+33 9 77 19 82 80   contact@cyriljarnias.fr

Comment se préparer à la crise financière due au coronavirus?

Publié le 15 avril 2020 | Dernière mise à jour le 31 août 2021

Les tenants du pouvoir et les experts financiers et économiques sont unanimes : la crise du coronavirus que nous vivons actuellement est sans précédent, étant à la fois une crise sanitaire, une crise financière et une crise économique. En plus d’avoir fait plus de 120000 morts à mi d’avril 2020 et des millions de personnes infectés.

En effet, elle a entraîné une série de dégringolades sur les marchés financiers.

L’application de mesures de confinement est également à la source de nombreux problèmes pour l’économie : perte pour les entreprises, augmentation du taux de chômage, récession, etc.

Mais nous ne sommes qu’au début de la crise financière et économique, car les choses devraient encore empirer dans les mois qui viennent.

Il est ainsi légitime de se demander comment s’y préparer.

Tour d’horizon de crises et des solutions pour vous protéger.

Introduction sur la crise financière et économique

crise économique

Tout a commencé en décembre 2019 en Chine, à Wuhan, capitale de la Province de Hubei. Après seulement 4 mois, le Coronavirus a entraîné le monde dans la première grande crise sanitaire du XXIe Siècle. À l’heure de l’écriture de cet article, environ de 2 250 000 cas d’infections ont été recensés dans le monde et ils concernent 191 pays et territoires de la planète. La plupart des experts estiment par ailleurs que le nombre réel de contaminations est encore plus important, certains pays se concentrant seulement sur le diagnostic des personnes à risque.  Le monde continue encore de compter ses morts, malgré un ralentissement dans un certain nombre de pays comme l’Italie et la France. Le nombre des personnes ayant succombé à la maladie dépasse ainsi les 120000, dont plus de la moitié sur le vieux-continent. Les États-Unis constituent le pays qui en souffre le plus actuellement, avec ses plus de 1000 morts quotidiens depuis quelques jours. Des guérisons, il y en a aussi, avec un nombre estimé à 240 000 actuellement au niveau mondial (les chiffres évoluent vites).

Au-delà de la crise sanitaire en soi, ce qui inquiète le plus actuellement est la crise financière et économique qui en découle.

L’application des mesures de confinement plus ou moins strictes provoque en effet un ralentissement sans précédent des activités financières et économiques. Ce qui laisse présager un impact bien plus important que la crise des subprimes, la première crise en date ayant touché plusieurs pays du monde. Devant la situation actuelle, la contraction du PIB est inévitable pour de nombreux pays pour le deuxième trimestre 2020.

La France annonce une récession de plus -8% en 2020, un record!

Le monde n’est donc pas dans sa première crise majeure du XXe et du XXIe Siècle, car en plus de la crise des subprimes de 2008, il y a eu également la crise du Système Monétaire Européen (SME) de 1993, le choc pétrolier de 1973 et la Deuxième Guerre mondiale et ses conséquences économiques dévastatrices. Reconnaissons tout de même qu’on peut parler de crise financière et économique actuellement, mais l’origine n’est pas la même que celle de ces précédentes crises. La crise actuelle est en effet due à une maladie planétaire et la vague de peur et de mesures drastiques, entrainant forte baisse de la demande et de l’offre, qui l’accompagnent. La bulle immobilière, le problème d’harmonisation des taux de change entre pays et la guerre n’y ont joué quasiment aucun rôle.

Et, car la principale cause est sanitaire, pourquoi ne pas faire un parallèle avec l’épidémie de grippe espagnole ?

Ce serait une comparaison exagérée, sachant que cette dernière a provoqué entre 50 et 100 millions de décès dans le monde, alors que pour le Coronavirus ne devrait en provoquer que 2 millions. Par ailleurs, à l’époque de la grippe espagnole, le monde était très affaibli économiquement à cause de la 1ère guerre mondiale.

Des initiatives sont actuellement prises d’ici et là pour endiguer cette crise, en ne citant que les mesures de soutiens aux entreprises et aux ménages par les gouvernements et la réduction de leurs taux d’intérêts et l’augmentation des programmes de rachat d’actifs par les banques. Force est cependant de constater que leurs effets restent limités. Heureusement qu’il existe pour chacun des solutions permettant de protéger son patrimoine, son argent et sa famille durant la crise. Avant de les présenter cependant, il est important d’apporter un éclaircissement sur ce que peut être une crise.

Qu’est-ce qu’une crise financière et économique ?

la crise

Pour répondre à cette question, il est important de revenir à la définition et à l’étymologie du mot « crise ». Ce dernier est issu, selon psychologies.com, du latin médiéval « crisis » qui veut dire manifestation violente et brutale d’une maladie ou d’un évènement quelconque. Mais en faisant des recherches plus approfondies, ce terme latin provient, de son côté, du grec « krisis », pouvant être traduit par « décision ou jugement ». En se basant sur ces deux origines, une crise peut ainsi être définie comme une période de tension, de déséquilibre importante et de rupture grave nécessitant la prise d’une décision radicale.

Mais sommes-nous en crise financière et économique ?

La réponse est oui. La rupture d’équilibre de la santé a en effet touché la finance et a aussi des effets durables sur toute l’économie.

On parle de crise financière quand il y a Krach Boursier, entraînant dans son sillage tous les acteurs du tissu économique,

dont les bourses, mais également les banques et autres établissements financiers et les États. Mais le plus souvent, une crise financière affecte l’économie et entraîne ainsi une crise économique. Cette dernière affecte, comme son nom le laisse déjà savoir, tous les acteurs de l’économie, dont les entreprises, les ménages et encore les banques et les États et administration.

Comme en 2007-2009 donc, nous traversons actuellement à la fois une crise économique et une crise financière. En effet, ce qui a commencé par une épidémie locale s’est transformé en une pandémie mondiale entraînant chute des bourses, augmentation du taux de chômage, difficultés dans les entreprises et augmentation des dettes publiques.

A. Peur sur les marchés boursiers et ceux de l’emploi

Le bilan du 1er trimestre est lourd du côté des marchés financiers. À cause de la pandémie de coronavirus et la forte réduction des cours du brut en effet, les bourses ont subi une perte d’environ 25% de leur valeur

(Certes, ils remontent artificiellement avec le rôle des banques centrales qui rachètent tout et leur contraire).

Parmi les indices qui ont connu les plus fortes baisses figurent le CAC 40, dont la croissance au cours de cette période était de -24,6%. Les principaux indices américains étaient aussi touchés par la tendance baissière, avec le Dow Jones, le S&P et le Nasdaq, qui ont connu respectivement une baisse de 23, 20 et 14,2% au premier trimestre de l’année. Pour contenir le fléau, l’annulation de ces résultats a été décidée par les autorités financières.

Depuis, la peur et l’inquiétude a laissé place à une lueur d’espoir dans les places boursières avec la hausse des futurs aux États-Unis, la progression de près de 3,50% du CAC 40 à Paris, l’augmentation de 1,81% du FTSE à Londres et le bon de 4,56 du DAX à Francfort. C’est sûrement l’une des conséquences de la réduction en nombre des cas quotidiens dans les pays européens les plus touchés. Reconnaissons tout de même que nous sommes loin de sortir « la tête de l’eau », sachant que la panique pourrait encore revenir en fonction de l’évolution de l’épidémie du Coronavirus et du durcissement des mesures de confinement dans de nombreux pays de la planète.

Économiquement parlant par ailleurs, car nous sommes déjà en crise économique, le mal est fait. En effet, les États-Unis, qui sont parvenus à faire descendre son taux de chômage à 3,5% à mi-février, a vu celui-ci augmenter à 4,4% à cause de la Pandémie du Coronavirus. Cela est dû une destruction de plus de 701 000 emplois. Et ce phénomène s’étend déjà dans de nombreux pays du monde. Ainsi, dans le scénario le plus pessimiste de l’OIT, il y aurait, à la fin de la crise, 24,7 millions de chômeurs de plus contre 5,3 millions pour le scénario le plus optimiste. Ce qui est raisonnable sachant qu’il y a eu augmentation de 22 millions du chômeur lors de la crise financière de 2008-2009.

Logiquement donc, les ménages sont de plus en plus préoccupés par l’impact de la crise sur leurs revenus, et nombreux sont ceux qui optent pour une adaptation de leur budget, en faisant attention sur les prix. Si dans les pays développés, l’impact de la crise sur le pouvoir d’achat est plus réduit, en Afrique, là où une frange importante de la population vit au jour le jour, on craint que la famine puisse causer plus de décès que le coronavirus.

B. Vers une récession économique et un surendettement des États

C’est l’une des déclarations qui ont le plus marqué le début du mois d’avril 2020. La France devrait réaliser, selon son ministre de l’Économie Bruno Le Maire, avoir une récession bien pire que celle qui ayant suivi la crise des subprimes de 2008.

Au niveau mondial, on ne pourrait pas espérer mieux, compte tenu d’une précédente élocution de La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.

Il est difficile de soutenir le contraire au vu du nombre de plus en plus important des entreprises qui subissent déjà de lourdes pertes depuis le début de la pandémie. Les secteurs les plus touchés sont le tourisme, la restauration, l’hôtellerie et l’évènementiel. Depuis le début de l’année jusqu’à la fin du mois de mars par exemple, la chute du chiffre a dépassé les 44% chez le groupe hôtelier Accor et celle de Carnival Corporation 70%.

Malgré une sortie progressive du confinement en Chine, le secteur du luxe, qui en dépend fortement, est également très impacté. La dégringolade est estimée ainsi depuis le 1er Janvier 2020 à environ 60% pour Samsonite et à plus de 30% pour LVMH. Il en est de même pour le monde des transports, avec des American Airlines et Air France KLM qui constatent déjà une baisse dépassant les 50%. FlyBe, de son côté, a déposé le Bilan, mais d’autres pourrait suivre si la crise financière perdure.

Fortement dépendant des marchés asiatiques, le secteur du luxe est également de moins en moins verni, et l’impact de la crise sanitaire actuelle pèse déjà sur l’épaule des deux de ses plus grands représentants. Samsonite a connu en effet un écroulement de 58% depuis le 1er janvier 2020 et LVMH un net recul d’environ 30% pour la même période. Dans le monde de l’automobile, les mêmes problèmes sont ressentis, avec notamment un Ford qui enregistre une réduction de 42%.

Et contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, les magasins et les centres commerciaux n’ont pas également été épargnés par la crise, les ménages étant de plus en plus nombreux à se tourner vers les solutions d’achat à distance, il n’y a ainsi rien de surprenant de savoir que Unibail Rodamco enregistre, depuis le début d’année, une baisse de plus de 45%.

L’État intervient pour limiter l’impact, en soutenant financièrement les hôpitaux, les entreprises et les ménages qui souffrent déjà de la crise, mais cela devrait encore augmenter dans les mois qui viennent. À la fin de la crise économique donc,

chaque pays ne pourra pas éviter une forte hausse de ses dettes publiques et des impôts!

L’histoire des crises dans le monde et comment se situer dans ces crises

histoire crise monde

On ne peut pas réellement savoir comment s’y prendre en période de Crise sans tirer des leçons du passé. Raison pour laquelle, il est nécessaire de faire un aperçu sur les crises qui a ébranlé le monde ces 100 dernières années.

La grande dépression, plus communément appelée crise de 1929, se distingue par le fait qu’elle était la première crise d’envergure internationale touchant le système capitalisme moderne.

Elle constituait une conséquence d’une bulle boursière et immobilière favorisée par l’abondance du crédit au Pays de l’Oncle Sam. Le soudain retour à son niveau des prix de l’immobilier et des actions a provoqué la faillite de nombreux traders, ce qui remettait les banques au fonds du gouffre et ce qui paraissait être une simple crise financière s’est transformée en crise économique.

Hoover, qui n’a pas souhaité un interventionnisme au sommet de l’État, contribuait directement à l’aggravation du problème. Ce qui était une mauvaise initiative, car, le PIB américain s’est réduit de 10% dans les années 1930 et celui du monde de 15%. Avec son New-Deal par contre, son successeur Franklin Delano Roosevelt a opté, avec succès, pour un chemin différent, en appliquant une politique interventionniste nommée « New Deal ».  Celle-ci était notamment basée le soutien des ménages les plus démunis, la réforme des marchés financiers et la « redynamisation » de l’économie par des mesures radicales, comme la distribution des ressources et du pouvoir à une échelle plus large.

En 1939, en décidant d’attaquer la Pologne, Hitler a plongé le monde dans une deuxième guerre qui causera environ 73 millions de pertes humaines. La plupart du temps, les historiens se concentrent sur ce seul aspect de ce conflit. Pourtant, cette guerre a été à l’origine d’une grave crise économique dans les pays où des batailles ont lieu. La France n’a pas pu ainsi éviter une contraction de 50% de son PIB entre 1940 et 1944. Grâce au plan Marshall, le General Agreement on Tariffs and Trade cependant et par ricochet, le passage à la société de consommation, 4 années ont suffi pour la reconstruction du monde occidental et de son économie. S’ensuivra une période appelée les 30 glorieuses marquées par une importante croissance économique et amélioration des conditions de vie.

Le Choc pétrolier de 1973 a mis fin aux 30 glorieuses en 1993, lorsqu’en « représailles » du soutien accordé par les États-Unis à Israël durant la Guerre du Kippour, les membres de l’OPEP ont décidé de rompre leur production. Ce qui causé à une multiplication par 4 du prix du pétrole. Cette crise entraînera non seulement la contraction des PIB des pays comme la France, mais également l’instabilité monétaire des années 1975-1985. Elle a eu poussé tout de même les pays les plus atteints à trouver d’autres solutions énergétiques pour éviter une forte dépendance au pétrole comme, en France, l’investissement massif dans la construction de nouvelles centrales nucléaires.

La crise financière majeure suivante, qui a eu lieu en 1993, est connue sous l’appellation de « Crise du Système Monétaire Européen ». Elle en est par ailleurs la plus complexe, étant liée à la difficulté d’harmoniser les taux de change entre les pays européens précédemment à la création de la monnaie unique. Les facteurs qui y étaient en cause sont donc nombreux et divers : augmentation du taux d’intérêt en Allemagne à cause de la réunification, hausse du taux d’intérêt en France pour préserver la parité avec la Deutsch Mark, la surélévation de certaines monnaies, Le ralentissement de la croissance et la montée du chômage et le mécanisme de la spéculation auto-réalisatrice. Cette crise a entraîné une contraction de 0,6% du PIB de la Franxe. Les attaques spéculatives qu’elle a provoqué ont pu être contenu grâce à l’élargissement des marges de fluctuations du SME à  +/-15%.

La plus récente des crises qui a enfoncé le monde financier et économique mondial est celle des subprimes de 2008. C’est également celle qui a la plus grande similitude avec la crise de 1929, étant liée à l’éclatement d’une bulle spéculative immobilière ayant entraîné crise bancaire et crise économique d’ampleur. L’extension de la crise dans les pays autres que les États-Unis est due au fait que de nombreuses banques européennes s’investissaient également dans le business fructueux des subprimes. Les conséquences étaient désastreuses notamment pour l’économique Américaine avec des vagues de perte d’emploi et de saisies immobilières, sans oublier la faillite spectaculaire de Lehman Brothers. Comme pour la crise de 1929, l’intervention des États constituait la plus grande solution de la crise des subprimes.

À noter tout de même que durant ces crises successives, de nombreux investisseurs ont évité d’être laissé entraîneé par la chute de la bourse et des marchés financiers en optant pour une ou plusieurs des solutions anti-crises qui vont suivre.

Les solutions anti crise

solution anti crise

Quand on se trouve dans une période de crise économique et financière comme celle dans laquelle nous nous trouvons actuellement, il est légitime de se demander dans quel actif miser pour, au moins, sécuriser son patrimoine. Bien évidemment, l’or, la forêt, les vins et spiritueux rares se trouvent parmi les meilleures options. Il ne faut tout de même pas oublier de se mettre à l’abri dans une maison autonome ou de campagne.

or crise

A. L’or

Ses détracteurs avancent qu’il ne s’agit pas d’un actif permettant de rapporter des dividendes et intérêts, à l’inverse des actions et des obligations. Mais, on sait que sa valeur peut augmenter dans un contexte où l’économie et la finance sont instables, comme c’est le cas aujourd’hui. Cela s’est vérifié dès fin février 2020, avec le dépassement du seuil de 1600 dollars du cours de l’Once, un niveau qui n’a jamais été atteint depuis maintenant 7 ans. La barre de 1700 dollars vient même d’être dépassée à l’heure de la rédaction de cet article et, dans quelques semaines, la valeur de l’once d’or pourrait même atteindre les 2000 dollars. Ce qui est paradoxal sachant que l’augmentation en valeur de l’or est souvent couplée par celle des actifs à risques, les actions en tête de liste.

Alors, comment expliquer ce bond du cours de l’or en pleine crise de covid-19 ? Il faut y voir, en premier lieu, une résolution des investisseurs de se mettre à l’abri d’un choc soudain qui peut être provoqué par une récession ou à un surendettement des acteurs de l’économie. C’est par ailleurs l’une des raisons qui ont entraîné la hausse de plus de 400% des achats effectués par les fonds d’investissement de type ETF en 2019. L’or physique, de son côté, a vu son taux d’adoption se réduire de 20% pour la même période.

Les Banques centrales ont joué également un rôle important dans ce retour en force du métal jaune. Suite à une période marquée par une forte préférence pour le dollar pour la constitution de leurs réserves, ces institutions adoptent une stratégie de diversification incluant ce métal parmi les principaux constituants. Ainsi, en 2019, 650 tonnes ont été achetées par les banques centrales des pays comme la Russie, la Turquie, la Pologne et la Chine et ce chiffre devrait être, au moins maintenu, pour cette année 2020.

L’achat d’or physique pour une revente éventuelle quand le prix repart à la hausse est le moyen le plus traditionnel de l’investissement dans l’or. Il est surtout dédié aux particuliers souhaitant favoriser la sécurité d’une partie du capital familial et miser sur la meilleure des valeurs refuges. Ceux-ci pourront ainsi acheter, entre autres, des lingots de 1kg, de lingotins de 100 ou des pièces en Or qui coûtent respectivement 50 970 euros, 5 500 euros et 318 euros l’unité. Le stockage constitue cependant l’inconvénient principal de ce moyen. En le faisant chez lui, l’investisseur s’expose à de nombreux risques sécuritaires. Par contre, s’il opte pour une société de stockage spécialisé ou un stockage à la banque, il devra payer des commissions sur pourcentage de la valeur de l’or préservé.

ATTENTION : les cours de l’OR sont très hauts. Est-il pertinent d’acheter au sommet?

Les contraintes liées au stockage font aujourd’hui que de plus en plus d’investisseurs voulant miser sur l’or optent actuellement pour l’or papier. Parmi les moyens qui sont mis à leur disposition pour cela se trouvent les ETF ou Trackers dont les échanges se font à la manière d’une action, en répliquant le cours avec celui d’un indice. Il y a aussi la possibilité de miser dans les fonds de placement investissant dans l’or, un canal dédié plutôt aux investisseurs ayant un profil de risque équilibré avec un horizon d’investissement moyen long terme. À ne pas également les produits dérivés à effet levier, qui donnent la possibilité de miser sur la hausse ou la baisse de l’or. Ce dernier moyen n’est adapté tout de même qu’aux investisseurs ayant un profil de risque offensif.

Pour les investisseurs avertis, c’est-à-dire ceux qui ont la capacité de repérer les entreprises ayant des meilleurs bilans, il leur est recommandé de privilégier plutôt d’investir dans des actions des sociétés minières or. Et pour ceux ayant un profil de risque équilibré et offensif, dont l’horizon d’investissement est long, le mieux est d’opter pour les ETF répliquant l’indice de sociétés aurifères. L’indice FTSE Gold Mines en est un parfait exemple.

Néanmoins, les cours sur l’or sont au sommet. Il me semble plus prudent d’attendre des cours plus bats et ne pas acheter au plus haut! Acheter quand les marchés financiers ont bien repris sera sans doute une meilleure stratégie.

investir forêt

B. Les forêts

Ce n’est pas l’actif auquel on pense le plus quand on parle d’investissement à réaliser durant une crise financière, économique et sanitaire. Cela est dû à son rendement jugé plus faible par rapport à une bonne partie de ses concurrents, étant seulement de 1 à 3%. Mais son accessibilité en fait un excellent moyen pour diversifier son patrimoine, 5 000 euros étant suffisant pour y investir. À ceci s’ajoute le fait qu’il présente un risque réduit pour les investisseurs et soit décorrélé des autres actifs.

La forêt constitue par ailleurs un investissement d’avenir, même si en France, elle constitue encore une ressource sous-exploitée. En effet, la prise de conscience sur la nécessité de sa préservation est de plus en plus accrue, d’où l’existence de nombreuses contraintes énergétiques et réglementations la concernant.

Investir dans un groupement forestier constitue ainsi en quelque sorte un engagement dans la protection des forêts en contribuant au financement de leur entretien, mais pas un placement qui génèrera de gros rendements (on parle de 2% par an).

