Les journaux en parlent, les économistes tentent d’expliquer et les particuliers s’interrogent sur leur argent. Depuis le début de l’année, les marchés européens perdent en moyenne plus de 40% de leur valeur.
Les questions “fusent” :
Que se passe t il avec le monde de la finance mondiale, pourquoi a ton prêté à des ménages américains non solvables qui ne pourraient rembourser leurs emprûnt immobiliers?
Pourquoi a t on titrisé ou “saucissonner” leurs dettes “subprime” dans des placements obscurs (abs, cds…) détenues par de nombreuses sociétés financières à travers le monde?
Et enfin, où allons nous : concrètement, en tant qu’investisseur privé, dois-je rappatrier mes placements sous mon matelas?
Les faits sur le blog gestion de patrimoine :
Voilà plus d’un an, on découvrait que l’immobilier américain était à bout de souffle.
Après l’éclatement de la bulle technologique, le système capitaliste cherchait un nouveau moyen pour relancer la machine. La solution est venue avec les USA qui ont eu l’intelligence sous l’ère du président de la FED Alan Greenspan de rendre le loyer de l’argent attractif : des taux bas permettant de s’endetter à moindre coût et d’acquérir un bien immobilier qui pourrait être revendu ensuite, avec une belle plus value.
Les sociétés financière (20 à 25% des Indices européennes) connaissaient leurs moments de gloire, les banquiers d’affaires ont accumulés les bonus, on les estimes à plus de 90 Mds de dollars (selon Mr Daniel COHEN professeur d’économie à Paris I Panthéon-Sorbonne).
Le FMI a estimé à 1000Mds de $ les pertes occasionnées du fait des subprimes dont 650 Mds de $ pour les banques et les compagnies d’assurances.
L’avenir et vos placements?
Nous sommes dans un monde qui crée de la richesse, les prévisions du FMI tournaient autour de 4% de croissance mondiale en 2008. Nous rentrons pour 2009, dans une période de recession avec l’OCDE qui prévoit -0,5% de croissance des richesses.
Le monde et les rapports de force changent : des dizaines de milliards de $ sont détenus par des fonds souverains (Chine, pays de l’OPEP…). Pour eux, des opportunités vont se présenter : prendre des parts dans nos fleurons de l’économie des pays développés (à l’image d’un Arcelor-Mittal).
De nombreuses valeurs du CAC40 se payent à leur niveau de trésorie : des niveaux les plus bas depuis plusieurs années.
Le Trésor Américain annonce la nationalisation de rehausseurs de crédit ou encore d’AIG premier assureur mondial. Il redonne confiance aux marchés évitant ainsi, l’effet domino des faillites bancaires massives.
Conclusion :
Une fois de plus en gestion de patrimoine : on doit distinguer ceux qui paniquent et ceux qui auront la lucidité de garder leurs objectifs sur la durée.
A moins de croire à un tsunami et à la fin du monde, c’est perdre plus de 40% de la valeur de ses placements actions depuis le début de l’année.
Là encore, on doit faire abstraction à la psychologie court terme si on cherche un placement : quand tout le monde perd, il y a toujours des gagnants. L’épargnant aujourd’hui ne doit pas être à nouveau “le didon de la farce” et céder à la panique en donnant ses actifs financiers dévalorisés aux prédateurs qui ont du cash aujourd’hui pour les acheter.
Acceptons de patienter, pour mieux rebondir dans l’avenir!
C’est la crise de la sphère financière mais en aucun cas celle de tous les entrepreneurs que l’on doit aider à créer et innover.
L’Etat joue et devra jouer un rôle déterminant pour relancer l’appareil économique : en soutenant la demande globale, en aidant les entreprises et surtout en rentrant dans le capital des banques (comme ce fut le cas par le passé au Japon et en Suède) pour stopper les excès des banquiers.
Internaute, épargnant curieux pour vos placements mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS