On peut dire que l’embellie continue sur les marchés financiers en ce mois de mars 2012.
En gestion de patrimoine, on nous apprend à diversifier nos actifs financiers. En gros, c’est la règle qui consiste à éviter de tout mettre dans le même panier (bien souvent du bons sens).
Quand vous voulez affronter les marchés financiers et cherchez à améliorer la rentabilité de vos placements pour 2012 : vous devez évaluer le risque.
J’ai eu l’occasion sur le blog gestion de patrimoine dans un précédent article de définir ce que pouvait être le risque au travers de la volatilité : cliquez ici.
Où en est on en terme de risque si on prend par exemple le CAC40?
Sur ce graphique, vous voyez en vert que le risque exprimé par le VIX sur le CAC40 ne cesse de baisser depuis le mois de janvier 2012 alors qu’en noir le CAC40 ne cesse de monter (on dépasse les +10% à mi mars 2012).
Vous voyez également à quel point la volatilité a augmenté dépassant les 40 avec la perte de la note AAA des USA et les problématiques de la Grèce durant l’été 2011.
On est donc, semble t il, à un moment où il va falloir se demander si la volatilité donc le risque pourrait repartir sur des points bas.
Si on regarde les fonds de placement OPCVM SICAV disponibles en assurance vie et comptes titres pour 2012 en France (source : quantalys)?
Déjà, ils existent peu de fonds disponibles, j’ai pris les plus connus pour le particulier (la liste n’est pas exhaustive) : ils sont proposés par Amundi et la CCR.
On pourrait presque dire que pour ces fonds quand on a peu de risque, on a peut de performance si on veut jouer la volatilité comme outil pour faire de la performance.
Néanmoins, soyons contrariants un instant, si on estime que les marchés pourrait connaître à nouveau du risque compte tenu de l’environnement actuel : risque sur les dettes souveraines, peut être des risques géopolitiques au moyen orient…
Pourquoi ne pas envisager que cela pourrait être un point d’entrée en diversification?
Regardez CCR long Vol R, vous voyez bien que sur un an, le fonds a dégagé de la performance.
En conclusion,
oui, à court terme les marchés financiers sont moins risqués, on a retrouvé de la confiance avec l’injection monétaire massive des banques centrales, la bonne santé probable de l’économie américaines, la crise grecque mieux “contrôlée”…
Que va t il se passer dans les prochains mois?
C’est peut être là qu’il faut tenter, peut être avec les outils sur la volatilité, de trouver des satellites dans un portefeuille diversifié. Cela reste complexe à surveiller, à comprendre mais c’est à étudier.
J’ai bien peur que la recherche de rendement en gestion de patrimoine soit un travail toujours plus complexe dans les années à venir.
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS
