Et voilà, tout le monde y vient, les sociétés de gestion commencent à prévenir l’investisseur sur la fin de l’eldorado sur la dette d’entreprise en 2012.
Ce soir, c’est Fidelity, une société de gestion réputée à l’international qui nous informe de l’intérêt de se diversifier sur la gestion obligataire. Au-delà, de sa volonté de mettre en avant un fonds opcvm flexible FF – GLOBAL STRATEGIC BOND FUND intégralement investi sur des actifs obligataires internationaux : dettes privées, souveraines, indexées sur l’inflation, émergentes et à haut rendement :
Cela me conforte dans l’idée d’aller voir ailleurs que les fonds corporate classiques pour trouver encore un peu de rendement : j’ai eu l’occasion de parler sur le blog gestion de patrimoine du high yield européen par exemple cliquez ici.
Quels sont les arguments de Fidelity pour proposer des fonds opcvm quand on fait de la gestion de patrimoine?
Selon le gestionnaire d’actifs : “la gestion obligataire tient beaucoup du jeu d’échec. Les outils diffèrent, les méthodes convergent et la philosophie reste la même. Elle tient en deux séquences : une phase stratégique qui concerne l’évaluation globale de la position et l’établissement de plans à long terme, et une phase tactique qui permet les réalisations de manœuvres immédiates qui découlent des éléments stratégiques mis en place (…).”
On voit déjà que la gestion obligataire se complexifie. Ensuite, le gestionnaire met en avant les actions de la Banque centrale dans un jeu d’echecs sur les classes d’actifs. Il va falloir savoir bien arbitrer : “les marchés sont également les spectateurs de la partie en plusieurs coups qui se déroule aujourd’hui. L’un avance ses pions, l’autre les siens. Les investisseurs en quête certaine de rendement et n’assimilant plus véritablement les obligations gouvernementales américaines et européennes au taux sans risque pourraient désormais se laisser séduire par les autres parties qui se jouent déjà sur la dette Corporate et High Yield ou sur les obligations émergentes. ”
Que conclure?
Pour trouver du rendement dans un placement, l’investisseur devra aller sur la dette émergente en acceptant le risque de change mais aussi se pencher vers le high yield un segment de dettes d’entreprises bien plus risquées.
Vous ne voulez vraiment toujours pas des actions? C’est pourtant si simple à comprendre…
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS