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À un million d’euros de patrimoine, fini le Portugal pour la retraite (ou avant) : cap sur la Bulgarie et on voyage!

Publié le 19 octobre 2025
À un million d'euros de patrimoine, fini le Portugal pour la retraite (ou avant) : cap sur la Bulgarie et on voyage!

Face aux récentes mutations fiscales européennes, les stratégies d’expatriation pour la retraite connaissent une révolution silencieuse. Le Portugal, longtemps considéré comme le eldorado fiscal des retraités français grâce à son régime NHR, a brutalement fermé la porte aux nouveaux résidents en 2024. Cette rupture bouleverse les codes établis et pousse les investisseurs avisés à reconsidérer leurs choix. Pour les patrimoines dépassant le million d’euros, une alternative émerge avec force : la Bulgarie.

Cette transformation ne relève pas de la simple mode ou d’un effet de nouveauté. Elle découle d’une analyse financière rigoureuse démontrant qu’au-delà d’un certain seuil patrimonial, l’équation fiscale et économique bascule définitivement en faveur de la Bulgarie. Nous parlons ici d’un avantage chiffré à plus de 19000 euros annuels, soit plus de 200000 euros sur une décennie.

Ce changement de paradigme soulève des questions légitimes : comment expliquer un tel écart? Quels sont les mécanismes fiscaux à l’œuvre? La stratégie n’est-elle pas d’aller sur des pays dans l’UE low cost, stables et voyager au soleil à côté durant la période hivernale? Au-delà des chiffres, comment se projeter sereinement dans cette nouvelle stratégie? Cet article vous guide pas à pas dans cette réflexion, avec la rigueur de l’expert et la bienveillance du conseil personnalisé.

Infographie sur la retraite en Bulgarie
Infographie sur la retraite en Bulgarie
Infographie sur la retraite en Bulgarie
Infographie sur la retraite en Bulgarie

Disclaimer :

Les informations contenues dans cet article sont fournies à titre purement informatif et général et ne constituent en aucun cas un conseil fiscal, juridique ou financier personnalisé. Les législations fiscales, notamment celles du Portugal (NHR) et de la Bulgarie, sont complexes et en constante évolution. Les situations individuelles pouvant varier considérablement, il est essentiel de consulter un expert fiscal qualifié et un avocat spécialisé en droit international, préalablement à toute décision de relocation ou d’investissement. L’auteur et l’éditeur déclinent toute responsabilité quant aux décisions prises sur la base de ces informations.

N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus.

Le Portugal referme ses portes : anatomie d’un changement radical

Le Portugal referme ses portes : anatomie d'un changement radical

Le Portugal était devenu, depuis 2009, la destination de référence pour les retraités français en quête d’optimisation fiscale. Le régime des Résidents Non Habituels (NHR) constituait un véritable pont d’or : exonération totale d’impôt sur les pensions étrangères ou taxation forfaitaire à 10% seulement. Cette manne fiscale a attiré plus de 60000 bénéficiaires, majoritairement français, transformant certains quartiers de Lisbonne et Porto en véritables enclaves d’expatriés.

La fermeture brutale de ce régime en 2024 marque la fin d’une époque. Les autorités portugaises, sous pression de Bruxelles et face aux critiques internes sur la gentrification, ont décidé de mettre un terme aux nouveaux enregistrements NHR. Cette décision, bien que prévisible pour les observateurs avertis, a créé un véritable séisme dans l’écosystème de l’expatriation patrimoniale.

Désormais, tout nouveau résident fiscal portugais se voit appliquer le barème progressif standard, particulièrement pénalisant pour les revenus élevés. Ce barème s’échelonne de 14,5% à 53%, auxquels s’ajoutent 17,2% de prélèvements sociaux. Pour un retraité percevant 4000 euros mensuels, le taux marginal effectif peut atteindre 70%, transformant le Portugal en l’un des pays les plus fiscalisés d’Europe pour les nouveaux résidents.

L’AIMI (Adicional ao Imposto Municipal sobre Imóveis), instauré en 2017, constitue l’autre piège fiscal pour les patrimoines élevés. Cette surtaxe progressive frappe les biens immobiliers dépassant 600000 euros avec des taux allant de 0,7% à 1,5%. À cela s’ajoute l’IMI, l’impôt foncier classique, créant une double taxation particulièrement pénalisante pour les investisseurs immobiliers.

Évolution fiscale Portugal

Impact de la nouvelle fiscalité au Portugal sur les gros patrimoines

Cette transformation radicale ne reflète pas une hostilité envers les étrangers, mais plutôt une recalibration économique. Le Portugal cherche désormais à attirer des investissements productifs plutôt que de la rente patrimoniale. Cette évolution, bien que compréhensible d’un point de vue politique, bouleverse les stratégies établies et pousse naturellement vers d’autres horizons.

Bon à savoir :

Les détenteurs actuels du statut NHR conservent leurs avantages jusqu’à l’expiration de leur période de dix ans. Cette clause de grand-père protège les investisseurs déjà installés, mais ferme définitivement la porte aux nouveaux arrivants.

La Bulgarie révèle ses atouts : fiscalité et stabilité au rendez-vous

La Bulgarie révèle ses atouts : fiscalité et stabilité au rendez-vous

Dans ce nouveau contexte européen, la Bulgarie émerge comme l’alternative la plus crédible pour les patrimoines conséquents. Son système fiscal, stable depuis 2008, repose sur une architecture simple et lisible : la flat tax à 10%. Cette simplicité, loin d’être un handicap, constitue son principal atout face à la complexification croissante des systèmes fiscaux européens.

La flat tax bulgare s’applique uniformément à tous les revenus personnels : salaires, pensions, revenus locatifs, plus-values. Cette universalité élimine les optimisations complexes et offre une prévisibilité fiscale remarquable. Pour un investisseur générant 50000 euros de revenus locatifs annuels, la fiscalité bulgare se limite à 5000 euros, contre potentiellement 35000 euros au Portugal sous le nouveau régime.

L’absence d’impôt sur la fortune constitue le deuxième pilier de l’attractivité bulgare. Contrairement au Portugal et à l’AIMI, la Bulgarie ne taxe pas le patrimoine détenu, qu’il soit immobilier, financier ou mobilier. Cette philosophie fiscale libérale, assumée et stable, offre une sécurité juridique appréciable pour les investissements à long terme.

L’adoption de l’euro au 1er janvier 2026 éliminera le dernier frein technique à l’investissement bulgare. Le taux de conversion fixe (1,95583 BGN pour 1 euro) sécurise définitivement les investissements et facilite la gestion quotidienne. Cette euroïsation marque l’aboutissement de l’intégration européenne bulgare, offrant la stabilité monétaire d’un pays de l’Ouest avec les avantages fiscaux de l’Est.

Système fiscal bulgare vs Portugal (nouveaux résidents)

Comparatif fiscal entre la Bulgarie et le Portugal

La stabilité politique et économique bulgare, membre de l’UE depuis 2007 et de l’OTAN depuis 2004, offre un cadre sécurisé pour l’investissement. Le pays affiche une croissance économique soutenue (+3,4% en 2024) et une dette publique maîtrisée (23% du PIB), contrastant avec les difficultés budgétaires de nombreux pays européens.

Le système bulgare présente une particularité remarquable : sa stabilité dans le temps. Contrairement à d’autres juridictions qui modifient régulièrement leurs avantages fiscaux, la Bulgarie maintient sa flat tax depuis 2008 sans changements majeurs. Cette prévisibilité constitue un avantage stratégique pour la planification patrimoniale à long terme.

Bon à savoir :

La Bulgarie fait partie de l’espace Schengen depuis janvier 2025, facilitant la libre circulation. Cette intégration complète élimine les contraintes administratives et permet une mobilité européenne totale depuis Sofia.

Le seuil de rupture : pourquoi un million d’euros change tout

Le seuil de rupture : pourquoi un million d'euros change tout

L’analyse des seuils patrimoniaux révèle une réalité mathématique implacable : l’avantage bulgare croît exponentiellement avec le niveau de patrimoine. Cette progression non linéaire s’explique par la combinaison de trois facteurs : l’absence d’impôt sur la fortune, la flat tax sur les revenus, et des coûts de détention immobilière réduits.

Pour un patrimoine de 500000 euros, l’écart fiscal annuel entre Portugal et Bulgarie s’établit à environ 1 000 euros en faveur de la Bulgarie. Cet avantage, bien que réel, reste modeste et peut être compensé par d’autres considérations (proximité culturelle, communauté française, facilités bancaires). La décision relève encore du choix personnel plus que de l’optimisation pure.

Le million d’euros constitue le seuil de bascule psychologique et mathématique. À ce niveau, l’écart fiscal annuel bondit à 4800 euros, créant un différentiel significatif. Cette progression s’accélère mécaniquement : l’AIMI portugais frappe dès 600000 euros avec un taux progressif, tandis que la Bulgarie maintient sa fiscalité plate. L’écart devient stratégiquement significatif et justifie une reconsidération complète.

