Occident qu’en extrême orient. Il ne faut cependant pas miser sur n’importe quel Whisky. Comme pour le vin en effet, la valeur est dans la rareté.

Les bouteilles en éditions spéciales et limitées des marques historiques et de nouvelles marques émergentes sont celles les plus convoitées sur le marché et qui offrent plus de possibilités de réaliser de belles plus-values. Il n’est donc pas étonnant qu’au cours d’une enchère qui s’est tenue à Londres en octobre 2019,  la bouteille baptisée « The Macallan Fine & Rare 60 Year Old 42.6 ABV 1926 » a pu être adjugée à environ 1,7 million d’euros, alors que sa valeur actuelle est estimée entre 400 000 et 510 000 euros. Le whisky Black Bowmore 1964 a vu sa valeur passer d’environ 5000 euros en 2014 à plus de 22 000 euros aujourd’hui. Les bouteilles issues des nouvelles tendances sont tout de même en train de bousculer le marché, avec comme principal porte-étendard Karuizawa, une distillerie fermée, qui a pu vendre récemment une de ses bouteilles à environ 100 000 euros à Hong-Kong.

Vous n’aurez cependant pas à casser la tirelire pour ces vieux Whisky pour faire un placement en période de crise promettant avec cet actif. Le mieux, pour commencer, est de vous constituer une collection formée des « Whisky de tous les jours » comme les Taiwan Kavalan, Canadian Crown Royal ou Amrut Indian. En faisant preuve de patience, vous obtiendrez dans 5 ou 10 ans les fruits de votre investissement, car il serait possible de les revendre à un prix 3, 4 ou 5 fois plus important, voire plus.

Si l’investissement du Whisky rend encore dubitatif un bon nombre d’investisseurs malgré sa rentabilité bien réelle, la plupart s’accordent à dire que le vin est l’un des actifs le plus sûrs pour investir en temps de crise.

La preuve ?

En 2008, quand le CAC40 dévissait de 22 %, l’indice Winedex 100 connaissait un bond de 124%. Plus surprenant encore, le Lafite-Rotschild (Pauillac), qui semblait ne pas atteindre les prestiges des autres grands crus français, a vu sa valeur augmenter de plus de 2800 % de 1990 à 2010. Une bouteille de Romanée-Conti de 2000 a été par ailleurs vendue aux enchères à 17 146 euros en 2017, alors que sa valeur de l’année 2003 était aux environs de 3000 euros. Elle a ainsi permis de réaliser une plus-value de plus de 14 000 euros. À ce gain en valeur des au fil des ans, le vin le doit à ses caractéristiques propres : production finie, rareté qui augmente avec le temps, bonification avec le temps, produit de luxe, etc.

Le problème du vin : beaucoup trop de premier crus classés en circulation (un seul premier cru c’est déjà 100000 bouteilles sur une année…), ce sont des dizaine de millions de bouteilles. L’offre est bien trop importante pour s’y retrouver facilement. La rareté est la clé en matière de vin et spiritueux rares!

Que votre choix soit porté sur l’une ou l’autre de ces boissons de prestiges, vous aurez plusieurs options pour votre investissement. Si vous êtes un grand connaisseur, vous pourrez vous contenter de la méthode old-school, qui consiste à constituer vous-même une collection de boissons dans votre propre cave dans le but d’en revendre à meilleur prix.

Dans le cas contraire, vous aurez le choix entre l’acquisition des parts d’un fonds spécialisé dans le vin et les spiritueux et la détention d’un portefeuille de grands crus en investissant dans une cave patrimoniale.

L’idéal pour investir dans les spiritueux rares? Faire appel à un expert pour vous constituer une collection qui devra être conservée au moins 5 ans.

Investir crise : une bonne stratégie passe une bonne analyse de son patrimoine

patrimoine analyse

Après avoir connaissance des actifs sur lesquels investir ou ne pas investir dans cette crise, vous ne devrez pas directement vous positionner sur les marchés sans avoir élaborer une stratégie de placement.

Ce qui implique la nécessité de réaliser un bilan patrimonial

Le bilan patrimonial est une analyse détaillée de votre patrimoine en se basant non seulement sur vos biens et vos ressources financières, mais également sur vos dépenses, vos dettes, votre situation familiale et vos visions à court ou à long terme. Il vous donnera la possibilité de procéder à la diversification de vos actifs selon vos besoins patrimoniaux pour la définition et la construction de votre projet d’investissement.

Pour la réalisation de ce type d’audit, vous aurez besoin d’un conseiller en gestion de patrimoine indépendant qui s’assurera de votre accompagnement dans vos démarches. Ses expertises dans le monde financier lui permettent en effet d’examiner profondément votre situation et de comprendre vos problématiques. Son statut d’indépendant lui permet par ailleurs d’accéder à des supports financiers divers.

Le bilan patrimonial se déroule généralement en 3 étapes.

  1. La première étape est celle de l’inventaire. Elle consiste en la réalisation d’un listing de tous les éléments qui sont à sa possession, sans omettre SCPI, PEA, placement bancaire, impôts et crédits, entre autres. Ce qui implique de présenter au gestionnaire de patrimoine des pièces comme les relevés de compte, les avis d’imposition, les actes de donation et les documents concernant l’épargne.
  2. La deuxième étape est celle de l’établissement de diagnostic patrimonial en se basant sur ce qui est écrit dans la liste. Le diagnostic devra notamment inclure les informations relatives aux liquidités, aux placements à long terme sans risque, au patrimoine immobilier locatif et au patrimoine immobilier d’habitation.
  3. Enfin, suite à une comparaison de ces catégories et de leur importance respective, vous pourrez passer à l’action en tenant compte des recommandations du conseiller en gestion de patrimoine.

Conclusion : même durant la crise, on peut gagner de l’argent !

Quand on leur demande s’il n’est pas préoccupant de voir de nombreuses indices boursières continuer de perdre en valeur, les experts sont nombreux à affirmer que les marchés finissent toujours par retrouver leur niveau d’avant la crise du coronavirus. Et ils savent de quoi ils parlent, car ayant assisté de près au même phénomène durant la crise des subprimes.

La plupart d’entre eux demandent même d’en profiter pour réaliser des bonnes affaires qui seront fructueuses dès que les cours renouent avec une tendance haussière, ce qui arrivera tôt ou tard.

Pourquoi l’épargne n’arrive pas à investir durant la crise?

Pourquoi les investisseurs non avertis et les épargnants ne vont  pas investir systématiquement dès maintenant durant la crise du coronavirus?

J’émets ma théorie : « les trois vagues de la crise du coronavirus.

Vague 1 : 0-3 mois, le déni et la peur des épargnants. Ils ne peuvent pas bouger (ni même leur argent) et se demandent ce qu’il va se passer. Le chômage partiel jusqu’à juin et les aides de l’Etat rassurent les épargnants, salariés et chefs d’entreprise. Vraiment tout le monde? Jusqu’à quand?

Vague 2 : 3-6 mois, déconfinement progressif, les épargnants comme les entreprises réalisent petit à petit l’étendue de la crise. Durant l’été 2020, on ne va pas encore voir les plans de licenciements à venir. On va réaliser petit à petit que l’on perd de l’argent dans ses placements à l’image de l’assurance vie et des unités de compte ou son portefeuille boursier. Sur l’immobilier, les loyers rentrent encore un peu mais que va-t-il se passer sur ceux qui perdront leurs emplois. On parle de 500000 pertes d’emplois en France dans les prochains mois ou encore 20% de faillites d’entreprises!

Vague 3 : 6-24 mois, la crise s’installe entre casse sociale et économique. Les plans de licenciement vont se multiplier. L’Etat fait ses comptes et se demandent comment couvrir la dette créée (On parle de 130% du PIB France, 1/3 de plus avec la crise du coronavirus). Les entreprises dans le tourisme, aérien, restauration sont obligées de licencier et une partie font faillites. Le chômage va s’amplifier. Les taux de crédit remontent. Les marchés financiers corrigent à nouveau au grès des publications des entreprises. Les impôts devront monter ou on lancera un emprunt d’Etat pour payer la dette par exemple en transformant des placements comme le fonds euros vers cet emprunt. On bloque les capitaux pour l’intérêt national. Quid de la situation des banques où certains prêts ne se remboursent plus? Que va-t-il se passer avec l’euro? L’Italie restera-t-elle? Quel choc à venir?

Malheureusement durant ces trois vagues, il est fort probable que beaucoup ne réagissent pas pour bien investir et se protéger.

Face aux conséquences financières et économiques à venir de la crise du coronavirus : réagir et bien investir!

L’idée n’est pas de dresser un scénario catastrophe mais je pense que les épargnants ont jusqu’au dernier trimestre 2020 pour faire le point sur leur patrimoine et mieux se diversifier en analysant leur risque par exemple avec l’aider d’un conseiller en gestion de patrimoine indépendant. 

Mes services

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Qui suis-je

Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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