Comment placer son argent et se diversifier efficacement ?
Comment placer son argent dans un contexte de crise durable? L’année 2018 a mis les épargnants à rude épreuve. Leur pouvoir d’achat a en effet fortement décru en raison de la reprise de l’inflation et des taux historiquement bas. Cette année a été particulièrement décevante aussi bien sur les produits d’épargne sans risque comme le livret A et l’assurance-vie ou pour les livrets bancaires et les placements financiers.
Les marchés financiers sont en effet perturbés par la conjoncture macro-économique et le rôle des banques actuel, notamment la crise en Europe, dont le Brexit, les mouvements sociaux des gilets jaunes, la hausse de l’inflation et les élections politiques.
La planche à billets marche à flot avec des taux d’intérêt bas et en creusant la dette. Qui remboursera et que se passera-t-il quand les taux remonteront?
On retrouve également les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis ainsi que les fluctuations des indices boursiers. Le coût des barrières commerciales peut impacter les économies développées à l’image de l’Allemagne et son secteur face aux USA un de ses clients.
Il faut donc chercher des solutions pour diversifier son patrimoine, le protéger et pour continuer à gagner de l’argent.
Les placements financiers traditionnels comme le livret A et les fonds en assurance-vie n’offrent qu’un faible rendement et ne permettent plus de se prémunir contre l’inflation. Il faut donc trouver de meilleures solutions qui peuvent maximiser son rendement.
Diversifier ses placements peut permettre de protéger et d’optimiser son portefeuille.
Les particuliers ont le choix entre différentes solutions d’investissement pour diversifier ses placements et gagner de l’argent.
Diversifier ses placements, c’est respecter le vieil adage qui dit de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
La diversification permet de valoriser de manière efficace et de sécuriser la somme ainsi placée : ne pas mettre ses oeufs dans le même panier!
Vous êtes sur la bonne page si vous recherchez des solutions alternatives de placement face à la crise pour votre argent et pour le diversifier de manière efficace.
Cet article peut vous éclairer sur les différentes possibilités de placement, notamment sur leurs principes et les rendements qu’ils peuvent apporter afin de vous aider à faire le meilleur choix.
Sommaire comment placer son argent ?
- Les placements sans risque
- Les placements financiers
- L’immobilier de défiscalisation
- Le loueur meublé LMNP
- Les actifs tangibles : or, vins rares et arts
- Les crypto monnaies
- L’immobilier étranger
- La pierre papier SCPI et OPCI
- Conclusion
1. Les placements sans risque
Les placements sécurisés sont les plus indiqués pour gérer sa trésorerie et optimiser ses gains. Ils sont en effet exempts de risques, d’impôts, de contributions sociales et restent disponibles à tout moment. Parmi les placements sans risques se trouvent, entre autres, le livret A, le LDDS, le PEL, les livrets rémunérés et les fonds euros en assurance-vie.
Le livret A
Le livret A fait partie des produits d’épargne défiscalisés et réglementés. C’est un compte d’épargne rémunéré, exonéré d’impôt et dont le taux et le plafond sont déterminés par la loi. C’est un produit simple, sans risque, sans frais et les fonds sont accessibles à tout moment. Le livret A est un placement sûr qui permet de disposer d’une somme d’argent pour réaliser ses projets ou pour faire face aux imprévus sans toucher à ses revenus. Le livret A peut être distribué par tous les établissements bancaires depuis 2009.
Le livret A est plafonné à 22 950 euros et son taux de rémunération annuelle est de 0,75 %. Son taux de rendement est infime, mais il permet de disposer de liquidités. Il offre en outre la possibilité d’augmenter son capital avec des versements mensuels. Pour ce qui est des intérêts, ils sont calculés même lorsque le plafond est atteint. Toutefois, une personne ne peut détenir qu’un seul livret, car il n’est pas cumulable.
Le LDDS ou Livret de Développement Durable et Solidaire
Le LDDS ou ex LDD est également un produit d’épargne défiscalisée et réglementée qui permet de sécuriser ses économies. C’est aussi un compte d’épargne rémunéré, dont les fonds sont mis à disponibilité à tout moment. Il peut être proposé par tous les établissements bancaires avec des versements et des retraits libres. La loi n’a pas fixé de montant minimum pour le versement initial. La plupart des établissements peuvent toutefois demander un versement initial de 15 euros.
Le LDDS peut être ouvert par tous les particuliers majeurs fiscalement domiciliés en France. Une personne ne peut détenir qu’un seul LDDS avec un maximum de 2 livrets par foyer fiscal. Le plafond du LDDS est de 12 000 euros et son taux d’intérêt annuel est de 0,75 %. Le LDDS n’offre que peu de rentabilité, mais a comme avantage d’être sans risque, liquide et défiscalisé. Ses intérêts sont en effet exonérés d’impôt sur le revenu et sur les prélèvements sociaux.
Le PEL ou Plan épargne logement
Le PEL est une épargne bloquée qui peut permettre d’obtenir des intérêts ainsi qu’un prêt immobilier sous certaines conditions. Il peut être ouvert par toute personne majeure ou mineure, mais reste limité à une souscription par personne. Il est possible d’ouvrir un PEL dans les établissements de crédit ayant signé une convention avec l’État. Le versement minimum initial est de 225 euros et la somme des versements au cours d’une année doit atteindre au minimum 540 euros.
Le PEL est un placement bloqué pendant 4 ans au minimum et 10 ans au maximum. Il n’est plus possible d’effectuer des versements au-delà de 10 ans, mais les intérêts continuent d’être calculés pendant 5 ans.
Le PEL est plafonné à 61 200 euros et son taux de rémunération annuelle est de 0,70 %. Les taux d’intérêt du PEL sont en outre capitalisables et génèrent des intérêts supplémentaires en s’ajoutant au capital. Les gains du PEL sont soumis chaque année aux prélèvements sociaux de 17,2%, mais sont exonérés totalement de l’impôt sur le revenu pendant 12 ans.
Les livrets rémunérés
Les livrets bancaires non réglementés sont également des supports de placement envisageables pour les particuliers. Ce sont des livrets d’épargne proposés par les établissements bancaires et ils fonctionnent de manière semblable aux livrets d’épargne classiques. Ce sont en effet des placements qui peuvent produire des intérêts tout en étant disponibles pour un retrait. Leurs taux d’intérêt sont fixés par les banques et peuvent être négociés avec le banquier. Ils sont en outre cumulables et leur plafond peut être beaucoup plus élevé. Ce type d’épargne n’est pas assujetti à une durée de placement à la différence des produits d’épargne réglementés. Toutefois, les livrets bancaires ne permettent pas de bénéficier d’avantages fiscaux. Les intérêts sont en effet soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Les livrets bancaires sont des placements sans risque, souples et liquides qui restent disponibles à tout moment. Ce sont des supports parfaits qui peuvent être utilisés comme fond d’urgence ou à mettre de côté pour financer un projet. Ils peuvent en outre être financièrement intéressants à court terme lorsqu’ils sont accompagnés de taux boostés. Les banques peuvent en effet proposer un taux boosté ou attractif pendant un temps limité pour les nouveaux clients. Ensuite la rémunération tombe à un niveau normal qui est un peu plus élevé que celle du livret A. Les taux d’intérêt des livrets rémunérés sont librement fixés par les établissements bancaires et peuvent aller de 0,10 à 1 %. Les intérêts sont calculés selon le barème prévu dans le contrat et la durée de dépôt des sommes sur son compte. Parmi les livrets rémunérés non réglementés figurent le compte à terme, les livrets boostés, le bon de caisse, etc.
Le compte à terme est un compte d’épargne bloqué pendant une certaine période et qui peut offrir un taux d’intérêt attractif. Il peut en effet permettre de percevoir des intérêts plus élevés par rapport aux livrets d’épargne ordinaires. La récupération des sommes avant l’échéance peut toutefois exposer à des pénalités. Un compte à terme peut être fixé à taux fixe, à taux variable ou à taux progressif.
Les fonds euros en assurance-vie
Une assurance-vie est également un instrument particulièrement adapté à la diversification de ses placements. Les fonds en euros en assurance-vie sont des supports financiers à capital garanti pour placer son argent. C’est un contrat très apprécié, car outre sa performance, il affiche un risque zéro et une liquidité immédiate.
Investir sur les fonds en euros dans le cadre d’une assurance-vie présente en effet des avantages intéressants :
- La garantie totale du capital. La perte éventuelle se limite seulement aux frais de gestion annuelle, mais pas sur la mise initiale.
- Les intérêts annuels sont définitivement acquis en s’ajoutant au capital et ne peuvent être remis en cause. Les intérêts peuvent être versés aux assurés chaque année ou être reportés pour les contrats à participation différée.
- Le capital est disponible à tout instant avec la possibilité de faire des retraits sous forme de rachats.
Placer son argent sur les fonds en euros peut offrir un rendement plus intéressant ainsi qu’une fiscalité plus avantageuse. Pour l’année 2018, les taux de rendement des fonds en euros pouvaient aller de 1,10 à 2,50 % selon les compagnies d’assurance. Les sommes investies dans un contrat d’assurance-vie ne sont pas taxables sauf rachat ou décès du souscripteur. Par ailleurs, seuls les intérêts générés sont soumis aux cotisations sociales.
2. Les placements financiers
Les placements financiers font également partie des possibilités pour investir son argent. Ils sont généralement plus rémunérateurs, mais impliquent également plus de risques. Les placements financiers peuvent permettre d’investir en bourse et de soutenir la croissance des entreprises. Il est possible d’investir directement sur les marchés financiers avec un compte titre, un PEA ou un PEA PME.
Un compte titre est un moyen de diversifier son patrimoine et d’obtenir des rendements plus élevés par rapport aux placements sécurisés. Il est possible de posséder plusieurs compte-titres dans différents établissements de son choix.
Un compte titre ouvert dans une banque ou auprès d’un courtier permet de détenir des titres et des valeurs mobilières. Il permet aux particuliers d’investir sur plusieurs types de valeurs mobilières de placement cotées en bourse. C’est un compte bancaire rattaché à un compte courant qui permet de réaliser des achats et des ventes d’actions, de bons ou d’obligations.
Le compte titre peut offrir un cadre d’investissement plus flexible sans contrainte de montant, de valeurs et de détention.
Le PEA ou plan d’épargne en action est une forme de compte titre de droit français créé pour encourager l’actionnariat individuel. Il participe également à favoriser l’investissement boursier sur des actions européennes. Ce plan d’épargne peut conférer une fiscalité avantageuse comme l’exonération des revenus ou des plus-values. Il peut aussi se constituer à terme un capital ou une rente viagère.
Il existe 3 formes de PEA : le PEA classique, le PEA PME et le PEA Assurance.
Comment acheter des actions en compte-titres ?
Une action est un titre de propriété émise par une société de capitaux qui a besoin d’un financement. Détenir une action signifie posséder une partie du capital de ladite société. Elle offre également le droit de voter aux assemblées d’actionnaires et de percevoir un dividende qui est versé tous les ans selon les résultats de la société.
Il faut ouvrir un compte titres pour pouvoir acheter et vendre des actions en bourse. L’ouverture d’un compte titres peut se faire auprès d’une banque, une société de bourse ou un courtier en ligne. L’ouverture du compte permet ensuite de passer des ordres de bourse selon différentes possibilités. Soit par téléphone, par fax, par internet ou autre. Parmi les différents types d’ordres en option pour acheter des actions figurent :
- L’ordre à cours limité,
- L’ordre à la meilleure limite marché,
- L’ordre au marché,
- L’ordre à déclenchement ou ordre stop loss,
- L’ordre à plage de déclenchement.
Investir dans des actions peut offrir une rentabilité moyenne autour de 10 % par an en acceptant un risque important selon le marché boursier de référence. Les actions constituent en effet le meilleur placement à long terme parmi les autres véhicules d’investissement financiers.
Les actions du CAC40 connaissent une hausse qui est assurée de se poursuivre. Parmi les actions du CAC 40 à privilégier et qui peuvent offrir des potentiels de hausse en 2019 figurent :
- Les actions de la Société Générale : elles restent les moins chères du marché, peuvent offrir un dividende de 2,20 euros et un rendement de 9 %. Ce dernier est assuré de rester stable durant les exercices de 2019 et de 2020. Pour 2019, elles possèdent un potentiel de hausse et pourraient rapporter.
- Les actions de la BNP Paribas : elles sont assurées de rebondir après un recul de 3 % en 2018. Elles sont en mesure d’offrir une rentabilité ainsi qu’un potentiel de hausse.
- Les actions Technip FMC qui peuvent profiter de l’impact du rebond du prix du pétrole.
- Les actions de Sanofi grâce au renforcement de ses actions sur le cancer et les maladies rares ont du potentiel sur longue durée.
Les actions du SP500 connaissent un rebond depuis le début de l’année 2019. Avant d’investir, il faut toutefois porter une attention particulière aux risques politiques qui peuvent limiter le potentiel haussier. Notamment les incertitudes concernant la politique commerciale des États-Unis, le ralentissement de l’économie mondiale et le resserrement de la liquidité.
Les actions Nasdaq 100 qui sont composées principalement de valeurs technologiques sont également en hausse.
De même que le Dow Jones dont la hausse peut se poursuivre grâce à des accord possibles entre Washington et Pékin.
Les obligations
Les obligations sont des véhicules financiers peu risqués, car elles peuvent offrir un revenu stable à leurs détenteurs. Elles ne sont pas en outre exposées à la volatilité des marchés.
Une obligation est un titre de créance émise par un État ou une grande entreprise représentant une fraction d’un emprunt. Les emprunts émis par des États ou des collectivités locales sont des obligations souveraines. Tandis que ceux émis par des entreprises sont des obligations « corporate ». Ces dernières peuvent offrir des rendements plus élevés que les obligations souveraines, car elles présentent un risque plus élevé.
Émettre des obligations signifie donc contracter un emprunt auprès d’investisseurs sur les marchés financiers. Un investisseur qui prête de l’argent à une entreprise ou à un État perçoit tous les ans des intérêts appelés « coupons ». L’État ou l’entreprise rembourse le capital au terme de l’emprunt. Néanmoins, contrairement à l’action, détenir des obligations ne confère pas le droit de vote.
Investir dans la dette émergente est une possibilité intéressante pour diversifier ses placements. En effet, les obligations des pays développés ne peuvent offrir que des rendements plutôt faibles. Par exemple 0,77 % pour les obligations françaises et 3 % pour les obligations américaines. Les obligations émergentes peuvent permettre d’obtenir un rendement de 5 à 6%/an. Il s’agit des obligations émises par certains pays émergents qui ont des difficultés économiques et financières. Il faut toutefois être attentif aux caractéristiques socio-économiques du pays en question notamment la politique monétaire et le niveau d’endettement afin de mieux appréhender les opportunités et les risques.
Il convient également d’être prudent sur la dette émergente, la catégorie de fonds obligations émergentes (Source : quantalys.com) ne fait pas de bonnes performances depuis 2 ans. En 2017, elle perdait -3,77% et stagnait à 0,26% en 2018.
Les produits dérivés
Les produits dérivés sont également des moyens d’investir en bourse. Ils sont toutefois à manier avec précaution, car ce sont des produits qui comportent un niveau de risque élevé. Ils peuvent en effet être extrêmement rémunérateurs ou engendrer des pertes supérieures à son dépôt initial. Un produit dérivé est un instrument financier qui obtient sa valeur d’un autre actif sous-jacent qui en sera le support. Les supports des produits dérivés peuvent être des actions, des obligations, des devises, des taux d’intérêt ou des indices du marché.
Parmi les produits dérivés les plus usités pour l’investissement en bourse figurent :
- Les CFD ou contrats futurs
Ils font partie des produits dérivés financiers les plus populaires. Ils peuvent en effet permettre de spéculer sur l’augmentation ou la diminution du prix de produits financiers comme les actions, les devises et les marchandises. Un CFD est un contrat qui porte sur le prix d’un actif financier spécifique.
Les contrats pour la différence sur les devises sont également appelés Forex. Ce sont des CFD qui permettent de trader sur toutes les devises existantes sur le marché. Le Forex est en effet le marché des changes et trader sur le Forex, c’est miser sur l’évolution du taux de change d’une paire de devises. Il peut permettre de récupérer son argent avec un important bénéfice si le contrat est gagnant à son expiration.
Pour investir dans le Forex, il est indispensable de :
- S’inscrire chez un broker qui est l’intermédiaire entre l’acheteur et le marché. Certains brokers peuvent placer des ordres et effectuer le dépôt, mais aussi donner des conseils sur les investissements.
- Apprendre à identifier les bonnes tendances afin de faire de bons investissements. Il faut notamment apprendre à identifier les tendances en baisse, les tendances en hausse et les tendances instables.
- Les warrants
Ce sont également des produits financiers intéressants pour dynamiser son portefeuille. Le « warrant » est une solution d’investissement potentiellement rémunérateur, mais qui est assez risqué. Il est émis par des banques et permet à son détenteur le droit d’acheter ou de vendre un actif sous-jacent, et ce à un prix fixé à l’avance pendant une durée déterminée. Le support peut être une action, un taux d’intérêt, un indice, une matière première ou des devises.
Les warrants permettent de se placer par rapport à l’accroissement ou à la diminution des cours d’un actif financier qui dispose d’un effet de levier. En effet, ils sont capables d’offrir des gains potentiellement élevés en cas de parfaite anticipation de la variation du sous-jacent. Il est également possible de perdre la totalité de la somme investie avec une anticipation inexacte. Pour investir sur les warrants, la souscription s’effectue auprès de son intermédiaire financier habituel comme pour les actions ou les obligations. Celui-ci va se charger de transmettre l’ordre d’achat et de vente au carnet central d’Euronext.
- Les trackers
Les ETF trackers sont les produits d’investissement les plus adaptés pour investir et réussir en bourse. Un tracker ou un fond négocié en bourse ou Exchange Traded Fund est un fond qui peut copier la performance d’un indice ou d’une matière première. Il regroupe en effet de nombreux actifs financiers qui peuvent être tradés. Les trackers sont des solutions simples et performantes pour investir en bourse et diversifier son portefeuille. Ils sont recommandés pour les investisseurs qui n’ont ni la connaissance ni le temps pour sélectionner les fonds.
Les trackers possèdent comme avantage des frais de gestion très réduits qui tournent autour de 0,20 à 0,30 % par an. Alors que les autres actifs peuvent occasionner des frais de gestion de 2 % par an. Il est possible d’investir sur les trackers avec un compte titre ordinaire, un PEA, ou en assurance-vie.
Parmi les meilleurs ETF pour investir en bourse figurent :
- Amundi World (CW8)—LU1681043599
- Lyxor World (EWLD)—FR0011869353
- Amundi S&P 500 — LU1681048804
- Lyxor S&P 500—FR0011871128
- Nasqad 100 Amundi—FR0010892216
- Amundi ETF Euro Stoxx(C50) – LU16810472236
- Lyxor Euro Stoxx (MSE)—FR0007054358
- Les OPC
Les Organismes de Placement collectif sont d’excellents moyens pour diversifier son patrimoine en plus des livrets d’épargne et des actifs immobiliers. Ils peuvent en effet permettre d’investir sur de nombreux titres simultanément avec un seul fonds. Ce sont des supports qui permettent de protéger son portefeuille et d’éviter de concentrer au même endroit tous les risques. Ce sont des produits de gestion collective qui sont pris en charge par des professionnels.
Les OPC sont des fonds d’investissement réglementés par l’AMF qui propose des épargnes gérées avec des stratégies prédéfinies à l’avance. Les OPC permettent d’investir dans un placement diversifié avec un montant initial réduit. Ils interviennent généralement sur un marché spécifique comme les actions françaises ou les obligations internationales. Certains peuvent être diversifiés entre actions, obligations et autres marchés. Il est possible pour les particuliers d’y accéder facilement avec quelques dizaines d’euros.
Les fonds investis sont transformés en parts ou en action de l’organisme ou de l’entreprise. Ce sont en outre des supports disponibles et liquides qui peuvent être achetés ou revendus à tout moment. Il est possible d’investir dans un OPC avec un compte titre ou un PEA. L’investisseur est actionnaire dans des sociétés d’investissement à capital variable et associé dans un Fonds Commun de placement. Il existe des produits collectifs qui peuvent offrir des revenus réguliers en dividendes d’actions ou de coupons d’obligations. D’autres produits réinvestissent automatiquement les revenus afin d’en augmenter la valeur.
Investir dans un OPC est un placement risqué qui expose à un risque de perte en capital. Les rendements dépendent en effet des fluctuations du marché. Il est donc impossible de s’assurer sur le montant récupéré à la revente.
Les OPC comprennent principalement 2 types de placements :
- La SICAV ou Société d’Investissement à Capital variable qui est une société anonyme émettant des actions. Investir dans une SICAV permet de devenir actionnaire de la société.
- Les FCP ou Fonds Communs de Placement qui sont des collectifs de valeurs mobilières émettant des parts. Souscrire des parts de FCP permet de devenir associé et copropriétaire de plusieurs instruments financiers. Cependant, cela ne confère pas des droits dont disposent les actionnaires.
Exemple de fonds et sa getion : ce n’est qu’un exemple.
Varenne Global est un fonds d’investissement qui permet de diversifier efficacement son portefeuille. C’est un fonds d’investissement difficile à catégoriser en raison de sa gestion atypique. À vocation internationale, ce type de fonds peut être investi sur différents marchés : Europe, Amérique du Nord, et Asie hors Japon. Il propose une gestion discrétionnaire et originale. Varenne Global privilégie ses investissements dans les pays qui ne sont pas sujets à des risques politiques majeurs et dont les règles de marché sont transparentes. Créé à Paris en 2006, ce fonds est géré par la société de gestion Varenne Capital Partners. C’est une société de gestion flexible qui peut garantir des choix indépendants et objectifs. Sa stratégie repose sur la gestion de l’excellence, la durée et la minimisation des prises de risques. Son encours dépasse le milliard d’euros en 2018. La société de gestion Varenne Global Partners a été récompensée deux fois lors du Grand prix de la finance dans la catégorie des SGP entre 1 et 3 milliards et pour le prix de la Gestion de fortune pour les SGP situés entre 1 et 5 milliards. Le fonds Varenne a quant à lui été classé à la 2e place au Grand prix de la finance pour les meilleurs fonds monde diversifiés.
Quelques fonds que vous pourriez regarder à titre d’exemples (liste non exhaustive) :
Moneta Multicaps
Centifolia
Carmingnac investissement
Comgest Monde
Sextant grand large
M&G (Lux) Global Dividend Fund
Sunny Euro Strategic
Mandarine unique
L’assurance vie :
C’est le placement préféré des français. malheureusement son succès n’est pas dû uniquement à ses avantages en matière de succession (exonération jusqu’à 152500 euros par bénéficiaire).
L’assurance vie a surtout bénéficié du fonds euros (4% nets sur ces 20 dernières années en moyenne) principalement de la dette d’Etat. Malheureusement, les taux tombent sous les 2% nets pour un placement sans risque et sécurisé.
Toute la question réside dans la diversification de son contrat avec des fonds de placement. Dans un contexte de marchés volatiles, il est compliqué d’avoir un rendement stable sur la durée avec peu de risque.
Au mieux, les SCPI et OPCI pierre papier permettent d’avoir sur les meilleures années 4% nets par an en assurance vie mais là encore il faut accepter le risque.
3. L’immobilier de défiscalisation
L’immobilier est également un support d’investissement apprécié par la plupart des Français. C’est un excellent moyen de diversifier et faire fructifier ses placements, car il peut offrir un rendement moyen de 4 % par an. Les conditions d’emprunt sont très favorables aux investisseurs. Les prix sont relativement stables dans les faits et les rendements sont compétitifs. Il est également possible de réaliser un investissement immobilier et de bénéficier en contrepartie d’une réduction fiscale. Le gouvernement a en effet prévu de nombreux mécanismes d’incitations fiscales pour favoriser l’investissement et permettre de bénéficier de réductions ou de crédit d’impôt. À cet effet, plusieurs dispositifs de défiscalisation ont été mis en place afin de permettre de réduire ses impôts grâce à un investissement immobilier.
Nous allons voir ci-après quelques exemples de ces dispositifs.
Immobilier Pinel
La loi Pinel est la plus connue des programmes de défiscalisation immobilière. Elle consiste à acquérir un logement neuf destiné à la location pendant une durée minimum de 6 ans. Elle permet également de recevoir en contrepartie une réduction d’impôt sur le revenu. C’est une loi mise en place depuis le 1er septembre 2014 sous le gouvernement Valls et qui porte le nom du ministre du Logement Sylvia Pinel. Elle a bénéficié d’une prolongation de 4 ans par le gouvernement alors qu’elle était prévue prendre fin en décembre 2017. Cette loi permet de déduire de ses impôts une partie de l’achat d’un bien immobilier éligible à la loi Pinel. La loi Pinel peut en effet offrir une réduction d’impôt qui peut aller jusqu’à 63 000 euros et son montant dépend de la durée de la location. La réduction d’impôt est octroyée en contrepartie de l’acquisition et de la mise en location d’un logement neuf situé dans des zones géographiques éligibles. Il faut également respecter les plafonds des loyers, des ressources du locataire et de la durée locative.
Immobilier Censi-bouvard
La loi Bouvard ou Censi Bouvard est une loi de défiscalisation destinée aux investissements en logement meublé non professionnel. Elle peut permettre d’investir dans les résidences de services neuves ou rénovées comme les EHPAD, les résidences seniors ou pour personnes handicapées ou pour des adultes médicalisés. Sont également concernées les résidences estudiantines, touristiques ou d’affaires. La loi Bouvard permet de défiscaliser une partie de son investissement en contrepartie d’un investissement dans un EHPAD par exemple.
Elle permet à un investisseur de bénéficier d’un allègement d’impôts jusqu’à 11 % du prix du bien dans la limite de 300 000 euros.
La condition pour en bénéficier est de mettre en location la résidence pour une durée minimum de 9 ans. Cette loi permet aussi la récupération intégrale du montant de la TVA et la non-imposition des revenus locatifs.
Immobilier Loi Malraux/Monuments historiques
La loi Malraux est également un excellent moyen pour diversifier ses placements et payer moins d’impôt.
Elle permet en effet de bénéficier d’une défiscalisation plus importante qui peut aller jusqu’à 36 000 euros par an.
Elle peut offrir une réduction d’impôt « one shot » en contrepartie de l’acquisition d’un bien à rénover. Le taux de la réduction d’impôt peut aller de 22 à 30 % selon la localisation du bien et le montant de la rénovation. La réduction d’impôt n’est pas en outre concernée par le plafonnement des niches globales de 10 000 euros. C’est un dispositif qui offre à un investisseur une déduction fiscale qui peut couvrir 30 % du montant des travaux effectués dans la limite de 400 000 euros sur 4 ans.
Pour en bénéficier, il faut acquérir et rénover des immeubles anciens présentant un caractère esthétique et historique.
Il faut aussi s’engager à mettre le bien immobilier en location durant 9 ans. La loi Malraux a pour but d’encourager l’entretien du patrimoine immobilier. Elle peut convenir à des contribuables qui sont fortement imposés. Investir dans les monuments historiques permet de fixer librement le montant de son loyer, car il n’y a pas de plafonds de loyer ou de ressources du locataire.
Immobilier DOM-TOM
L’État a également mis en place de nombreux outils de défiscalisation pour pouvoir investir dans les Dom Tom. L’objectif du gouvernement est de relancer l’immobilier et d’encourager la construction dans les Dom Tom. Investir dans les Dom Tom peut offrir une meilleure rentabilité que sur le territoire français. Un investisseur peut en effet obtenir un rendement locatif d’environ 4 % en investissant dans les DOM-TOM. Parmi les dispositifs de défiscalisation qui permettent d’investir dans les DOM-TOM, figurent :
- La loi Pinel-Outremer.
C’est un dispositif qui remplace la loi Duflot. La loi Pinel-Outremer offre une réduction d’impôt en fonction du montant de l’investissement dans la limite de 300 000 euros. La réduction d’impôt est accordée à tout contribuable français qui investit dans un bien neuf destiné à la location. Le bien immobilier en question doit être situé en Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin ou La Réunion. Cette loi n’a pas de limite de durée et la réduction est plus importante si le bien est loué longtemps.
- La loi Girardin
C’est également un dispositif de défiscalisation spécifique sur l’investissement dans les territoires d’outre-mer. La loi Girardin peut offrir une réduction d’impôt répartie sur 6 ans qui se calcule en fonction de la surface achetée. Pour en bénéficier, il faut investir dans un bien immobilier neuf ou en VEFA dans les départements et régions d’outre-mer. Il faut aussi s’engager à louer le bien en tant que résidence principale de son occupant pendant au moins 5 ans.
4. Le loueur meublé LMNP
Mettre en location un logement meublé permet de bénéficier du statut de loueur meublé non professionnel ou LMNP. La location en meublé est un excellent moyen pour se constituer un capital, car il permet de percevoir des revenus complémentaires moins imposés.
Le statut LMNP ou loueur en meublé non professionnel est un régime fiscalement avantageux pour investir dans l’immobilier locatif. Il consiste simplement à investir dans un logement indépendant situé dans une résidence service neuve et de louer le logement meublé à usage d’habitation. Investir dans des appartements gérés en résidence service nécessite de passer par un gestionnaire pour louer son bien. Le statut LMNP permet de bénéficier du remboursement de la TVA et de la non-imposition des loyers perçus. Sans oublier l’amortissement du mobilier pendant 5 à 7 ans et l’amortissement de l’immobilier pendant 20 à 30 ans.
Le statut LMNP permet de réduire ses impôts et d’investir dans de nombreux type de biens à savoir :
- Les résidences seniors
Il s’agit d’investir dans des résidences services destinées aux personnes âgées autonomes. La résidence doit proposer des services de conciergerie, des services de livraison de repas ou des animations diverses.
C’est un investissement intéressant qui permet de profiter d’un cadre fiscal avantageux et d’obtenir un bon rendement fixe annuel de l’ordre de 4% nets.
Il peut en effet offrir une rentabilité attractive de l’ordre de 4% sous certaines conditions. Notamment la qualité de l’emplacement, du gestionnaire et du bail. Investir dans les résidences seniors permet de bénéficier d’un bail commercial sécurisé qui précise les charges et les loyers. Il permet également l’assurance d’avoir des loyers garantis qui sont assurés d’être versés tous les trimestres.
- Les EHPAD ou Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
Il s’agit d’investir dans un appartement situé dans une résidence médicalisée qui peut accueillir des personnes âgées dépendantes. Ce sont des résidences médicalisées qui peuvent prendre en charge le traitement de certaines pathologies. C’est un investissement intéressant en raison du vieillissement de la population. Il permet d’obtenir un rendement annuel de 3,75 % à plus de 4% selon l’emplacement du bien, mais également de bénéficier de nombreux avantages fiscaux et des loyers garantis.
- Les résidences étudiantes
Il s’agit d’investir dans un ensemble immobilier locatif destiné à accueillir des étudiants. C’est un support qui permet aux investisseurs de diversifier facilement son portefeuille et de bénéficier des avantages du statut LMNP à moindre cout. Investir dans des résidences étudiantes permet de percevoir des revenus locatifs nets d’impôt. De profiter de l’amortissement du statut LMNP et récupérer la TVA. C’est un investissement qui peut offrir un rendement de 3 à lus de 4%.
Il s’agit d’investir dans un logement situé dans une résidence destinée à accueillir des vacanciers. Investir dans une résidence de tourisme en France permet de diversifier son patrimoine en intégrant un secteur à fort potentiel. Il peut offrir un rendement moyen de 4,5 % avec un logement implanté dans un site très touristique.
Investir dans des résidences de tourisme permet d’optimiser sa fiscalité, de percevoir des revenus locatifs non imposés et garantis en statut lmnp.
Il permet aussi de se soustraire des contraintes de la gestion locative.
5. Les actifs tangibles : or, vins rares, spiritueux et l’art
Il est également possible d’investir dans des actifs tangibles comme l’or, les vins rares et les arts pour diversifier ses placements. Ce sont également des supports d’investissements qui comportent un niveau de risque variable selon le placement choisi.
Ils servent surtout de protection et ne dépassent pas 10% dans un patrimoine.
Investir dans l’or reste un moyen envisageable de diversifier ses placements. C’est en effet un placement prisé par les investisseurs qui le considèrent comme un produit d’investissement relativement sûr et durable.
En effet, l’or peut constituer une protection efficace contre les crashes boursiers, car sa valeur peut se maintenir, voire même augmenter.
Il peut également permettre de conserver son pouvoir d’achat avec le temps puisque sa valeur suit le taux d’inflation.
Investir dans l’or aujourd’hui peut être une bonne idée en raison de la faible hausse de la valeur de l’or. La demande est également toujours aussi forte alors que l’offre se fait rare. C’est un excellent moyen de diversifier son portefeuille à long terme. Toutefois, il est conseillé de n’y consacrer qu’une faible partie de son portefeuille. Le prix d’une once d’or s’établit aujourd’hui à 1300 $ et un lingot d’or classique de 1 kilogramme coûte 39 000 euros environ.
Investir dans l’or est un placement risqué, car c’est un produit très volatil. Sa valeur peut fluctuer à la hausse comme à la baisse et occasionner des pertes financières. L’or ne distribue aucun rendement, car c’est plus un instrument d’épargne qu’un investissement. Il ne rapporte également ni intérêt ni dividende. Il peut toutefois générer à long terme de belles plus-values.
Il est possible d’investir dans l’or :
- En achetant de l’or physique comme des lingots ou des pièces d’or,
- En investissant dans des actions de compagnies aurifères,
- En investissant dans l’or papier à travers un fonds d’investissement comme un tracker.
Investir dans l’or avec un compte titre implique l’application de la fiscalité des plus-values. Le détenteur d’or physique peut choisir entre la taxation à un taux forfaitaire de 10,5 % par rapport au prix de vente ou l’imposition au titre de plus-values sur les biens meubles.
Le vin est également une bonne option pour diversifier ses placements. C’est un support très apprécié par les investisseurs. Ceci en raison de la renommée mondiale des crus français et la constante évolution du marché.
C’est un investissement accessible à tout le monde et pas seulement aux experts en vin.
Il faut toutefois posséder certaines connaissances afin de mettre toutes les chances de son côté en matière de rendement. Notamment en matière de production, de vente et de législation.
Investir dans des vins rares et d’exception peut augmenter ses chances de gains. Or la rareté ne s’acquiert pas au départ, il faut de la patience pour valoriser ses bouteilles sur le long terme. Il est possible d’investir sur du vin avec quelques centaines d’euros. Toutefois, il faut privilégier les vins qui possèdent un potentiel sur le long terme comme les grands crus du Médoc, dont les vins Cheval blanc, Petrus, Ausone, Angélus ou Pavie. Il y a aussi ceux de Bourgogne comme les domaines de la Romanee-Conti, du Roumier ou de Coche-Dury. Investir dans les vins peut permettre d’obtenir un rendement moyen de 3 à 4 % sur long terme.
Pour investir dans les vins, il est possible de spéculer sur le marché des bouteilles en achetant des bouteilles de vin cotées sur les sites de vente aux enchères ou les sites classiques de vente en ligne. Les plus-values générées par l’investissement en bouteilles de vin sont soumises au régime fiscal des plus-values mobilières. Elles sont totalement exonérées d’impôt si leur montant est inférieur à 5000 euros. Au-delà, il est possible de choisir entre la taxation forfaitaire de 5 % sur le prix de vente ou au taux forfaitaire de 36,2 %. Ainsi, on peut aussi bénéficier d’un abattement de 10 % par an à partir de la 3e année de détention. Opter pour un fonds d’investissement permet d’exonérer les plus-values à condition de les réinvestir dans les fonds et les conserver pendant 5 ans.
Le marché du whisky peut être également regardé compte tenu de la rareté de ces spiritueux.
On peut aussi acheter des parts de GFV ou groupements fonciers viticoles et obtenir une quote-part de loyer. Il est possible d’y adhérer entre 6 000 et 100 000 euros. Les GFV sont en effet des sociétés civiles qui mettent en commun l’épargne de plusieurs investisseurs. Ces sociétés achètent des parcelles de vignes, assurent l’exploitation et gèrent la commercialisation du vin pour reverser aux investisseurs une quote-part de loyer. Ce type d’investissement peut permettre de minorer sa base taxable à l’IFI et les revenus sont imposés au titre du foncier.
L’art
Investir dans l’art constitue également une option envisageable pour diversifier ses placements.
C’est un investissement qui permet de se constituer un patrimoine et de se faire plaisir en même temps.
C’est un investissement accessible à tous, mais qui n’est pas uniquement réservé à une élite d’initiés. Il est en effet possible d’investir dans des photographies, des sculptures ou des toiles d’artistes contemporains qui sont assurés de monter en côte. Toutefois, il n’est pas obligatoire d’investir dans des œuvres de Picasso ou des sculptures de Rodin. Il est possible de faire son premier investissement dans l’art avec quelques centaines de dollars avec l’œuvre d’un artiste prometteur. Toutefois pour s’assurer un gain a la revente, il faut privilégier les œuvres anciennes d’auteurs connus comme les toiles de Monet, les correspondances de De Gaulle, etc.
Investir dans des œuvres d’art constitue un placement sécuritaire qui permet de s’assurer et de percevoir un gain à la revente si l’oeuvre se valorise.
C’est également un investissement plus rentable et plus performant qu’un livret A ou un fond en euro. Il peut en effet offrir un gain à condition de bien choisir son support. Il faut toutefois veiller à bien choisir l’œuvre et être attentif au prix d’achat pour s’assurer de la plus-value à la revente. Pour optimiser son placement, il est indispensable de s’initier à l’art et demander conseil à des spécialistes.
Investir dans l’art permet également de bénéficier d’une fiscalité très avantageuse.
L’investissement dans l’art n’est pas assujetti à l’IFI.
L’investisseur peut également choisir entre deux options pour la taxation à la revente :
- Choisir la taxation forfaitaire de 5 % sur le prix de vente total,
- Opter pour la taxation sur la plus-value sous le régime général avec un abattement de 10 % par année de détention.
6. La crypto monnaie
Investir dans les crypto monnaies représente également une possibilité pour diversifier ses placements. Il est possible d’investir dans les monnaies virtuelles comme Bitcoin, Ethereum, Ripple, Cardano, Ethereum Classic, Nem, Dash, Litecoin. Il existe également de nouvelles crypto monnaies comme XRP, Bitcoin Cash, EOS, Neos, Iota ou Stellar.
Il faut considérer les crypto monnaies comme un moyen de diversifier ses placements et de n’y consacrer qu’une faible partie de son capital.
C’est en effet un placement très risqué et il ne faut y investir que la somme que l’on peut se permettre de perdre.
Les crypto monnaies sont en effet des produits très volatils qui sont sujets à de fortes fluctuations. Ils peuvent offrir de gros gains, mais aussi occasionner de grosses pertes.
Une crypto monnaie appelée également crypto devise ou monnaie cryptographique est une monnaie électronique et magnétique. Elle possède la même valeur que les monnaies utilisées au quotidien, mais n’a pas de support physique. Elles peuvent servir dans les transactions en ligne pour effectuer des achats de biens ou de services. Bien sûr, si la plateforme en question les accepte comme mode de paiement. Elles peuvent même permettre de faire du crowfunding en finançant un projet ou une entreprise en développement. C’est un moyen d’échange numérique qui se sert du chiffrement pour sécuriser la conduite de la transaction. Une crypto monnaie peut s’échanger avec d’autres devises monétaires comme l’euro, le dollar, le yen et autres. Et ce, en dehors du réseau bancaire traditionnel. La crypto monnaie a été créée en 2008 avec la nouvelle technologie Blockchain. Celle-ci peut permettre aux internautes de transférer des valeurs en ligne de manière autonome et totalement sécurisée sans avoir besoin de l’intervention de tiers comme les banques.
La crypto monnaie a comme avantages de :
- Se soustraire à des intermédiaires et de réduire les frais,
- D’être utilisable dans le monde entier,
- Garantir l’anonymat de chaque utilisateur dans les transactions.
Cependant, elle a également ses inconvénients comme son interdiction dans certains pays et l’absence de régulation de sa valeur par une banque centrale. Il y a aussi l’inexistence de cadre juridique et le lobby bancaire et financier de ses détracteurs.
Il est possible d’investir dans les crypto monnaies de diverses manières. En réalisant des achats de crypto monnaie et les vendre au bon moment ou de les convertir avec des devises classiques.
Il est très facile d’investir dans les crypto monnaies, car c’est un investissement qui n’est pas soumis à des protocoles complexes.
Pour pouvoir investir dans les crypto monnaies, il suffit simplement de s’enregistrer sur une plateforme officielle dédiée et de s’attribuer un portefeuille de devises virtuelles. Il est ensuite possible de recourir aux services d’un broker ou d’une plateforme d’échange. Il est aussi possible de gérer soi-même son portefeuille en téléchargeant un logiciel ou une application gratuite.
Les cours des crypto devises étaient très mauvais en 2018 avec une performance qui oscillait entre -70 et -80 % pour la plupart des crypto monnaies. Les cours peuvent alors peut-être rebondir, car l’excès de frénésie dont elles avaient été l’objet a été en partie purgé.
7. L’immobilier étranger
Investir à l’étranger est également une option très intéressante pour diversifier son portefeuille. C’est un placement qui est de plus en plus apprécié par les investisseurs pour de nombreuses raisons. Notamment des rendements plus élevés, des prix attractifs et une fiscalité avantageuse. Voici quelques pays qui peuvent être intéressants pour investir à l’étranger.
Bali : beau rendement et plaisir!
L’immobilier à Bali est également un investissement très apprécié par les investisseurs étrangers. C’est en effet un des pays les plus fiables d’Asie pour investir dans l’immobilier.
Investir à Bali est une excellente opportunité pour les investisseurs pour différentes raisons à savoir :
- Une fiscalité attractive,
- La stabilité politique et sociale du pays,
- Un pouvoir d’achat immobilier étranger important,
- Un cadre de vie agréable et sécuritaire pour les étrangers,
- La grande facilité d’installation,
- Une forte demande locative d’expatriés.
Les autorités ont mis en place un cadre légal pour permettre aux investisseurs étrangers d’accéder au marché de l’immobilier indonésien.
Bali est un pays stable en pleine expansion avec de nombreux projets immobiliers qui voient le jour régulièrement.
Le marché de la location de villa y est florissant et le prix des logements connaît chaque année une augmentation de 5 à 20 %. Une jolie maison typique de 150 m — avec jardin et piscine, peut s’y acquérir pour seulement 200 000 euros.
La Bulgarie : Sofia 5% nets par an sur du neuf
Il est également possible d’envisager un investissement immobilier en Bulgarie. C’est un pays d’Europe du Sud qui est doté d’une situation géographique privilégiée et favorable pour les affaires. Son taux de croissance positif peut offrir une bonne opportunité aux investisseurs étrangers à la recherche de profits dans l’immobilier. Parfaitement abordable, le prix au mètre carré se situe entre 900 et 1000 euros et qui est 4 fois moins cher qu’en France.
En Bulgarie, il est possible pour un étranger d’acheter directement un appartement destiné à la location.
Dans ce pays, l’immobilier peut offrir un rendement net de 5 % si en France le rendement n’est que de 2 %. La tendance immobilière bulgare est actuellement en train de s’envoler. Notamment en raison de l’augmentation du pouvoir d’achat de la population et l’ouverture au marché européen. Sans oublier l’adhésion à la zone euro et la forte spéculation immobilière.
La simplification des procédures et la baisse des impôts à 0% ont été mises en place afin d’attirer les investisseurs.
La taxation sur les revenus fonciers et des plus-values mobilières n’est que de 10 % et il n’y a pas de taxe sur les plus-values après 3 ans.
Les propriétés locatives sont assujetties à une taxe sur le revenu de 10 % et la taxation sur les plus-values immobilières est de 10 %.
Les investisseurs ont une grande variété de choix dans l’emplacement que dans le type de bien. Ils ont le choix entre plusieurs catégories allant du studio aux villas de haut standing. Des biens sont à vendre à proximité de la mer noire, à côté de la station balnéaire, à la montagne, etc.
Les îles Canaries : prix en hausse pour 5% nets par an et pour les vacances
Les îles Canaries constituent également une excellente option pour investir et diversifier ses placements. C’est une destination touristique intéressante qui peut en outre offrir de nombreux avantages en termes d’investissement.
Le marché immobilier des îles Canaries est florissant actuellement avec des prix et des demandes en pleine expansion.
Il y a une forte demande aussi bien en achat qu’en location. L’immobilier aux îles Canaries attire les investisseurs avec un rendement autour de 5 % net et des taxes foncières très faibles. Le marché immobilier de ce pays est florissant et il propose des mesures fiscales avantageuses pour les investisseurs.
Son régime fiscal est en effet souple en permettant aux investisseurs de réduire sa facture fiscale et de payer moins d’impôt.
Et ce, qu’il s’agit de l’impôt sur les revenus, les taxes foncières ou les taxes de séjour.
La Hongrie : surtout la plus-value du bien
Investir en Hongrie constitue également un excellent moyen pour placer et faire fructifier son argent.
La Hongrie attire les investisseurs immobiliers en raison de son fort potentiel économique.
Elle constitue à l’heure actuelle une destination très attrayante pour investir dans l’immobilier locatif hors de France. Elle connaît en effet une hausse des prix de 12 % par an contre un très bas niveau de taux d’intérêt bancaire.
Investir en Hongrie peut permettre d’obtenir un rendement de 4% selon l’attractivité de l’emplacement choisi.
La fiscalité de la Hongrie est également très avantageuse.
Les investisseurs étrangers sont exemptés de la taxe d’habitation et de la taxe foncière.
La taxation sur les dividendes est seulement de 15 %. Sans oublier que les biens en Hongrie ne sont pas imposables en France grâce à la convention de non double imposition. Toutefois pour réussir un investissement en Hongrie, il faut prendre des risques et croire au marché.
Sous 250000 euros en plein centre, vous oubliez Budapest.
8. La pierre papier SCPI et OPCI
Il est également possible de diversifier et de faire fructifier ses placements avec les SCPI et les OPCI. Ils sont appelés communément pierre papier et sont des formes de placement financier qui ont comme support l’immobilier. Ils peuvent se présenter sous forme de fonds ou de titres de société. Ce sont des moyens indirects d’investir dans l’immobilier résidentiel, de commerce, de bureau, etc.
Avec la pierre papier, l’investisseur achète des parts ou des actions au lieu d’acquérir un bien immobilier physique à des sociétés ou des fonds qui acquièrent des immeubles d’habitation, de commerce ou des bureaux pour les louer.
Les différentes formes de pierre papier dont les SCPI et les OPCI sont gérées par une société de gestion et sont soumises au contrôle de l’AMF ou autorité de contrôle des marchés financiers. La société de gestion investit dans un immeuble pour générer un rendement locatif et valoriser les actifs financiers sur le long terme.
La pierre papier a comme avantages :
- D’être à la portée de toutes les bourses, il est possible d’investir avec des sommes modestes, car l’immobilier en direct nécessite des sommes importantes ;
- De garantir la sécurité des placements grâce à la diversification réalisée par la société de gestion, les parts de fonds sont en effet investies dans différents immeubles ;
- De pouvoir céder ses parts ou ses actions plus facilement par rapport à un immeuble.
Il est possible d’investir dans la pierre papier directement sur son compte courant et pouvoir toucher des loyers chaque trimestre. On peut également investir avec son assurance-vie pour diversifier son contrat et obtenir un meilleur rendement.
Les sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI :
La SCPI est la forme la plus connue de la pierre papier.
Investir dans une SCPI permet de diversifier son patrimoine en devenant indirectement propriétaire d’une partie de plusieurs immeubles.
C‘est un investissement à long terme, dont la durée recommandée est de 8 ans.
Les SCPI sont appréciées par les épargnants et les investisseurs en les soulageant des tracas administratifs et financiers. Ils constituent en effet une option plus passive à l’immobilier traditionnel, car il n’y a rien à gérer. Il n’y a pas à se soucier des contraintes liées à la recherche du bien ou la gestion des locataires. Celles-ci seront prises en charge par la société de gestion. Les investisseurs apprécient également la rentabilité que peuvent offrir les SCPI avec des taux qui ont dépassé 5 % en 2018.
Il est possible d’investir dans les meilleures SCPI :
- Directement sur son compte courant
C’est une option adaptée aux investisseurs qui sont à la recherche de revenus complémentaires immédiats. Investir dans une SCPI en direct peut en effet permettre de percevoir des revenus chaque trimestre. Ces revenus ne sont toutefois pas garantis et peuvent fluctuer selon la volatilité des marchés et l’accélération de l’inflation
Avec son assurance-vie.
Investir dans une SCPI avec son assurance-vie est un excellent moyen de diversifier son contrat et d’obtenir un meilleur rendement. Cela permet également de bénéficier de la fiscalité de l’assurance-vie. Les contrats d’assurance-vie de plus de 8 ans ne subissent en effet que les prélèvements sociaux de 17,2 %. Alors que les loyers des SCPI en direct sont imposés entre 47,2 % et 58,2 %. Acheter des SCPI avec son assurance-vie offre en outre la possibilité de revendre ses parts plus rapidement. Alors que sortir des SCPI en direct peut prendre un délai plus long.
- À crédit
Il est également possible d’investir en SCPI avec un crédit pour pouvoir profiter des taux bas. Des établissements peuvent en effet proposer des offres tout compris et financer à 100 % l’investissement. Les couts réels sont réduits, car les intérêts sont déductibles des revenus fonciers comme pour l’investissement immobilier en direct.
Il est possible d’investir dans deux grands types de SCPI :
- Les SCPI de rendement
Elles permettent d’investir en immobilier d’entreprise comme les bureaux, les commerces, les murs d’hôtels, les maisons de retraite, etc. Elles peuvent également être diversifiées dans ces différents types d’actifs. Les SCPI de rendement sont orientées vers la distribution d’un revenu éventuel. Ce sont de purs produits de rendement qui peuvent offrir une meilleure rentabilité que l’immobilier traditionnel avec 5,9 % par an.
- Les SCPI fiscales ou résidentielles
Ce sont des investissements en immobilier d’habitation pour pouvoir bénéficier des avantages des différentes mesures d’incitation à l’investissement locatif. Les SCPI fiscales ne visent pas un rendement important, mais permettent aux investisseurs de profiter d’une fiscalité avantageuse et d’une réduction d’impôt. Il existe différents types de SCPI fiscale selon le bien acquis : SCPI Malraux, SCPI Pinel et SCPI de déficit foncier.
Les SCPI sont des placements à risque qui peuvent amener à perdre :
- Sur son capital : la valorisation des parts est en effet liée aux conditions du marché et le prix des parts peut donc varier à la hausse comme à la baisse ;
- Sur le rendement : le rendement d’une SPCI n’est pas garanti et peut même n’offrir aucun rendement, il est en effet impossible de préjuger des performances à l’avenir ;
- Sa liquidité : il n’est pas certain de pouvoir vendre ses parts de SCPI en l’absence d’acheteur.
La fiscalité des SCPI est celle qui s’applique à la détention directe d’un bien immobilier. Les parts de SCPI sont assujetties à l’impôt sur le revenu foncier et à l’impôt sur les plus-values immobilières.
- L’impôt sur le revenu foncier
Ce sont les associés qui paient l’impôt sur les bénéfices réalisés dans le cadre de leur impôt sur le revenu. Comme la fiscalité applicable est celle des revenus fonciers, les loyers sont donc imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais également aux prélèvements sociaux de 17,2 % du montant perçu. Les intérêts d’emprunts peuvent être déduits des revenus fonciers dans le cadre d’un investissement à crédit. Il est possible de choisir le régime du micro foncier pour les revenus fonciers de moins de 15 000 euros. Celui-ci permet de bénéficier d’un abattement de 30 % sur les loyers perçus, mais les intérêts ne seront pas déductibles.
- L’impôt sur les plus-values
L’imposition des plus-values des parts de SCPI est de 36,2 % avec un prélèvement de 19 % et des prélèvements sociaux de 17,2 %. Il est possible de réduire l’impôt dû, car le montant de la plus-value peut bénéficier de l’abattement pour sa durée de détention. L’abattement est de 6 % par an à partir de la cinquième année jusqu’à la 21e et 4 % pour la 22e année. La plus-value n’est totalement exonérée qu’après 22 années de détention. L’abattement des prélèvements sociaux est de 1,65 % par an de 5 à 21 ans, 1,60 % la 22e année et 9 % par an de la 23e à la 29e année. L’exonération totale n’est acquise qu’après 30 années de détention.
Les Organismes de Placements collectifs immobiliers ou OPCI
Un OPCI est un produit non coté qui permet d’investir autrement dans l’immobilier.
Les OPCI sont des fonds qui ont été créés pour intégrer l’immobilier dans les contrats d’assurance-vie. Ils peuvent également être logés dans un compte titre. Le principe des OPCI consiste à collecter des fonds auprès d’investisseurs au travers d’une société spécialisée pour acheter des biens immobiliers ainsi que des produits financiers. Ensuite, elles les revendent afin de récupérer les revenus locatifs.
Ce sont des fonds qui sont investis partiellement dans des immeubles de bureaux, des hôtels ou des commerces. Sans oublier les valeurs mobilières, les actions, les obligations ou les produits de taux. C’est ce qui les différencie des SCPI qui sont des produits purs entièrement investis dans la pierre papier.
Ce sont des produits mixtes qui confèrent également une meilleure liquidité.
Une OPCI grand public doit comprendre au moins :
- 60 % d’actifs immobiliers physiques directs comme des immeubles construits ou en cours d’achèvement ou indirects comme des parts de société à prépondérance immobilière et autre.
- 35 % d’actifs financiers comme des actions, des obligations, des parts, etc. pour diversifier et améliorer le rendement de son portefeuille.
- 5 % de produits de trésorerie pour accroître la liquidité des parts.
Investir dans des OPCI peut conférer de nombreux avantages :
- La possibilité de déléguer les contraintes liées à l’achat, la gestion et la revente des biens immobiliers ;
- Le bénéfice d’un ticket d’entrée plus faible que les SCPI avec des frais d’entrées limités entre 3 à 5 %, alors que ceux-ci sont de 10 % pour les SCPI ;
- Une meilleure liquidité grâce à leur composition en actifs immobiliers et financiers, il est possible de demander le rachat de ses titres à tout moment.
Il est possible de choisir entre 2 types d’OPCI :
- Les SPPICAV ou Sociétés de Placement à Prépondérance immobilière à Capital variable, ils bénéficient de la fiscalité des produits financiers ;
- Les FPI ou Fonds de Placement immobilier qui sont soumis à la fiscalité des revenus fonciers.
Le rendement des OPCI était plutôt décevant en 2018 avec une performance moyenne de 1,20 %. La moyenne des rendements bruts des OPCI grand public détenus dans un compte titre était de 2,12 % et ceux détenus dans un contrat d’assurance de 1,25 %. Toutefois, tous les OPCI ne sont pas logés à la même enseigne. Certains OPCI peuvent en effet offrir des rendements supérieurs à la moyenne des SCPI. Il faut donc choisir avec précaution ses OPCI.
Acheter des titres dans un OPCI est un investissement à risque, car le capital n’est pas garanti.
Les rendements et la performance de l’OPCI dépendent des fluctuations à la hausse ou à la baisse des marchés financiers.
La fiscalité d’un OPCI diffère selon la forme juridique du fond et la nature du support sur lequel il est détenu :
- Pour un OPCI-SPPICAV, les revenus répartis sont soumis à des impôts comme des revenus mobiliers et les plus-values réalisées comme des cessions sur valeurs mobilières. Ils peuvent en théorie bénéficier de l’abattement lié à la durée de détention dans le calcul des plus-values immobilières.
- Pour un OPCI-FIP, les revenus répartis sont imposés de la même manière que les revenus fonciers et les plus-values réalisées comme des plus-values immobilières.
- Pour un OPCI logé dans un contrat d’assurance-vie, la fiscalité applicable est celle de l’assurance-vie.
Exemples d’OPCI et SCPI : liste non exhaustive
Voici quelques exemples d’OPCI et de SCPI à privilégier pour diversifier ses placements.
Les OPCI et SCPI présentés ci-dessous ont été choisis avec la prise en compte de nombreux critères, dont le taux de rendement sur le long et moyen terme, le taux d’occupation, la répartition de l’actif et le taux de réserve.
Les meilleurs OPCI :
- OPCI Silver Génération
C’est une OPCI qui permet d’investir dans des résidences services seniors non médicalisées. Elle offre à ses souscripteurs la possibilité de bénéficier du régime fiscal LMNP. Notamment de bénéficier de l’amortissement des revenus locatifs et d’avoir des revenus exonérés d’impôt grâce à la déduction des charges et l’imputation des amortissements comptables. Cette OPCI figure en tête de classement en affichant un taux de rendement brut de 5,24 % en 2018. C’est un OPCI grand public créé en 2016 par la société de gestion indépendante A Plus Finance. Voici quelques chiffres clés concernant l’OPCI Silver Génération :
- Rendement en 2018 : 5,24 %
- Capitalisation : 12 592 792,37
OPCI SwissLife Dynapierre.
C’est l’OPCI qui affiche une performance de 5,16 %. en 2018. Ceci en raison de la performance des investissements qu’il a réalisés depuis 2010. L’importante baisse des marchés spécialement en fin d’année ne l’a pas impacté. Notamment grâce à la sélection rigoureuse des biens, la limitation des intermédiaires au maximum et la réalisation d’opérations en VEFA. Elle doit également sa performance grâce à l’adaptation de sa stratégie. Une stratégie qui consiste à se focaliser sur les biens immobiliers qui peuvent générer de la valeur aussi bien en taux qu’en loyer. Sans oublier de regarder des biens en Europe du Sud et ailleurs en étant attentif à l’environnement macro-économique. Voici quelques chiffres clés à propos de l’OPCI SwissLife Dynapierre :
- Rendement en 2018 : 5,16 %
- Capitalisation : 82 millions d’euros
Les meilleurs SCPI
- SCPI Corum XL
C’est une SCPI internationale qui a été lancée en 2017 par la société de gestion Corum Asset Management. C’est une SCPI qui peut réaliser des acquisitions à l’international : Angleterre, États-Unis, Asie, etc., aussi bien dans la zone euro qu’en dehors. Son objectif est de générer une performance annuelle de l’ordre de 5 % ainsi qu’une augmentation de la valeur de ses parts de 5 %. Ceci afin d’offrir à ses associés la possibilité d’obtenir un TRI de l’ordre de 10 %. Elle a connu un démarrage rapide un an à peine après sa création. Cette SCPI figure parmi les meilleures SCPI en 2018 en affichant un taux de rendement de 7,91 %. Elle doit sa performance à la bonne définition de sa méthode d’investissement et le suivi des étapes importantes. Voici quelques chiffres clés à propos de la SCPI Corum XL :
- Rendement en 2018 : 7,91 %
- Ticket d’entrée : 189 euros
- Taux d’occupation : 100 %
- Objectif de rendement : 5 %
- Objectif de TRI : 10 % sur 10 ans
- Nombre d’associés : 2558
- Pays d’investissement : 4
SCPI Épargne Pierre.
C’est une SCPI à privilégier pour diversifier efficacement ses placements. Elle a été créée en 2013 par la société de gestion Voisin. Elle a été élue en 2016 par le magazine Gestion de la Fortune espoir de la meilleure SCPI. Elle a aussi reçu de l’Investissement Conseil le prix de la performance 2017. C’est une SCPI orientée vers l’investissement dans l’immobilier d’entreprise en ile de France et en province. Elle a pour objectif de constituer un patrimoine immobilier diversifié tant au niveau géographique que locatif. C’est une SCPI qui dispose de nombreux biens répartis sur toute la France pour une bonne répartition des risques et ses locataires sont très diversifiés. Elle se distingue des autres SCPI en limitant la part des associés à sa part dans le capital.
Voici quelques chiffres clés concernant la SCPI Épargne Pierre :
- Rendement en 2018 : 5,97 %
- Ticket d’entrée : 25 euros
- Capitalisation : 500 millions d’euros
- Taux d’occupation financier : 98,94 %
9. Conclusion sur comment placer son argent et se diversifier
Il existe de nombreux types d’investissements au choix pour placer son argent et diversifier ses placements.
Il y a largement le choix entre les placements sécurisés, les placements financiers, l’immobilier, les crypto-monnaies, les investissements à l’étranger, la pierre papier, etc.
En matière de placement d’argent, en effet, la diversification du patrimoine demeure la règle d’or. La diversification permet en effet de rentabiliser et d’optimiser ses placements face aux rendements plutôt faibles que peuvent offrir les différents supports d’épargne classiques (de 0,75 % pour le livret A et de 0,70 % pour le PEL). La diversification constitue le moyen idéal pour protéger son portefeuille et optimiser sa performance.
Diversifier ses placements consiste concrètement à placer son argent sur différents supports. Cela permet d’accroître ses chances de gains, mais également de s’assurer de conserver son capital.
Placer son argent sur différents supports permet de faire croître son capital sans prendre de risque.
C’est en effet un excellent moyen de limiter les pertes et d’obtenir un potentiel de gain plus important. Il est toutefois indispensable de choisir son support avec attention. Sans oublier de bien répartir ses placements dans des supports qui offrent le meilleur équilibre rendement/risque.
Pour diversifier efficacement ses placements, il faut prévoir un placement dont le capital reste disponible pour avoir une réserve d’argent.
En plus d’un livret A, un LDDS ou un PEL, il faut également investir dans des livrets bancaires dans des établissements différents. Les actions, les SCPI ou l’investissement immobilier à l’étranger sont également envisageables en fonction de sa sensibilité au risque.
Un placement sans risque ne peut en effet permettre d’obtenir un rendement satisfaisant.
Mon top 5 des solutions pour placer son argent :
- L’immobilier à l’étranger en Europe et à l’étranger avec un coup de coeur pour Bali pour de beaux rendements et un bien d’exception.
- Les actifs tangibles pour se protéger à l’image des pièces d’or (Napoléon Or ou Croix Suisse Or par exemple) et le domaine des spiritueux rares à l’image du Whisky sans dépasser 10% de son patrimoine dessus et avec une vision de collectionneur non de spéculateur.
- L’immobilier LMNP résidence séniors à crédit pour s’assurer un rendement fixe avec peu de fiscalité et un complément de retraite
- Les SCPI et OPCI avec la pierre papier en assurance vie pour assurer une fiscalité et une liquidité attractives pour un rendement moyen de +/- 4% nets en acceptant le risque.
- Le PEA (pour l’intérêt fiscal) sur le long terme pour acheter des actions en bon père de famille en acceptant le risque avec des titres internationaux comme Air Liquide, LVMH (le luxe) par exemple.
Comment bien choisir dans toutes ces solutions de placement?
Il faut toutefois recourir à l’aide d’un professionnel en investissement avant d’investir afin d’établir un bilan patrimonial complet.
Ce bilan permet en effet de connaître précisément sa situation financière, d’identifier ses forces et ses faiblesses.
Il peut également être judicieux de consulter un conseiller en gestion de patrimoine pour s’assurer d’un accompagnement efficace dans ses investissements.
Ce dernier peut aussi aider à établir la stratégie d’investissement la plus adaptée à son profil.
C’est à ce prix que vous portez bien vous diversifier et faire croître votre patrimoine.