Rien ne vous empêche d’opter pour la manière la plus traditionnelle pour l’investissement dans les forêts, celle qui consiste à acquérir en direct une forêt. Cette option implique cependant plus de contraintes liées notamment à son entretien, à son suivi dans le cas où elle est louée pour la pêche ou la chasse et au paiement des taxes et autres contributions. Ce qui n’est pas du tout facile. Heureusement, il est possible de s’en défaire en optant plutôt pour l’investissement dans un groupe forestier.

Rappelons par ailleurs que cet investissement est de plus en plus encouragé par l’État qui accorde un certain nombre d’avantages, notamment fiscaux, aux personnes qui s’y mettent, en ne citant que la réduction d’impôt sur le revenu et une l’exemption de l’Impôt sur la Fortune Immobilière.

vin rare

C. Le vin

Dans ce contexte de crise financière et économique qui fragilise le monde, le vin fait également partie des actifs sur lesquels miser pour sécuriser son patrimoine. Au cours de l’histoire en effet, il a toujours prouvé qu’il est une véritable valeur refuge quand les marchés perdent leur dynamique.

Ainsi, en 2008, son plus célèbre indice, Winedex a pu connaître une hausse de 124%, alors que le CAC40, lui, vient de baisser de 22%. Le Lafite-Rotschild de Pauillac, qui n’intéressait réellement pas les investisseurs occidentaux, a même connu une progression de son cours de plus de 2800% entre 1990 et 2010, et ce grâce à l’engouement de plus en plus important des Chinois pour le vin français. Autre exemple de réussite, la vente aux enchères d’une bouteille de Romanée-Conti de 2000 acheté pour 3000 euros environ a même donné la possibilité pour un investisseur de gagner 17 146 euros. Son statut de valeur refuge, le vin le doit surtout à plusieurs de ses atouts, dont sa raréfaction et sa bonification avec le temps.

En général, il existe quatre canaux d’investissements dans le vin.

Le premier est la méthode traditionnelle, qui consiste à investir dans cette boisson soi-même en direct. Cela nécessite d’avoir une cave digne de ce nom pour une meilleure conservation des bouteilles, dans l’attente que leurs prix remontent. Pour y trouver de la réussite, il faut privilégier notamment les noms qui rassurent les potentiels acheteurs, comme ceux des grands crus de Bordelais et de Bourguignon. On n’a tout de même pas toujours à dépenser de débourser 5000 euros, voire plus, pour une seule bouteille, comme un Chateau Lafite Rothschild Pauillac. Pour les néophytes, le mieux est de miser sur les super seconds, notamment ceux de Bordeaux, qui sont même accessibles à partir de 24 euros, voire moins. Le Blason d’Issan de 2014 et Le Marquis de Calon Ségur 2016 en sont des parfaits exemples.

Car avoir une cave à vin chez soi implique de se soumettre à un certain nombre de contraintes, de plus en plus d’entreprises proposent aux investisseurs dans le vin la gestion de leur cave. Ce sont elles qui s’occupent donc, pour le compte de ceux-ci, le choix des vins ayant un potentiel de hausse de prix, du stockage direct de leurs vins dans leurs caves et du suivi de l’évolution du marché avant de les en informer. En contrepartie, les investisseurs devront verser mensuellement une somme fixée à l’avance de l’ordre de 50 euros environ.

Les investisseurs qui veulent une possibilité de miser sur les vins comme avec les marchés des actions peuvent se tourner vers l’investissement dans le vin papier, en souscrivant dans des parts de fonds d’investissement dans le vin. Ce sont ces fonds qui se chargent de la gestion de la sélection et des transactions. Les plus connus d’entre eux se nomment Ecce Vinum Capital et Uzès Grand Crus.

Les investisseurs pourront aussi opter pour un investissement dans un groupement foncier viticole.

investir whisky

D. Les spiritueux : whisky rare

Comme pour le vin, l’investissement dans le Whisky peut se faire soit directement, soit via une cave en ligne, soit à travers un fonds d’investissement. Mais pourquoi investir dans ce spiritueux pendant cette crise économique et financière ? Car il s’agit du wisky nouvel or des investisseurs pour reprendre les mots employés en 2017 par un journaliste de Les Echos.