Au-delà de 1,5 million d’euros, l’avantage bulgare devient écrasant avec plus de 9000 euros d’écart annuel. Cette différence, équivalente à un salaire complet, transforme la décision fiscale en évidence économique. Ignorer cet avantage reviendrait à se priver volontairement d’un revenu supplémentaire non négligeable.

Impact fiscal selon le niveau de patrimoine (2025) :

Impact fiscal en fonction du patrimoine

L’analyse sur dix ans révèle l’ampleur du phénomène. Un patrimoine d’un million d’euros génère un avantage cumulé supérieur à 200000 euros en Bulgarie par rapport au Portugal, budget voyage de 15000 euros annuels inclus. Cette somme, équivalente à l’achat d’un appartement supplémentaire, démontre l’impact concret des choix fiscaux sur la constitution patrimoniale.

Évolution de l'avantage financier cumulé de la stratégie Bulgarie + voyages comparé au Portugal sur 10 ans

Évolution de l’avantage financier cumulé de la stratégie Bulgarie + voyages comparé au Portugal sur 10 ans

La psychologie de l’investisseur joue un rôle crucial dans cette équation. Au-delà du million d’euros, nous sortons de la logique du “petit patrimoine” pour entrer dans celle de la gestion de fortune. Les enjeux ne sont plus seulement la préservation du capital, mais son optimisation active et sa transmission. Dans cette optique, négliger un avantage de 20000 euros annuels relève de la négligence patrimoniale.

Bon à savoir :

Le seuil d’un million d’euros correspond également au niveau patrimonial où les services de private banking deviennent accessibles, facilitant la gestion internationale et l’optimisation fiscale multicritère.

Vivre et investir en Bulgarie : coût de la vie et opportunités immobilières

Vivre et investir en Bulgarie : coût de la vie et opportunités immobilières

La Bulgarie offre un cadre de vie européen à coût maîtrisé, élément déterminant dans l’équation patrimoniale globale. Le coût de la vie, inférieur de 39% à la moyenne française, permet d’optimiser le budget quotidien sans sacrifier la qualité de vie. Cette différence, loin d’être anecdotique, représente environ 7 000 euros d’économies annuelles pour un niveau de vie équivalent.

Sofia, la capitale, illustre parfaitement cette équation optimisée. Le centre-ville propose des appartements de standing à 2500 euros le mètre carré (hors centre ville), contre 5 500 euros à Lisbonne. Cette différence de prix permet d’acquérir une surface double pour le même budget, ou d’investir le surplus dans d’autres actifs. La qualité de construction, héritée de l’époque socialiste puis modernisée aux standards européens, offre des biens durables et énergétiquement performants.

Le marché locatif bulgare présente des caractéristiques attractives pour l’investisseur : rendements bruts de 5 à 6%, demande soutenue liée à l’exode rural et à l’implantation d’entreprises étrangères, fiscalité locative à 10% seulement. Ces éléments créent un cercle vertueux pour l’investissement immobilier, particulièrement adapté aux patrimoines conséquents cherchant à diversifier géographiquement leurs actifs.

Les frais d’acquisition immobilière, limités à 2-3% du prix d’achat, contrastent favorablement avec les 6-7% portugais. Cette différence, sur un investissement d’un million d’euros, représente une économie immédiate de 40000 euros. Ces fonds peuvent être réinvestis productivemement ou constituer une réserve de sécurité pour l’installation.

Investissement immobilier 1 million d’euros – Comparaison détaillée :

Analyse d'un investissement immobilier

L’infrastructure bulgare, modernisée grâce aux fonds européens, offre un cadre de vie occidental. L’aéroport de Sofia, hub de la compagnie Bulgaria Air, dessert directement 60 destinations européennes. Le réseau autoroutier, en cours de finalisation, connecte efficacement les principales villes. Le système de santé, bien qu’en développement, propose des soins de qualité à coût réduit, complétant harmonieusement les systèmes d’assurance européens.

L’écosystème entrepreneurial bulgare séduit de nombreuses entreprises technologiques européennes, attirées par les coûts salariaux compétitifs et la qualification de la main-d’œuvre. Cette dynamique économique soutient la demande locative et valorise les investissements immobiliers urbains, créant un environnement favorable à l’investissement patrimonial.

La démographie urbaine bulgare révèle des opportunités spécifiques. Sofia concentre 25% des emplois qualifiés du pays et attire massivement les jeunes actifs des régions rurales. Cette migration interne soutient structurellement la demande locative, particulièrement dans les segments de standing moyen et élevé privilégiés par les investisseurs étrangers.

Bon à savoir :

Les citoyens européens bénéficient de la libre installation en Bulgarie. L’ouverture d’un compte bancaire local facilite la gestion quotidienne et l’obtention de financements immobiliers locaux à des taux compétitifs (3-4% actuellement).

La stratégie “Bulgarie + voyages” : optimiser sa qualité de vie

La stratégie "Bulgarie + voyages" : optimiser sa qualité de vie

L’un des principaux freins psychologiques à l’expatriation bulgare réside dans l’appréhension de l’isolement culturel. La stratégie “Bulgarie + voyages” répond intelligemment à cette préoccupation en transformant l’avantage fiscal en budget mobilité. Cette approche révolutionnaire permet de concilier optimisation fiscale et maintien des liens européens.

L’économie réalisée grâce à l’avantage fiscal bulgare, estimée à 19300 euros annuels, finance largement un budget voyage de 15000 euros, conservant un bénéfice net de 4 300 euros. Ce budget permet de passer 3 à 4 mois par an dans d’autres pays européens, maintenant les liens familiaux et sociaux tout en diversifiant les expériences culturelles.

Sofia constitue un hub idéal pour cette stratégie nomade. La capitale bulgare se situe à moins de trois heures de vol de toutes les grandes villes européennes. Paris, Londres, Rome, Berlin, Madrid deviennent accessibles pour des séjours réguliers. Cette proximité géographique, combinée aux low-cost européens, démocratise la mobilité continentale.

La fiscalité bulgare facilite cette approche nomade. Le statut de résident fiscal bulgare se maintient avec 183 jours de présence annuelle, laissant six mois pour voyager. Cette souplesse contraste avec d’autres juridictions plus contraignantes et permet d’adapter le mode de vie aux envies personnelles et aux obligations familiales.

Budget annuel optimisé “Bulgarie + voyages” (patrimoine 1M€)

Budget annuel expatrié en Bulgarie

L’infrastructure touristique bulgare, développée pour accueillir 9 millions de visiteurs annuels, offre des services de qualité européenne. Les stations de ski (Bansko très intéressant pour l’immobilier locatif toute l’année) rivalisent avec les destinations alpines traditionnelles. Le littoral de la mer Noire propose 400 kilomètres de côtes, alternatives crédibles à la Méditerranée occidentale. Cette diversité interne réduit le besoin de voyages extérieurs tout en offrant un cadre de vie varié.

La communauté internationale à Sofia facilite l’intégration sociale. Les quartiers de Lozenets et Boyana concentrent de nombreux expatriés européens, créant un écosystème multiculturel rassurant. Les clubs, associations et événements culturels francophones maintiennent les liens avec la culture d’origine tout en favorisant l’ouverture sur d’autres nationalités.

Cette approche hybride séduit particulièrement les “jeunes retraités” (55-65 ans) encore actifs professionnellement. Elle leur permet de maintenir des activités consultatives ou entrepreneuriales en Europe occidentale tout en optimisant leur résidence fiscale. Cette flexibilité, impossible dans un schéma d’expatriation traditionnelle, ouvre de nouvelles perspectives de carrière.

Bon à savoir :

La stratégie “Bulgarie + voyages” nécessite une organisation rigoureuse des 183 jours de présence obligatoire. Un calendrier prévisionnel, validé par un conseil fiscal, sécurise le statut de résident fiscal bulgare tout en maximisant la liberté de mouvement.

Anticiper les défis : barrières linguistiques et considérations pratiques

Anticiper les défis : barrières linguistiques et considérations pratiques

L’expatriation bulgare présente des défis spécifiques qu’il convient d’anticiper sereinement. La barrière linguistique constitue le premier obstacle, d’autant plus déstabilisant que le bulgare utilise l’alphabet cyrillique. Cette différence, initialement intimidante, se révèle surmontable avec une approche progressive et des outils adaptés.

L’apprentissage du bulgare basique (salutations, nombres, directions) facilite considérablement l’intégration quotidienne. Trois mois de cours particuliers intensifs, budgétés à 1500 euros, suffisent pour acquérir les bases conversationnelles. Cette investment, dérisoire au regard des enjeux patrimoniaux, améliore significativement la qualité de vie et ouvre des opportunités sociales imprévisibles.

La jeune génération bulgare maîtrise largement l’anglais, enseigné dès le primaire depuis 1989. Cette compétence linguistique répandue facilite les démarches administratives et commerciales. Les professions libérales (médecins, avocats, comptables) proposent généralement des services en anglais, parfois en français dans les zones touristiques.

Le système de santé bulgare, bien qu’en développement, offre des prestations correctes à coût maîtrisé. L’hôpital Tokuda de Sofia rivalise avec les standards occidentaux pour la chirurgie et les examens spécialisés. Une assurance santé complémentaire européenne, budgétée à 200 euros à 30 mensuels, couvre les éventuels rapatriements sanitaires et garantit l’accès aux meilleurs praticiens européens.

L’administration bulgare, digitalisée depuis l’adhésion européenne, simplifie les démarches. L’obtention d’un numéro fiscal (ЕГН) s’effectue en ligne en 48 heures. L’immatriculation résidentielle, obligatoire après trois mois, nécessite une simple déclaration accompagnée d’un justificatif de domicile. Cette simplicité administrative contraste favorablement avec la complexité bureaucratique française.

Préparation expatriation Bulgarie – Planning et coûts

Feuille de route pour une installation en Bulgarie

La communauté française de Sofia, bien qu’émergente, propose des services d’accompagnement. L’association “Français de Bulgarie” organise des événements mensuels et maintient un réseau d’entraide pour les démarches administratives. Ces liens sociaux, essentiels pour l’équilibre psychologique, se tissent progressivement autour d’intérêts communs et de défis partagés.

Les services bancaires internationaux facilitent la transition financière. Les banques bulgares (DSK Bank, UniCredit Bulbank) proposent des comptes multi-devises et des gestionnaires dédiés aux expatriés européens. Les virements SEPA s’effectuent en 24 heures maximum, maintenant la fluidité des opérations financières internationales.

La sécurité, souvent questionnée, s’avère comparable aux standards européens occidentaux dans les zones urbaines. Sofia affiche un taux de criminalité inférieur à Paris ou Londres. Les quartiers résidentiels haut de gamme (Dragalevtsi, Simeonovo) offrent un cadre de vie sécurisé avec services de gardiennage privé.

Bon à savoir :

L’hiver bulgare, rigoureux de décembre à février, peut surprendre les méditerranéens. Un budget chauffage de 100 euros mensuels (deux fois moins qu’en France!) pendant quatre mois s’avère nécessaire. Cette contrainte saisonnière renforce l’attractivité de la stratégie “voyages hivernaux” vers des destinations plus clémentes.

FAQ – Vos questions, nos réponses

FAQ - Vos questions, nos réponses

Peut-on conserver ses comptes bancaires français en devenant résident fiscal bulgare ?

Oui, la résidence fiscale bulgare n’impose pas de fermeture des comptes français. Il convient néanmoins de les déclarer aux autorités bulgares et de respecter les obligations déclaratives françaises pour les comptes détenus à l’étranger.

Quelle est la durée minimum d’engagement pour bénéficier des avantages fiscaux bulgares ?

Aucune durée minimum n’est imposée. Les avantages fiscaux s’appliquent dès la première année de résidence fiscale, obtenue après 183 jours de présence sur le territoire.

Les plus-values immobilières françaises sont-elles taxées en Bulgarie ?

Non, les plus-values immobilières réalisées en France restent soumises au droit fiscal français selon la convention fiscale bilatérale. Seules les plus-values bulgares sont soumises à la flat tax locale.

Comment maintenir ses droits sociaux français tout en étant résident bulgare ?

Il convient de s’affilier au régime social bulgare ou de conserver une CFE (Caisse des Français de l’Étranger) pour maintenir une couverture sociale française. Les droits acquis (retraite, chômage) restent généralement préservés.

La flat tax bulgare à 10% est-elle amenée à évoluer ?

Le système de flat tax est stable depuis 2008 et fait l’objet d’un consensus politique fort en Bulgarie. Aucune modification majeure n’est envisagée à court ou moyen terme, contrairement à d’autres pays européens qui modifient régulièrement leur fiscalité.


Cette révolution fiscale silencieuse redessine les cartes de l’expatriation patrimoniale européenne. La Bulgarie s’impose progressivement comme l’alternative crédible aux destinations traditionnelles, offrant l’optimisation fiscale sans sacrifier les standards de vie européens. Pour les patrimoines conséquents, cette évolution constitue une opportunité historique d’optimisation à saisir avant que d’autres pays ne s’alignent sur le modèle portugais restrictif.

Il fait froid en hiver ? Vous voulez du soleil? Avec les gains, vous voyagerez et reviendrez aux beaus jours. Les vols low cost et les destinations nombreuses de la Bulgarie (Sicile, Grèce, Maroc, Majorque… ne manquent pas pour retrouver le soleil à faible coût durant l’année!

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Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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