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Trouver le bon placement ou l’intoxication aux placements?

Publié le 2 octobre 2016 | Dernière mise à jour le 25 octobre 2021
Cyril Jarnias Expert en Gestion de Patrimoine indépendant

Le bon placement : c’est souvent celui qui rapporte le plus avec le minima de risque.

On pense que le placement du voisin, d’un ami, vu dans la presse, sur internet pourra nous correspondre.

On croit que la poule aux oeufs d’or, le bon placement existent et qu’il sera facile à trouver.

Malheureusement, bien souvent par ignorance, convoitise ou précipitation, on achète ce qui convient plus ou moins au voisin ou le produit à la mode du banquier assureur. Mais cette solution n’est pas forcément la plus saine pour notre patrimoine et pire encore…

Je pourrais vous citer une quantité d’épargnants piégés dans des fonds à formule, des biens immobiliers de défiscalisation impossibles à revendre au bon prix… La liste est malheureusement trop longue.

Comment ne pas rentrer dans cette intoxication du mauvais placement et ainsi trouver le  bon placement qui vous correspondra le mieux?


Sommaire pour trouver le bon placement :

1. Les placements en France

2. Pourquoi est-on intoxiqué aux placements : les pièges à connaître?

3. Le couple rendement risque

4. Choisir un placement ou analyser son patrimoine?

5. Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine pour ne pas se tromper


1. Les placements en France :

Un premier constat que je fais depuis de nombreuses années : c’est l’ignorance financière et économique des épargnants.

Amis lecteurs de mon blog patrimoine, je n’y peux rien mais bien souvent cela ne vole pas haut.

On ne trouve pas un bon placement en deux recherches sur google.fr. L’information est souvent insuffisante, on ne sait pas bien la traiter et surtout ce qui convient au voisin n’est pas forcément la bonne solution pour vous. Un beau taux et une belle défiscalisation annoncés : à quel prix?

Je pense également qu’internet n’a rien arrangé et que les générations actuelles et futures qui pourront avoir accès à plus d’informations n’auront pas pour autant le bon recul avant d’investir.

On ne va pas choisir un placement en un clic comme on like une page Facebook.

J’ai même envie de dire qu’ils penseront savoir alors qu’ils ne savent rien.

La raison du manque de savoir sur les placements ?

En partant de l’idée d’un bon placement, on cherche avant tout la poule aux oeufs d’or avant de faire le moindre effort pour l’obtenir.

Puis, à l’image d’un like rapide sur Facebook car l’image nous plait et que le texte est court pour ne pas fatiguer notre cerveau, on ne va pas en profondeur sur les sujets d’épargne pensant que la dernière personne qui a écrit sur un forum est le sachant.

En fait, notre cerveau ne va plus réfléchir : on est vite manipulé par le rendement facile annoncé ou la baisse d’impôt. Manipulé? Fainéant? Le pire, c’est surtout quand on se retrouve piégé dans un mauvais placement.

Croyez-vous vraiment que les professionnels du patrimoine vont vous donner tous les astuces pour trouver ce bon placement? Il faut qu’ils gagnent leurs vies chers lecteurs et ils cherchent donc à vous appâter ou épater (pour vous piéger dans les deux cas).

Que doit-on alors savoir sur les placements avant d’investir les fruits de son travail (ou flamber le patrimoine hérité chers rentiers)?

Bases à savoir sur les placements :

  • Les placements sont plus ou moins risqués.
  • Ils sont avantageux fiscalement ou pas suivant l’enveloppe fiscale choisie : assurance vie, pea, perp, pee… (= moins de fiscalité sur vos plus-values ou gains)
  • Ils ont des frais fixes ou variables suivant le support d’investissement choisi.
  • Ils sont plus ou moins liquides : par exemple, sur le livret A vous retirez votre argent immédiatement pour les SCPI (hors assurance vie), vous dépendrez des vendeurs sur le marché secondaire (ou marché de l’occasion).
  • Le rendement des placements peut être impacté par les frais : il convient donc de bien les connaître.

D’ailleurs, en matière de SCPI, n’hésitez pas à demander aux distributeurs l’état du marché pour revendre votre ou vos futures SCPI (tout savoir sur les SCPI).

En parallèle, voici le lien vers un article sur la liquidité des SCPI pour les lecteurs les plus curieux ou déjà investis sur les SCPI

Les placements : de l’actif financier à l’enveloppe fiscale, il y a le risque :

En matière d’actifs financiers et de niveau de risque, on retrouve :

Les actions : parts d’entreprises, elles versent ou non des dividendes (intérêts tous les ans).

  • Risque élevé : variation des cours boursiers ou encore faillite de l’entreprise
  • Enveloppe :

Soit non avantageuse fiscalement : le compte titres

Avantageuse fiscalement pour les actions européennes : le PEA. On peut aussi les souscrire dans l’assurance vie sous certaines conditions.

Les obligations : de la dette d’entreprises.

  • Risque de marché mais aussi de taux d’intérêt, il est plus ou moins élevé suivant la notation de la dette ou encore de la solidité d’entreprise.
  • Enveloppe :

Soit non avantageuse fiscalement : le compte titres

Avantageuse fiscalement : on peut aussi les souscrire dans l’assurance vie sous certaines conditions.

Les produits dérivés (souvent de ces actions ou obligations) :

  • Risque de marché plus ou moins élevé exprimé par la volatilité mais aussi de taux plus ou moins élevé suivant la notation de la dette ou encore de la solidité d’entreprise. La liquidité est donc un des principaux problèmes de ces placements.
  • Enveloppe :

Soit non avantageuse fiscalement : le compte titres

Avantageuse fiscalement : PEA (souvent un produit structuré répliquant plus ou moins un indice européen comme le CAC40 ou l’Eurostoxx 50). On peut aussi les souscrire dans l’assurance vie sous certaines conditions (généralement, on va vous demander d’accepter le maximum de risque ou la possibilité de tout perdre lors de la souscription du produit).

J’ai tenté de simplifier à l’extrême le choix des placements en France.

La France joue sur la carte des enveloppes fiscales avantageuses pour souscrire un placement financier.

Maintenant, cela ne veut pas dire qu’il faut tout jouer sur les gains fiscaux d’une enveloppe.

Si on prend le PEA ou l’assurance vie, vous aurez besoin de temps et donc de mobiliser vos capitaux longtemps pour espérer éviter d’avoir une forte fiscalité.

Le plus important, c’est de vous fixer un objectif concret avant de penser au gain fiscal.

Vous devez éviter d’être manipulé par le rendement et la fiscalité.

Non il ne faut pas tout croire sur internet en matière de placements! Blog, forums, vidéos, c’est très joli mais rien ne vaudra l’échange avec un vrai professionnel diplômé et expérimenté chers lecteurs!

Je sais que c’est compliqué car on ne fait pas un placement pour le plaisir de le faire.

Vous êtes manipulé par l”illusion de rendement, le poids des frais, le beau discours du commercial ou du banquier, ce que raconte la presse ou encore le fait que votre entourage a déjà fait cet investissement…

Ce qui compte, c’est vous, votre patrimoine, vos besoin patrimoniaux : vous comprendrez rapidement que l’aide d’un professionnel en gestion de patrimoine aura du sens pour orienter vos choix.

Nous n’en sommes pas encore là, je vais tenter de vous expliquer comment avancer pour trouver le bon placement.

Déjà, pour souscrire un placement, on voit que l’on doit accepter ou non un certain niveau de risque et à côté choisir une enveloppe fiscale ou non comme l’assurance vie, le PEA par exemple, pour réduire la fiscalité sur les plus-values sur ces placements.

Des questions s’ouvrent à vous pour choisir le bon placement?

Au final : connaissez-vous le placement où vous allez investir? Savez-vous le risque attaché à ce placement. Mieux, quel est l’objectif patrimonial du dit placement par rapport à la structure de votre patrimoine? C’est pour un complément de retraite? Pour mettre de l’argent de côté? Faire de l’épargne précaution? Il est destiné à la partie en risque de votre patrimoine?

Je reste convaincu que vous ne vous êtes pas posé toutes ces questions.

D’ailleurs, n’êtes-vous pas déjà pas en possession de certains placements, déjà un peu intoxiqué par ce que vous avez fait miroiter votre banquier ou votre conseiller en gestion de patrimoine vendeur de produits ou de soupe…

intoxication placement

2. Pourquoi est-on intoxiqué par les placements : les pièges à connaître?

Là, je sens que je vais titiller un peu votre cerveau amis lecteurs.

Si, si, vous savez la partie qui  va réagir aux émotions : peur, convoitise…

J’ai envie de parler de bon sens, voire même de bon sens paysan. 

Qu’est ce que j’entends par intoxication sur les placements?

Mon souhait, c’est que vous oubliez le placement pour vos concentrer sur vos objectifs patrimoniaux et alors espérer trouver les bonnes solutions.

En gros, je souhaite que vous ne mettiez pas de la charrue avant les boeufs pour placer votre épargne.

Généralement, vous avez moins de 50 ans (les plus âgés peuvent sonner à ma porte rassurez-vous), vous êtes toujours entrain de constituer votre placement.

Les anciens ont encore un peu de recul, ils ont du réseau et savent lire (du moins, je crois).

Les plus jeunes, eux, ont un sentiment de savoir ou s’en moquent. Avec un simple coup de google, trois lectures au mieux sur un forum en allant vite, ils ont alors la bonne réponse pour placer leur argent (ils le croient).

L’expérience en matière de placement : c’est du temps et de la formation. Internet aide mais ne remplacera jamais tout ce qu’à pu acquérir un professionnel de la gestion de patrimoine pour aider un épargnant à faire les bons choix.

Est-ce qu’une expérience de quelques minutes remplace celle d’un professionnel de la gestion de patrimoine diplômé avec le recul et l’expérience pour juger ou non l’efficacité d’un placement : je ne le pense pas.

Quelques exemples d’intoxication et de pièges dû aux placements :

a. Je mets tout sur le fonds euros : sécurité avant tout à quel prix?

Le fonds euros n’a pas été un mauvais placement ces dernières années dans l’assurance vie.

Le rendement a souvent tourné autour des 4% en moyenne depuis 20 ans.

Avec la sécurité et la garantie du capital investi, on peut comprendre que l’épargnant français est complètement conquis par le fonds euros.

D’ailleurs, il pense que cela ne changera pas.

Manque de chance, depuis plusieurs années, le rendement du fonds euros baisse. Nous sommes bien loin de cette époque où les compagnies d’assurance “boostaient” les taux.

Maintenant, tout est fait pour que vous quittiez ce fonds euros vers l’unité de compte.

b. “L’immobilier : c’est du sûr, on perdra jamais”.

Ici, on parle d’excès de confiance.

Alors, je suis d’accord, vous achetez de la pierre, il vous restera toujours quelque chose.

Vous faites l’acquisition de votre résidence principale : vous n’aurez plus de loyer à payer et ce sera un coût en moins pour votre retraite.

Jusque là, je n’ai rien contre.

Par contre, dans la mesure où nous sommes dans une bulle immobilière en France, vous achetez “votre pierre” chère aujourd’hui. C’est factuel.

Certains feront peut être une affaire à l’achat (cela existe) mais dans l’ensemble, pour de l’immobilier de rapport (celui qui doit donner du rendement) si j’achète déjà cher, cela va peser sur mon rendement.

Ensuite, il ne faut pas oublier le poids de la fiscalité sur les revenus fonciers : je parlais dernièrement avec des lecteurs sur leur taux marginal d’imposition (ici 41%).

Des pièges sur les placements?

  1. Croire que vous aurez toujours du rendement sur le fonds euros ou le prix de la sécurité quand les taux sont bas ou comment avoir 0 rendement.
  2.  L’immobilier, c’est du sûr, on gagnera toujours. Ne pas tout mettre dans l’immobilier, prendre en compte le poids croissant de la fiscalité sur les revenus fonciers et les plus-values à la renvente ou encore acheter cher en période de bulle pèse sur le rendement…
  3. Rendement net de frais ou brut?
  4. Haut rendement = haut risque, vous l’acceptez?

C’est simple plus de la moitié des gains par aux impôts!

Enfin, misez tout sur la pierre et ne pas se diversifier est une hérésie. N’oublions pas (cerise sur le gâteau) que tant que vous n’aurez pas revendu votre bien vous ne gagnez rien.

Vous avez donc une illusion de richesse dans un contexte de prix élevés.

Je pourrais encore ajouter la taxe sur les plus-values à la revente. Pour celui qui souhaite faire du spéculatif, il lui faut attendre 30 ans pour les faire tomber à 100%!

Moralité de l’histoire sur l’immobilier : oui, cela peut rapporter mais fiscalité et prix élevés doivent bien faire réfléchir l’acheteur potentiel.

c. Le rendement est net ou brut pour quels frais?

Quand on vous annonce un rendement sur un placement, le poids des frais et de la fiscalité n’est jamais vraiment précisé.

Prenons le fonds euros de l’assurance vie : sur le taux annoncé tous les ans vous devrez impacter les prélèvements sociaux (soit 15,5% à ce jour).

Prenons une unité de compte lambda dans un contrat d’assurance vie : le fonds actions X fait 15% de performance sur un an.

Sauf que… vous devrez enlever les frais de gestion du contrat d’assurance vie sur l’unité de compte. Généralement ils sont souvent proches de 1% (même plus parfois).

Vous voyez vite que vous pouvez avoir une illusion de rendement : fonds euros 2,5% (oui, c’est bien mieux que de nombreux fonds euros) sauf que si j’enlève 15,5%, on va plus vers le 2% que les 3%…

Il existe une multitude d’exemples de ce type où le banque ou commercial, vous jouer sur le taux mais ne précise pas tous les frais.

d. un beau rendement cachera toujours une part de risque :

Je suis toujours surpris par la réaction des épargnant quand il constate que leur PEA avec des actions européennes ou encore la partie assurance vie avec des unités de compte perdent de l’argent.

Ils ne comprennent pas qu’il faut du temps pour faire du rendement et que c’est aussi un pari avec l’acceptation de perdre du capital.

En 2000, on a les perdants des bulles technologiques.

2008, avec la crise des prêts us, on a eu à nouveau une baisse forte des indices actions.

A chaque fois, les épargnants achetaient au sommet et vendaient à perte.

Comment ne pas se faire “plumer” alors quand on va sur un placement avec un rendement élevé?

C’est la règle des 10%.

On va se diversifier sans jamais tout mettre en risque sur un seul et même support d’investissement.

On aura identifié la perte maximale (théorique) du placement et évitera de trop investir dessus.

C’est du bon sens, ce que je défends depuis le début de mon article.

Vous verrez que vous vivrez mieux votre investissement à risque.

Moralité de l’histoire pour éviter les pièges sur les placements :

Vous demandez les frais,

Vous faites un exemple avec x plus-value sur le placement pour voir l’impact fiscal,

Vous regardez en proportion ce que cela représente dans votre patrimoine (la règle des 10% quand le placement est risqué) et,

Vous demandez plusieurs scénarios : baisse, hausse… pour voir le risque rattaché au placement et ce qu’il vous en coûtera.


3. Le couple rendement risque :

Un bon placement, c’est très bien. Ne pas perdre sa chemise, c’est mieux!

Je suis toujours épaté par les offres alléchantes chez les assureurs, banquiers ou sites internet.

Plusieurs fois dans l’année, il vous sorte les belles pépites!

On vous vend toujours un beau rendement avec un risque limité. 

C’est le limité qui me dérange car on a bien du mal à nous l’expliquer.

Une règle d’or en matière de placement  : 

Plus le rendement est grand, plus le risque est important.

Cela peut vous sembler être une lapalissade. Pourtant, la convoitise amène souvent l’épargnant à croire en la recette miracle pour gagner de l’argent rapidement et facilement.

Vous vous doutez que les plus jeunes qui ont l’habitude de cliquer plus vites que leurs ombres et qui lisent de moins en moins sont les « pigeons » idéals.

Un exemple de l’intérêt du couple rendement risque : les produits structurés

Derrière ce nom lisible, vous avez toute une ingénierie avant de mettre à la commercialisation ces produits.

Un produit structuré : c’est de la dette (plus ou moins complexe) et des produits financiers souvent « actions ou dérivés des actions ».

L’exemple du produit structuré : placement complexe

Un espoir de rendement, une probable protection partielle du capital mais de nombreux risques : taux, marché et surtout une bonne dose de frais souvent complexent à évaluer. Moralité : réfléchir avant d’investir et bien comprendre les risques! Quelle liquidité si on veut sortir?

Généralement, vous aurez besoin d’une dette celle d’une banque ou d’un assureur.

Un ingénieur financier qui va structurer autour de cette dette pour monter le produit structuré.

Un trader : celui-ci devra générer du rendement avec le rendement certain de la dette structurée et aller sur les marchés financiers en investissant.

Il devra donc prendre du risque avec un budget risque.

Sur la plaquette marketing, on va expliquera plusieurs hypothèses du produit pour en sortir.

Puis, on vous montrera que si en plus vous l’achetez en assurance vie, vous aurez moins de fiscalité.

Il s’agira alors de fonds à promesse : « je vous promets la lune Monsieur l’épargnant, vous allez voir ce que vous allez voir! »

Que demander de plus?

Déjà, il va falloir espérer que votre trader tienne bien ses positions et assez  bien son travail.

Ensuite, comme vous investissez une partie de votre argent sur les marchés financiers, cela suppose aussi d’avoir des marchés favorables (un petit krach genre bulle technologique de 2000 et à éviter).

Malheureusement, comme il s’agit d’un produit structuré entre de la dette et des actifs financiers sur les marchés, les variables de risque sont plus nombreuses.

Vous dépendrez du risque du marché par exemple sur les actions (ou dérivés des actions) avec la volatilité mais aussi du risque de taux sur la dette structurée.

On voit donc que le risque sera complexe à évaluer et que la liquidité du produit sera plus ou moins grande.

Vous vous doutez bien que si votre trader prend des positions spéculatives à un moment et que tout le monde veut son argent pour x argent durant la vie du produit, il n’arrivera pas à tenir l’objectif fixé sur la fiche commerciale du produit structuré.

Je me souviens de mon professeur de Finance à la faculté, il disait toujours que la qualité d’un produit financier dépendait beaucoup de sa « pureté » et de sa proximité de l’actif réel.

Plus vous vous éloignez de l’actif réel, plus le risque peut être important.

Je m’explique : vous achetez une action, c’est un part d’une entreprise, ni plus ni moins.

Quand il s’agit d’un produit structuré, c’est un bout d’une dette d’un organisme financier, dette qui peut être plus ou moins pure et complexe, le tout avec des actifs financiers, pas forcément, des actions pures mais des dérivés d’actions pour par exemple avoir plus de frais.

J’ai tout dit mais je ne dis rien sur le bon placement…

Alors, oui, des épargnants pourront gagner de l’argent sur ces produits : on rentre sur une forte correction de marché, on prend un produit court et on a une forte hausse. C’est une question de timing et de chance.

D’autres auront leur capital garanti sans rendement mais il faudra enlever les frais du produit structuré.

Pire, certains investissent et les marchés corrigent, le produit baisse encore plus car en plus les taux d’intérêt sur la dette bougent également. C’est un double effet du risque : risque de taux et risque de marché et le produit structuré ne cesse de baisser.

Si vous ajoutez des conseiller en patrimoine ou des banquiers peu scrupuleux qui vendent ce genre de produits à des retraités, vous allez rapidement faire « fondre » une partie du patrimoine de certains épargnants.

Moralité de l’histoire avec le bon placement et le couple rendement risque :

Si vous ne comprenez pas vous n’achetez pas,

Si on vous vend du beau rendement avec peu de risque : c’est un piège et,

Soit vous vous diversifiez sur vos placements soit vous prenez le risque d’être sur un unique et mauvais placement : miser tout sur des produits structurés est un pure folie.

Je sais que c’est du bon sens mais c’est tellement facile de souscrire un produit qui fait miroiter le beau rendement…

Maintenant, il serait peut-être temps d’apprendre à choisir un bon placement et surtout de voir s’il correspond à ses objectifs patrimoniaux.


4. Choisir le bon placement ou analyser son patrimoine

Les affirmations classiques de l’épargnant tournent toujours autour d’un excès de confiance ou d’une volonté d’avoir du rendement avec très peu ou pas de risque.

 Moi, épargnant :

“Je pense que je connais le bon placement.

J’ai de nombreuses idées pour investir mon argent.

C’est ce placement qu’il me faut.

Pourtant, j’hésite encore à investir : pourquoi? Qui peut m’aider?”

Déjà, quand ces personnes me contactent, je me demande pourquoi elles viennent me voir sur mon blog sur la gestion de patrimoine.

En fait, ils ont des doutes.

Il va falloir sortir le chéquier et ils hésitent encore un peu chez le banquier ou le conseiller en gestion de patrimoine.

Ils ne savent pas totalement si le bon placement (ou non) proposé n’est pas surtout le placement qui rapporte le plus aux vendeurs de produits financiers ou immobiliers.

Comment savoir alors si on a le bon placement? Et surtout si on est dans un placement peu liquide?

A mon sens, l’achat d’un placement quelqu’il soit ne peut être envisageable que si on a une vision de ses objectifs patrimoniaux et une photographie de son patrimoine.

La gestion de patrimoine peut vous aider dans ce sens au travers du bilan patrimonial.

Comment procéder avant d’investir sur un placement : les étapes

  1. Vous allez définir un ou des objectifs patrimoniaux : j’ai besoin d’un complément de revenus, je veux diversifier mon patrimoine actuel, je veux tel rendement sur telle somme d’argent à placer, je veux donner x euros dans x années pour aider mes enfants, j’aurais besoin de x euros pour ma retraite, j’ai x années devant moi…
  2. Vous déterminez votre profil de risque : sécurité, prudent, équilibré ou encore. dynamique. Pour chacun des profils, vous fixez un niveau de gains et pertes tolérables. De là, vous pourrez vous orienter vers le placement qui correspondra à ce couple rendement risque.
  3. Vous regardez à quelle étape vous vous trouvez dans le cycle du patrimoine : construction, consolidation, transmission… Cela définira plus facilement les risques que vous pouvez prendre et le temps devant vous pour obtenir le rendement voulu.
  4. Vous faites une photographie de votre patrimoine : actif (immobilier, financier…) et le passif ou vos dettes et engagements. Avec ce bilan, vous passez en dynamique et vous intégrez le placement que vous souhaitez engager pour voir s’il déséquilibre ou non la structure de votre patrimoine : règle des 10% (quand placement unique et à risque) souvenez-vous et surtout rôle de la diversification.
  5. Choix du placement avec évaluation des frais, du rendement et des scénarios gains versus pertes
  6. Vous investissez et vous suivez régulièrement vos placement si possible avec un bon conseiller en gestion de patrimoine.

D’ailleurs, comment être certain de trouver le bon conseiller en gestion de patrimoine indépendant : celui qui vendra du service avant de vouloir placer des produits avec de belles marges???

piège épargant

5.Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine pour ne pas se tromper

Si vous êtes à ce paragraphe, c’est que je n’ai pas du dire trop de bêtises et j’ai du attiser votre curiosité pour trouver le bon placement.

Je pense que vous avez compris qu’un bon et unique placement n’existe pas vraiment.

Du moins, il ne s’obtient pas en claquant des doigts ou en lisant trois articles sur internet.

Une fois que votre argent va s’investir, vous ne pourrez pas faire un retour en arrière.

Alors comment trouver le bon placement avec le bon professionnel CGP?

J’aime à dire que l’avantage d’un bon professionnel en gestion de patrimoine : c’est son indépendance.

Je me dis que le temps, c’est de l’argent.

Plus je passe mon temps à chercher une solution, moins mon argent me rapporte.

Gain de temps, gain d’argent, l’épargnant doit trouver une solution pour se sentir en confiance et faire les bons investissement pour construire son patrimoine.

Aujourd’hui, il existe plus de 3000 CGP en France : quel est le bon?

L’idée est de savoir choisir un bon conseiller en gestion de patrimoine.

La règle d’or, à mes yeux passe par le service.

Vous voyez que trouver le bon placement suppose du temps, un bilan patrimonial et se fixer les bons objectifs.

Comment trouver le bon placement? Je vous propose ma vidéo sur BFM Business pour trouver le bon conseiller et mon diagnostic patrimonial gratuit pour avancer en me contactant ICI.

Malheureusement, tout le monde n’a pas ce temps et surtout les connaissances.

J’ai expliqué sur BFM Business dans ma chronique comment trouver un bon conseiller en gestion de patrimoine indépendant :

Vous souhaitez avoir la bonne photographie de votre patrimoine, arrêter de douter dans vos placements avec un avis indépendant pour vous aider?

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Qui suis-je

Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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