Vous voulez acheter des bitcoins mais vous ne savez pas comment faire ? Vous pensez que l’achat des monnaies virtuelles est exclusivement réservé aux geeks ?
C’est complètement faux !
Dans ce guide, nous allons étudier comment acheter des bitcoins, les pièges à éviter, les risques d’investir dans des crypto-monnaies ainsi que les arnaques à éviter.
Disclaimer : ATTENTION, ce guide ne constitue pas un conseil en investissement. L’investissement ou le trading des monnaies virtuelles est très risqué. Un investissement dans une crypto-monnaie comporte un risque de perte de capital. Pour le développement d’une stratégie d’investissement personnalisée, je vous invite à me contacter. Je suis expert en gestion de patrimoine avec plus de quinze années d’expérience dans le domaine de la gestion de patrimoine.
Le guide pour acheter des bitcoins
Investir dans des bitcoins (ou dans d’autres cryptocurrencies) peut être assez compliqué. On vous explique tout dans ce guide : comment acheter en toute sécurité des bitcoins, comment les stocker, les plateformes les plus utilisées (avec procédure KYC).
Avant d’acheter des cryptocurrencies, ce que vous devez savoir ?
Pour acheter des bitcoins, vous aurez besoin d’une connexion Internet de qualité (Adsl, Fibre), d’un compte ouvert dans une plateforme d’échange de crypto-monnaies, de documents d’identification personnels, ainsi que d’une méthode de paiement. La plupart des plateformes d’échange autorisent de nombreuses méthodes de dépôts : virement bancaire, paiement par carte bancaire (Visa, Mastercard).
Il est préférable, et c’est même recommandé, de détenir un portefeuille dédié qui sera destiné à stocker vos crypto-monnaies en dehors de la plateforme d’échange. C’est pour des raisons de sécurité. Chaque portefeuille dédié est rattaché à une adresse publique (une clé publique) et une clé secrète. La clé publique est affichée sur les réseaux Internet en clair, et cette clé publique est strictement rattachée aux éventuelles transactions effectuées à partir du portefeuille de crypto-monnaies. Pour autoriser une transaction, le propriétaire du portefeuille doit utiliser sa clé secrète. Une personne malintentionnée qui aura ainsi accès à cette clé secrète peut ainsi autoriser des transactions à partir du portefeuille, et détourner ainsi les sommes déposées sur le portefeuille.
ATTENTION : Les comptes d’échanges sont régulièrement la cible de cyber attaques. Il convient de faire preuve de la plus grande prudence vis-à-vis de ces plateformes d’échanges. Le portefeuille de crypto-monnaies doit impérativement être stocké et sécurisé sur un support annexe.
Si vous achetez des crypto-monnaies, il faut impérativement éviter de stocker ces monnaies digitales sur un support non sécurisé. Vous devez utiliser une connexion Internet sécurisée pour l’achat de ces crypto-monnaies. Pas de connexion partagée. Pas de connexion de type WIFI publique. Sécuriser le réseau informatique avec un Firewall matériel comme ce Firewall ZyXEL USG 60W.
Pour l’achat de crypto-monnaies sur une plateforme d’échange, veillez à utiliser un mot de passe sécurisé et idéalement une authentification à double facteurs. N’utilisez pas de mot de passe simple, mais plutôt un mot de passe long, complexe et alphanumérique avec une combinaison de chiffres, lettres et caractères spéciaux.
C’est également une très mauvaise idée de se vanter de détenir des sommes importantes de crypto-monnaies dans votre entourage. Une connexion Internet de type privée est facilement piratable par un hacker expérimenté. Si un hacker connaît l’existence de votre portefeuille, cela pourrait l’inciter à vous pirater et vous dérober la clé secrète rattachée à votre portefeuille de crypto-monnaies.
Tout le monde peut consulter l’historique complet des transactions : le montant transféré, l’adresse publique d’origine et l’adresse publique de destination. C’est le principe de la Blockchain.
Alors bien sûr, chaque transaction est 100% anonyme. L’historique ne dévoile pas les propriétaires des portefeuilles.
Mais en revanche on peut tout à fait librement consulter le solde de n’importe quelle adresse publique rattachée à une transaction. Un peu comme si n’importe quelle personne pouvait consulter librement votre compte bancaire, sans toutefois connaître l’identité du propriétaire.
C’est plutôt gênant !
On ne peut pas identifier la personne à l’origine de la transaction ou le détenteur d’un portefeuille de bitcoin, mais en revanche si le portefeuille est rattaché à une plateforme d’échange KYC, cette plateforme connaît l’identité de la personne qui a ouvert le compte. Le FBI a démontré dans le passé sa capacité à remonter jusqu’au propriétaire d’un compte en cas de transactions illégales.
Ne vous attendez pas donc pas à un anonymat 100% garanti !
Ce manque d’anonymat pourrait devenir problématique dans le futur en raison de l’évolution de la législation en rapport avec les crypto-monnaies. L’État français n’interdit pas, à l’heure actuelle, l’achat et la vente de crypto-monnaies.
Mais sachez néanmoins que dans le monde, la régulation et l’encadrement des crypto-monnaies évoluent.
On doit s’attendre à une législation de plus en plus stricte.
Le conseil des gouverneurs de l’Union Européenne planche actuellement sur le développement d’un Euro 100% numérique. Ce sera sans doute l’occasion de mieux encadrer ce secteur.
La 1ére étape : Choisir une plateforme pour acheter des bitcoins
En vous inscrivant sur une plateforme d’échange, il vous sera possible de négocier des crypto-monnaies. Vous pourrez alors acheter, vendre et transférer des crypto-monnaies.
A l’heure actuelle, la plupart des plateformes d’échanges populaires sont centralisées et requièrent donc une vérification d’identité. Je pense notamment à Coinbase, Kraken, Gemini ou encore Binance.
Pour des raisons de sécurité : utilisez plutôt une plateforme d’échange qui vous permet de rapatrier vos crypto-monnaies vers votre portefeuille personnel. C’est une très mauvaise idée de stocker l’ensemble de votre portefeuille de crypto-monnaies sur votre plateforme (risque de piratage ou de détournement).
Il existe de nombreuses plateformes en ligne. Certaines sont régulées par les autorités de marchés, et d’autres au contraire sont totalement décentralisées ou installées dans des paradis fiscaux à l’abri de toute régulation.
Le principe du Bitcoin, et de toutes les crypto-monnaies, repose sur l’idée de décentraliser totalement le marché. Éliminer toute trace de régulation. De nombreuses plateformes d’échange vous permettent encore d’acheter et de transférer des bitcoins sans avoir à dévoiler votre identité. Ce sont des plateformes totalement décentralisées. Mais ce sont néanmoins des plateformes non recommandées par les autorités de marchés.
Voici une petite liste non exhaustive des principales plateformes d’échanges :
Coinbase
Coinbase est sur le feu de la rampe ces dernières semaines. Cette société basée dans le Delaware s’est en effet introduite en bourse. C’est la plus grosse introduction en bourse depuis Uber en 2019 aux USA.
La plateforme est spécialisée dans l’achat et la vente de monnaies digitales.
Vous pouvez vous inscrire ici.
Kraken
Kraken est une plateforme spécialisée dans la négociation de crypto-monnaies fondée en 2011. C’est l’une des plus grosses plateformes au monde dans l’univers des cryptos. Son volume d’échange quotidien est considérable : entre 2 et 4 milliards de dollars.
C’est une plateforme qui se destine plutôt à des utilisateurs plus expérimentés.
Vous pouvez vous inscrire ici.
Gemini
Un peu moins connue dans l’univers des monnaies digitales, la plateforme Gemini propose un service d’achat et de vente de monnaies digitales (+40 monnaies digitales).
Vous pouvez vous inscrire ici.
Binance
La plateforme Binance est plus récente que ses concurrentes. Elle a été fondée en 2017. La plateforme est basée à Hong Kong.
Service très complet de négociation de crypto-monnaies. La plateforme se vante d’avoir un volume quotidien de 2 milliards de dollars (+1.4 millions de transactions). C’est une plateforme très populaire dans la communauté crypto.
Vous pouvez vous inscrire ici.
La seconde étape pour acheter des bitcoins : La vérification d’identité
La plupart des plateformes d’échange exigent la vérification d’identité.
Il s’agit de la procédure KYC (Know Your Customer), c’est à une procédure qui consiste pour une institution financière à vérifier l’identité de son client avant d’ouvrir son compte.
Ce sont des procédures courantes dans le domaine bancaire. L’objectif étant non seulement de sécuriser la plateforme en évitant au maximum la fraude, mais également de satisfaire certaines régulations bancaires.
Pour valider votre compte, vous devrez ainsi communiquer certaines informations : document d’identité (carte nationale d’identité / passeport), une preuve de résidence (facture d’électricité, gaz, téléphone fixe) et éventuellement d’autres documents à la discrétion de la plateforme.
Coinbase exige par exemple un document d’identité (le document exigible varie suivant votre nationalité), un numéro de téléphone mobile connecté à un smartphone (afin de recevoir des SMS). Suivant le montant des fonds déposés, Coinbase se réserve le droit de vérifier une fois de temps en temps l’identité des propriétaires des comptes en ligne.
La plateforme Kraken est plus exigeante. Elle demande aux propriétaires des comptes les documents suivants : un justificatif de domicile, un document d’identité (carte nationale d’identité, passeport), la photo du visage et éventuellement d’autres informations suivant votre pays de résidence (les USA doivent fournir le numéro de sécurité sociale ou le numéro ITIN pour les entreprises).
La procédure devient de plus en plus stricte dans le monde. L’objectif est d’éliminer la fraude bancaire. On doit s’attendre à un durcissement de la régulation en vigueur dans l’univers des crypto-monnaies dans le courant des prochaines années.
La Chine a interdit par exemple aux entreprises d’offrir des services d’échanges de crypto-monnaies aux citoyens chinois (source). D’autres gouvernements ont franchi le pas et ont décidé d’interdire la négociation de crypto-monnaies comme la Turquie ou le Nigéria.
La régulation devrait considérablement se durcir dans le futur. On doit s’attendre à un échange automatique d’informations entre les autorités fiscales et les plateformes d’échanges. N’hésitez pas à me contacter si vous avez un important stock de crypto-monnaies et que vous souhaitez des conseils fiscaux.
La troisième étape : la méthode de paiement
Et maintenant que votre compte est ouvert, il faut l’alimenter !
La troisième étape consiste donc à connecter votre compte sur la plateforme d’échange à une méthode de dépôt valide, comme une carte bancaire ou encore un compte bancaire.
Là encore une fois, la procédure varie considérablement d’une plateforme à une autre. La plupart des plateformes autorisent généralement le dépôt via carte bancaire (Visa, Mastercard), mais certaines plateformes offrent des dépôts plus modernes, comme le versement via Paypal, Skrill,…
Avant de déposer des fonds sur votre nouveau compte crypto-monnaie, vérifiez avant tout auprès de votre banque si les dépôts sont autorisés. La plupart des banques commerciales autorisent ce genre de dépôt, mais il est préférable de le vérifier en amont.
Là encore une fois, en cas d’interdiction ou de régulation forte, on doit s’attendre à une nouvelle pression. L’idée sera sans doute, comme pour les sites de paris sportifs, d’interdire en amont les dépôts sur les sites non autorisés par la législation en vigueur.
Au niveau des frais. Une recharge par carte bancaire n’est pas gratuite. Cela est logique. Le processeur de carte bancaire facture la plateforme d’échange, qui répercute donc ainsi les frais directement sur le compte du propriétaire de crypto-monnaies.
Un dépôt classique par virement bancaire est généralement gratuit, mais certaines plateformes peuvent vous facturer jusqu’à 3% par dépôt.
Les dépôts par carte bancaire sont généralement facturés entre 2 et 4% suivant la plateforme.
N’oubliez pas enfin que les plateformes d’échanges facturent également des frais par transaction. Il peut s’agir de frais fixes ou bien variables suivant le montant total de la transaction.
La quatrième étape pour acheter des bitcoins : Dépôt des fonds + commande
La plateforme d’échange s’occupe de tout. Une fois que vous aurez connecté votre méthode de paiement, vous pourrez alors déposer des fonds sur votre compte.
La plupart des plateformes sont modernes. L’ensemble des fonctionnalités est très similaire aux fonctionnalités des courtiers en ligne. On peut acheter et vendre de façon simultanée différentes crypto-monnaies.
Les plateformes offrent différentes méthodes pour passer un ordre : ordre à prix limité, ordre à plage de déclenchement, ordre au prix du marché, stop loss,… Les traders expérimentés reconnaîtront l’ensemble des ordres de bourse traditionnellement offerts par les courtiers en ligne.
La cinquième étape : Stockage sécurisé
Le stockage de la clé privée en dehors d’une plateforme d’échange est indispensable pour assurer la sécurité de vos actifs numériques.
Un portefeuille dédié de crypto-monnaies permet de stocker des crypto-monnaies de manière sûre (à condition de disposer d’une connexion sécurisée et d’un lieu de stockage sécurisé). Cela évite ainsi les risques de détournement ou de piratage. N’hésitez pas à consulter mon point spécial dédié aux risques d’acheter des crypto-monnaies.
Pour un portefeuille de crypto-monnaies important ou pour une détention sur le long terme, il n’est pas recommandé de stocker vos monnaies digitales sur une plateforme d’échange.
Il existe plusieurs options pour stocker vous-même la clé de sécurité privée.
La principale technique de stockage consiste à stocker vos avoirs de crypto-monnaies dans un portefeuille en ligne (Hot Wallet), mais comme nous allons le voir, cette technique comporte des risques indéniables.
La seconde technique consiste à stocker vos avoirs sur un support matériel (la technique du Cold Wallet). C’est une technique recommandée, qui apporte un degré de sécurité supplémentaire non négligeable. Mais c’est néanmoins une technique qui exige certaines compétences en matière informatique.
Hot Wallet : portefeuille en ligne
Le Hot Wallet est comme son nom l’indique un portefeuille chaud. C’est-à-dire un portefeuille destiné à stocker un stock de crypto-monnaies sur le réseau Internet. Le portefeuille est alors accessible de façon directe par un appareil électronique connecté au réseau Internet, comme un ordinateur de bureau, une tablette ou encore un portable. C’est un moyen très simple, très pratique et très rapide d’accéder à votre portefeuille.
En revanche, cette technique de stockage n’est pas sécurisée, d’autant que votre réseau informatique n’est pas totalement sécurisé. Il ne serait pas également très judicieux de vous vanter de détenir des crypto-monnaies dans votre entourage ou sur des forums de discussion.
Des techniques pour sécuriser au maximum ce type de portefeuille existent, comme l’authentification à double facteurs, des mots de passe forts ou encore une navigation Internet sécurisée avec des logiciels mis à jour régulièrement.
En règle générale, il est préférable d’utiliser ce type de portefeuille pour de faibles quantités de crypto-monnaies ou encore si vous avez l’habitude de fréquemment échanger votre stock de crypto-monnaies (c’est-à-dire du trading actif).
N’oubliez pas enfin que vous n’êtes pas réellement le propriétaire direct de la clé privée. La plateforme d’échange qui stocke cette clé privée, et donc ainsi tous les développeurs ayant contribué au développement de la plateforme, peuvent accéder à cette clé privée. Il y a là un risque majeur de détournement de fonds. C’est déjà arrivé dans le passé.
Cold Wallet : portefeuille matériel en local
Le Cold Wallet est considéré du point de vue de la communauté crypto comme un portefeuille froid. C’est-à-dire un portefeuille qui n’est pas stocké sur des plateformes d’échange. Le portefeuille d’avoirs en crypto-monnaies est stocké sur un support annexe (un support matériel accessible en local).
Ce sont des portefeuilles considérés comme hors ligne.
Ces portefeuilles stockent la clé privée sur un support informatique local. La clé privée n’est donc pas dévoiler à une personne tierce, comme la plateforme d’échange par exemple. Le support informatique local peut ne pas être connecté de façon directe au réseau Internet, ce qui accroît encore un peu plus la sécurité informatique du stockage.
Le portefeuille peut être accompagné d’un logiciel afin que l’utilisateur consulte son portefeuille en toute sécurité.
Une clé USB peut également servir d’élément de stockage. La clé USB peut être protégée par un mot de passe sécurisé. Veillez cependant à ne pas perdre ce mot de passe (le développeur Stefan Thomas a révélé avoir perdu l’équivalent de 260 millions de dollars sous forme de bitcoin en perdant son mot de passe sécurisé).
Attention : Le risque zéro n’existe pas en informatique. Si votre support de stockage est corrompu, les pirates peuvent alors accéder à votre clé privée et détourner vos fonds. Le recours à un logiciel ne vous garantit pas une sécurité optimale (le logiciel peut contenir des failles de sécurité).
La clé de sécurité stockée sur un support de dernière génération
Le système Ledger Nano X est un élément de stockage de dernière génération.
L’appareil est élégant. Il est intégré avec une puce électronique qui stocke la clé privée.
L’appareil est accessible à partir d’une application mobile sécurisée. Il n’existe pas d’application pour ordinateur de bureau.
Le portefeuille papier : une technique très sûre
A noter qu’il existe également une autre façon de stocker des avoirs de crypto-monnaies : le stockage sous forme papier. Le stockage matériel offre une sécurité supplémentaire, mais si l’appareil électronique est endommagé, vous pouvez tout perdre.
C’est sans doute la technique la plus sûre.
Elle consiste à imprimer la clé privée sur une feuille de papier toute simple.
La feuille peut être plastifiée, puis stockée dans un coffre-fort sécurisé dans une banque ou même chez vous.
Il est également possible de séparer la clé privée en deux parties. La première partie sera ainsi stockée dans un coffre-fort sécurisé dans une banque, tandis que la seconde partie sera sécurisée dans un autre coffre-fort dans une autre banque.
La technique de stockage sous forme papier est généralement peu pratique. Mais elle est réservée avant tout aux investisseurs long terme, et non pas aux traders expérimentés qui cherchent à échanger rapidement leurs avoirs de crypto-monnaies.
Les techniques alternatives pour acheter des bitcoins
Il existe des solutions alternatives pour acheter des bitcoins, comme nous allons le voir ci-dessous.
Distributeur automatique de Bitcoins ?
Ce n’est pas de la science-fiction ! Certaines sociétés spécialisées dans le monde proposent un service d’achat par distributeur automatique. Il vous suffit d’insérer dans la machine de l’argent liquide, et en échange le service recharge votre portefeuille de monnaie digitale.
La plupart des distributeurs automatiques ne se limitent pas exclusivement à l’achat de Bitcoins. Il est possible d’acheter d’autres crypto-monnaies, tout aussi prometteuse comme l’Ethereum par exemple.
Le site CoinATMRadar recense l’ensemble des distributeurs automatiques de Bitcoins dans le monde.
Une recherche pour la ville de Paris nous indique les résultats suivants :
Les frais sont élevés.
Les marketplaces P2P (Peer To Peer)
Les marketplaces Peer To Peer offrent une solution alternative pour acheter des Bitcoins : il s’agit en quelque sorte d’une plateforme de mise en relation entre les acheteurs et les vendeurs. La mise en relation est directe. Chaque vendeur propose un mode de paiement : Paypal, paiement par carte bancaire, virement bancaire.
Le site LocalBitcoins est une solution 100% online de mise en relation entre les acheteurs et les vendeurs.
ICO : Initial Coin Offering
Le ICO est dans l’univers crypto l’équivalent de l’IPO. Ce nom barbare signifie tout simplement en anglais : Initial Coin Offering, c’est-à-dire une levée de fonds par l’intermédiaire d’une émission de tokens
C’est en quelque sorte l’introduction en Bourse de la monnaie digitale.
Avant de s’échanger librement sur le marché secondaire, chaque monnaie digitale est d’abord introduite sur le marché primaire. C’est l’occasion pour l’équipe de développement de la monnaie digitale de lever des fonds afin de financer le projet.
Ne vous laissez pas éblouir par les promesses marketing. La plupart des crypto-monnaies émises sur les marchés primaires n’ont strictement aucune valeur. Certaines crypto-monnaies sont d’ailleurs basées technologiquement sur d’autres monnaies digitales. Vous serez sans doute surpris d’apprendre qu’on peut potentiellement créer une monnaie digitale en quelques minutes.
L’AMF recommande la plus grande prudence à l’égard des ICO. Un investissement en ICO comporte un risque de perte totale ou partielle du capital.
Le site CoinMarketCap recense la liste des dernières ICO.
Acheter des Bitcoins ou d’autres monnaies digitales ?
Comme nous allons l’étudier dans cet article, je ne considère pas le Bitcoin comme une monnaie d’avenir. Je me trompe peut-être. Mais je vais vous donner mon point de vue.
Le Bitcoin : une monnaie d’avenir ?
Le Bitcoin dévore une quantité considérable d’énergie. Pour chaque transaction sur le réseau Bitcoin, le modèle de consensus Proof Of Work génère une consommation importante. C’est un modèle de consensus plutôt primaire. Il s’agit en quelque sorte d’un système de validation de transaction sur la base d’une preuve de travail.
Estimation de la consommation énergétique annuelle du Bitcoin (selon Statista) :
Je ne pense pas que le Bitcoin sera adopté comme une monnaie internationale acceptée partout pour le règlement de biens et de services. Le nombre de transactions à la seconde est trop limité : seulement 7 transactions par secondaire. A titre de comparaison, on estime que le réseau bancaire Visa gère en moyenne près de 60 000 transactions par seconde.
La seconde couche de l’Ethereum, encore en phase de développement, pourrait en revanche déboucher sur une capacité extraordinaire de 20 000 transactions à la seconde (source).
Le Bitcoin est limité à son statut de monnaie digitale, mais il n’apporte pas de services supplémentaires contrairement à d’autres monnaies comme Ethereum. L’Ethereum (seconde monnaie digitale en mai 2021 selon la capitalisation) offre des services tels que les Smart Contracts, les services financiers et certaines applications annexes.
Enfin, l’autre gros problème du Bitcoin est le poids prédominant de la Chine dans la capacité de Mining. La Chine représente à elle seule près de 65% de la capacité totale de mining de cette monnaie. Ce qui est énorme.
On considère souvent le Bitcoin comme une application totalement décentralisée, mais le poids prédominant de la Chine dans la capacité de Mining, ainsi que le poids de de certaines sociétés chinoises spécialisées dans le Mining me font peur.
La mise en garde d’Elon Musk à l’égard des Bitcoins
Inutile de vous présenter Elon Musk. Le patron de Tesla et SpaceX a récemment décidé de ne plus accepter le Bitcoin comme méthode de paiement valide dans son entreprise Tesla. La raison officielle : une monnaie digitale trop gourmande en énergie fossile.
Il n’a sans doute pas tort.
Investir dans d’autres crypto-monnaies ? Lesquelles ?
Le Bitcoin n’est pas la seule monnaie digitale.
Il existe d’autres crypto-monnaies.
Le marché compte actuellement près de 10 000 monnaies digitales, sans doute beaucoup plus car certaines ne sont pas répertoriées.
La plupart n’ont aucune valeur intrinsèque. Elles n’apportent aucune valeur ajoutée sur le marché. Ce sont souvent de simples escroqueries.
Voici un petit classement des principales monnaies digitales par capitalisation : (source : CoinMarketCap)
Dans cette jungle des temps modernes, comment choisir ? Et d’ailleurs faut-il choisir d’investir dans une crypto-monnaie ?
Je surveille actuellement beaucoup les crypto-monnaies de seconde génération, c’est-à-dire celles qui fonctionnent sur le principe du Proof-Of-Staking. Derrière ce nom barbare se cache en réalité un modèle de consensus basé sur un système de pondération par taille de portefeuille.
Le Proof-Of-Staking c’est l’avenir dans le domaine des cryptos. Un tel modèle de consensus permet de réduire considérablement la consommation énergétique, mais cela accroît également la capacité de prise en charge du réseau informatique (on passe de quelques transactions à la seconde à plusieurs milliers de transactions par seconde). Ethereum planche actuellement sur un projet de migrer vers ce nouveau modèle de consensus.
Pour une stratégie d’accompagnement personnalisée pour acheter des bitcoins ou d’autres monnaies digitales, je vous invite à me contacter.
Conclusion :
Ce guide pour acheter des Bitcoins n’est pas une incitation à investir dans ce type d’actifs. On l’a vu dernièrement, les nouvelles régulations dans le secteur sont fréquentes. Le poids de la Chine dans le Mining au niveau mondial est très préoccupant (65%).
Je pense bien sûr que les crypto-monnaies sont des actifs de long terme. C’est le futur.
La plupart des banques centrales dans le monde réfléchissent activement à l’idée de développer des monnaies digitales nationales, comme la FED ou encore la banque centrale russe avec son projet de Rouble numérique.
Ce n’est pas pour rien.
Mais le gros problème des monnaies fonctionnant sous le système Proof-Of-Work, comme le Bitcoin par exemple, c’est la consommation énergétique. Le Bitcoin dévore plus d’énergie que des pays comme la Norvège, la Belgique ou encore la Suisse (source). Ce mode de consensus limite considérablement le nombre de transactions : le Bitcoin est limité à seulement 7 transactions par seconde. Ce qui est très faible. A titre de comparaison, on estime que le réseau de carte bancaire Visa autorise en moyenne 56 000 transactions par seconde.
On est donc très loin d’une adoption généralisée du Bitcoin à l’échelle mondiale.
D’autres monnaies ont développé un nouveau modèle, que l’on appelle le Proof-Of-Staking. Ce modèle de consensus a des avantages indéniables : une consommation énergétique très faible (jusqu’à 100 fois moins importante) et une très grande capacité de transactions à la seconde.
Des monnaies digitales de troisième génération ont développé un autre modèle de consensus. Un modèle de consensus considéré, de l’avis des experts en cryptos, comme génial. Une quantité quasiment illimitée de transactions à la seconde, un coût de transaction réduit à presque zéro et une consommation énergétique très faible.
N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions sur l’utilité des crypto monnaies. A ce jour, je suis très prudent car si j’aime la technologie, investir dans ces actifs, c’est jouer au casino. Il suffit encore de voir la baisse sur la dernière semaine pour le comprendre. Maintenant, on ne peut pas ne pas regarder les cryptos.
Si vous avez un stock de crypto-monnaies, il existe également des solutions pour investir dans l’activité réelle. Je vous invite à découvrir mon dossier spécialement consacré à l’investissement dans le CrowdFunding.
Je pense que la décentralisation des services financiers ne fait que commencer. On devrait voir apparaître de nouvelles applications financières dans les prochaines années. Mais n’oubliez pas que les crypto-monnaies sont probablement surévaluées dans la période actuelle. Le fondateur d’Ethereum Vitalik Buterin ne semble d’ailleurs pas surpris par la correction sur le marché des cryptos ces derniers jours dans son entretien sur CNN. Il avertit même que la correction actuelle pourrait s’achever d’ici quelques mois.