Quelle merveilleuse semaine sur le blog gestion de patrimoine, en France et sur les marchés financiers. Les visiteurs, les indices s’envolent avec les impôts!
Peut-on parler de rebond technique sur les marchés financiers durant cette première semaine de la rentrée : sans doute.
Les opérateurs rentrent de congés et le CAC40 gagne 1,08% sur la semaine. Pendant ce temps, la banque centrale européenne ne remonte pas ces taux (elle pourrait les baisser) après la dernière intervention en date de Mario Draghi le gouverneur financier de la BCE.
Pendant ce temps, le gouvernement Hollande tente de trouver quelques euros en “scalpant” les niches fiscales pour combler le trou abyssal de la dette publique française.
Elle représente tout de même plus de 1870 Milliards d’euros, une “bagatelle”…
Que bilan retenir de cette semaine?
Sur le blog gestion de patrimoine, j’ai parlé du merveilleux métier de conseil en gestion de patrimoine :
j’ai fait le point sur le modèle économique fragile des conseillers en gestion de patrimoine cliquez ici
J’ai évoqué les experts en placement “bronzage”, ces stars du “brasage de vent” ICI.
Je me suis aussi penché sur les solutions pour avoir plus de 1,25% avec l’argent de son livret A cliquez ici
Je vous laisse découvrir les autres articles sur la gestion de patrimoine en première page.
Pendant ce temps là : que se passait-il avec nos impôts en cette rentrée?
Il semble que notre gouvernement adoré cherche à “racler les fonds de tiroir” pour combler ses dettes :
j’avoue avoir été marqué par les futures idées de nos élus : toucher la niche fiscale des frais de scolarité qui aide les ménages français et s’attaquer aux mutuelles de groupe pour notre santé.
Education, santé : je croyais que c’était les fonctions de base que devait défendre un Etat? On parle de fonctions régaliennes pour les puristes.
Je vois mal les ménages français appréciés la fin de ces niches fiscales. Pourquoi ne s’attaque-t-on par exemple aux coûts de fonctionnement des collectivités territoriales ou encore ne décide-t-on pas d’accélérer les économies d’échelle pour réduire les coûts du poids de l’Etat?
Je m’égare sans doute mais je trouve que les symboles négatifs de la suppression de ces niches fiscales à plus d’impact contre le gouvernement que d’effets positifs sur nos dettes (on parle d’une économie d’1,5 mds d’euros tous les ana).
Et les marchés financiers?
Ils remontent, c’est un fait. Les indices US sont à leurs plus hauts. Tout va bien semble-t-il tant que la FED rachète tout et son contraire au rythme de 85 milliards de dollars par mois. le monde financier est merveilleux! Alors oui, elle calmera ses achats bientôt mais ,pendant ce temps, les marchés actions montent.
L’indice des valeurs technologiques le NASDAQ, à plus de 21% depuis le début de l’année, gagne encore 1,31% cette semaine.
Il semble même qu’on tente d’oublier la crise en Espagne avec des chiffres économiques moins pires qu’auparavant. On assiste à une hausse de l’indice boursier espagnol IBEX de plus de 2% sur la semaine.
Selon le journal le Monde, nous sommes au sixième mois consécutif de baisse du chômage : “31 chômeurs de moins qu’en juillet. En chiffres corrigés des variations saisonnières, le nombre de chômeurs baisse de 13 700 personnes, à 4,87 millions d’inscrits.”
31 chômeurs en un moins? Ce chiffre me laisse perplexe, sur 47 millions d’habitants (source google), seulement 31 en moins? C’est vraiment peu.
Bref, tout va mieux en Espagne, avec un jeune sur deux de moins de 25 ans sans emploi…
Pourtant, pour revenir vers le monde financier, si tout le monde croit que les marchés actions sont l’eldorado, il y aurait un doute car l’or s’approche à nouveau des 1400 euros et gagne plus de 7,9% sur un mois (source : boursorama.com).
Que conclure?
Après un été ensoleillé, nous retrouvons le bonheur des impôts et du chômage.
Si vous faisiez de la gestion de patrimoine et que vous prenez vos affaires en main : vous vous rendez compte qu’il fallait investir sur des actions (à part les actions émergentes) depuis le début de l’année pour gagner de l’argent, en tout cas plus que les 1,25% du livret A à son plus bas historique.
La fête se termine-t-elle sur les marchés financiers?
C’est sans doute la grande question que se pose les gérants à la rentrée : soit ils vont faire de la rotation de portefeuille en achetant ce qui n’a pas monté soit ils vont commencer à protéger leurs plus values pour leurs bonus de fin d’année.
Retour à la réalité fiscale?
En ce mois de septembre, une chose est certaine les impôts vont continuer à monter ne serait-ce qu’indirectement car nous sommes encore en pleine crise de la dette.
En cette nouvelle rentrée : “les impôts, c’est maintenant!”