Force est en effet de constater que depuis quelques années, le Whisky a vu sa valeur augmenter d’une manière exponentielle.

Et cela vaut notamment pour les bouteilles en éditions spéciales et limitées des grandes marques du domaine. Ce qui fait donc que lors d’une vente aux enchères de 2019 dans la capitale anglaise, une « The Macallan Fine & Rare 60 Year Old 42.6 ABV 1926 » a pu être attribuée pour un montant de 1,7 million de dollars. Cela étonnait beaucoup pour une bouteille qui devrait coûter, à l’achat, 400 000 à 510 000 euros. Entre 2014 à aujourd’hui par ailleurs, la valeur du Whisky Bowmore de 1964 a passé d’à peu près 5000 à plus de 22 000 euros. Les nouvelles marques émergentes ne sont pas en reste avec une bouteille qui a pu être vendu 100 000 euros lors d’une vente aux enchères à Hong-Kong.

Les investisseurs qui ne disposent pas d’un budget de plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’euros devront donc renoncer à l’investissement dans le Whisky ? La réponse est non, car même en investissant dans « Whisky de tous les jours » de type Taiwan Kavalan, Canadian Crown Royal ou Amrut Indian, les perspectives de réaliser des plus-values liées à une revente dans le futur pour un prix 3, 4 ou 5 plus élevé resteront virtuelles. Ainsi, en achetant un KAVALAN Concertmaster Port Cask Finish 40% de 44 euros, il est possible d’espérer en revendre à plus de 200 euros dans 5 ou 10 ans, et même plus.

C’est surtout sur les bouteilles de plusieurs milliers d’euros que le potentiel pourra être le plus grand : n’oubliez jamais que ces bouteilles seront bus par des personnes fortunés qui accepteront d’en payer le prix.

Ma chronique BFM sur le whisky rare :

comment construire maison autonome

E. Disposer d’une maison autonome ou à la campagne

Depuis le début de la pandémie de Coronavirus en France, on observe un phénomène d’exode urbain massif.  En effet, un certain nombre de Français ont opté pour un confinement dans leur résidence secondaire, loin des brouhahas de la ville et surtout des foyers de la maladie, car reconnaissons-le, la plupart des patients en traitement actuellement sont des citadins. Il n’y a rien de mal à avoir une maison en ville et à investir dans l’immobilier en Bulgarie ou dans un autre pays exotique. Cela est même encouragé, mais il ne faut pas oublier qu’en cas de crise économique, financière et sanitaire comme celle qui se passe actuellement, l’ambiance en milieu urbain est souvent pesante et les frontières entre pays sont fermées. Il n’y a donc d’autres meilleures solutions pour se mettre à l’abri que de s’offrir un base-camp en périphérie d’une agglomération ou en pleine zone rurale. Ce qui implique donc la nécessité de s’acheter une maison autonome ou une maison de campagne.

Pour les plus courageux, je vous invite à découvrir la chaine Youtube « L’archi pelle » où vous apprendrez à construire votre propre maison autonome, un parcours long et chronophage!

Rappelons que depuis un certain temps, les promoteurs immobiliers sont de plus en plus nombreux à proposer des biens immobiliers autonomes en énergie et ayant leurs propres potagers pour s’assurer d’une indépendance presque totale de leurs occupants.

Nombreux sont les habitants en milieu urbain qui s’insurgent contre leurs congénères qui ont quitté la ville pour la campagne depuis le début de la crise s’estimant qu’il s’agit d’un réflex des seuls privilégiés économiques. Pourtant, ce phénomène n’est pas unique, la haute société romaine ou grecque antique étant habituée à se réfugier en dehors des grandes villes quand leurs cités sont en proie à des attaques de diverses natures. Actuellement par ailleurs, il touche presque toutes les couches sociales de la population française.

Être conseillé par une gestion de patrimoine indépendant

cgp indépendant

Maintenant qu’il connaît sur quels actifs miser et que faire pour mieux se préparer à l’aggravation de cette crise financière et économique, l’investisseur ne devra pas effectuer ses futurs investissements sans avoir établi une stratégie de placement adapté.

Face à la crise Coronavirus et la crise financière attenante, il me semble nécessaire d’établir un bilan patrimonial avec l’aide d’un conseiller en gestion de patrimoine indépendant.

À l’instar d’un notaire, d’un avocat ou d’un expert-comptable, ce professionnel à mi-chemin entre les conseillers patrimoniaux des réseaux bancaires et les gestionnaires de fortune des banques spécialisées a pour vocation de fournir des conseils précieux relatifs à toutes les questions liées au patrimoine. Grâce aux informations que son client lui fournit concernant son revenu, ses biens, ses dépenses, ses crédits et dettes en cours, ses objectifs et sa situation familiale, il pourra effectuer une analyse détaillée concernant son patrimoine. Ce n’est qu’après qu’il lui fera savoir s’il pourra s’engager sur la voie de diversification de ses actifs en fonction de ses besoins patrimoniaux et qu’il définira et concevra son projet d’investissement.

Grâce à ses expertises dans l’univers financier, le conseiller en gestion de patrimoine indépendant promet à son client un meilleur accompagnement dans ses démarches pour investir avec parcimonie en période de crise.

Son statut d’indépendant lui donne, de plus, la possibilité d’avoir accès à de différents supports financiers.

La réalisation du bilan patrimonial par le conseiller en gestion de patrimoine indépendant comprend 3 phases :

  • Phase d’inventaire au cours de laquelle il y aura établissement d’une liste de tous les éléments à disposition concernant le client. Ce dernier devra ainsi transmettre au conseiller un certain nombre de documents comme les actes de donation, les avis d’imposition, les relevés de compte et les pièces relatives à l’épargne.
  • Phase de diagnostic patrimonial qui devra prendre en compte des données liées aux liquidités, aux épargnes à long terme sans risque et au patrimoine immobilier locatif ou d’habitation.
  • Comparaison des catégories et de leur importance avant un début effectif des investissements en considérant les conseils de l’expert en gestion de patrimoine.

Ma chronique BFM sur la conseiller en gestion de patrimoine indépendant :

Conclusion sur la crise financière et les solutions

Comme vous pouvez donc le voir, il vous est possible de sortir indemne de la crise financière et économie du coronavirus (ou des futures crises) en sachant protéger votre argent sur les bons actifs et votre famille.

Il vous suffit, pour cela, de tirer les leçons des crises précédentes et de miser notamment sur les actifs tangibles comme :

  1. l’or si les cours baissent car l’or est au sommet,
  2. la forêt si vous acceptez peu de rendement,
  3. le vins si vous savez choisir les bonnes bouteilles face à une offre très forte,
  4. les spiritueux rares (SURTOUT) si vous comprenez la rareté des flacons, si vous avez du temps (5 ans au moins) et que vous gagneriez de l’argent car les grands de ce monde se feront plaisir et payeront le prix fort pour ces flacons ou encore,
  5. Une maison autonome pour vous mettre à l’abri de la crise sanitaire : avec celle-ci, le mieux pour vous et votre famille sera de vous écarter des zones urbaines, constituant les foyer de la pandémie, et d’attendre que celle-ci soit endiguée dans votre maison autonome ou maison de campagne. Avec une bonne connexion internet, de l’eau, de l’électricité et un jardin, le temps passera plus vite tout comme la crise, espérons le. Je ne peux recommander que de trouver des solutions « clé en main » car c’est un sujet complexe et chronophage à mettre en place.

Surtout pour avoir les bonnes stratégies  n’oubliez tout de même pas de tenir compte des avis d’un conseiller en gestion de patrimoine indépendant!

Pour les sceptiques ou encore dans le déni : je ne peux que vous invite à lire ou relire les raisins de la colère de John Steinbeck.

N’attendez pas la fin du confinement pour réagir…

Mes services

Bilan patrimonial unique et confidentiel

Immobilier international

Expatriation et retraite à l’étranger

Qui suis-je

Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

Dans la Presse

S'abonner à ma newsletter

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

Articles récents

3 étapes. 1 idée forte. Votre patrimoine.

Depuis plus de 20 ans, j'accompagne mes clients dans la gestion de leur patrimoine.

Mon approche est simple : vous permettre de Construire, Protéger et Transmettre votre patrimoine en toute sérénité.

Contactez-moi

Vous désirez faire croître votre patrimoine?

N'hésitez pas à me contacter afin de déterminer comment je peux vous aider à construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité.

+33 9 77 19 82 80

« * » indique les champs nécessaires

Je dispose de + de 100 000 euros d'épargne.*
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

Pin It on Pinterest

Share This