Un placement sur le Japon a t il du sens en Juin 2012?
C’est une question sur lequel je voulais me pencher sur blog gestion de patrimoine ce soir.
Le Japon est accessible dans des opcvm ou fonds de placement en comptes titres et en assurance vie.
Comme toujours la crise en Espagne et la crise de l’euro est une réalité mais, raisonnables, vous n’allez pas mettre toutes vos économies vers le napoléon or.
Je me suis penché sur une étude réalisée par Pictet (fonds japanese equity opportunities) pour voir l’attrait éventuel sur un placement dans des sociétés japonaises réalises en assurance vie ou en compte titres.
Pictet tente d’analyser la valorisation des entreprises japonaises pour voir si elles sont bons marchés.
En premier, ils pensent que l’inflation est entrain de repartir tout comme le crédit :
“L’inflation japonaise est remontée au-dessus de zéro, et l’anticipation d’inflation* à 5 ans est positive également, alors qu’elle était de -2.50% en 2009. Les marchés actions détestent la déflation : une inflation négative maintient de fait un taux réel positif. Dans ce cas, l’efficacité des politiques monétaires, aussi accommodantes soient elles, est limitée, et la croissance stagne. Le Japon a fait l’expérience de cette situation pendant 20 années, et les investisseurs ont délaissé ce marché, aujourd’hui encore massivement sous-valorisé. Pourtant, la situation a sensiblement évolué. Au cours de ces dernières années, les banques ont pu assainir leurs bilans et peuvent maintenant augmenter leurs crédits. Les salaires progressent et les ménages empruntent. Gage de la sortie de la déflation, le montant des crédits accordés au secteur privé est de nouveau en croissance et le prix du foncier se stabilise. La machine économique peut repartir et la principale raison de la sous-valorisation du marché actions a ainsi disparu.”
En second lieu, pour 2012, la croissance au Japon devrait être à 2,6% et à plus de 4% en glissement annuel :
“La reprise du crédit soutient la consommation, et la croissance économique devrait s’établir à un niveau de 2.6% cette année, supérieure à celle des Etats-Unis et de l’Europe. La demande domestique a encore du potentiel : les budgets de la reconstruction post-Fukushima ont été peu utilisés. De plus, les enquêtes montrent que les petites entreprises sont confiantes dans leurs perspectives. Exportateur net, le pays sera modérément sensible à une aggravation de la crise européenne; la part des pays développés dans les exportations du Japon, qui était de 50% en 1990, n’est plus que de 15% aujourd’hui. ”
Ensuite, les changes ne devraient pas impactés fortement la marge des entreprises japonaises, celles-ci ont également la rentabilité de leurs capitaux propres la plus élevée au monde.
Pour conclure,
il semble que la trésorerie des entreprises nippones, le phénomène des fusions acquisitions au Japon et le fait que nombreuses entreprises qui sont délaissées par les investisseurs puissent être une mine à opportunité.
J’ai presque envie de caricaturer en vous disant : voulez vous investir dans les entreprises espagnoles ou japonaises en 2012?
A méditer…