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Crise du coronavirus : investir dans les actifs tangibles ou la Bourse ?

Publié le 12 avril 2020 | Dernière mise à jour le 31 août 2021

La crise du Covid-19 est historique. Cette crise sanitaire risque d’avoir des retombées économiques désastreuses sur l’économie mondiale (on parle d’une baisse de 3 points du PIB français par mois de confinement, et ça sera sans doute beaucoup plus de mon point de vue !!).

Suite à mon article précédent sur le coronavirus, j’ai décidé de vous donner mon point de vue sur les actifs tangibles pour protéger et faire fructifier son patrimoine durant la crise du coronavirus, ainsi que sur les placements boursiers de long terme.

La réalité et les conséquences de la crise sur votre patrimoine (des hypothèses)

Les conséquences économiques

Bruno LeMaire (ministre de l’économie et des finances) anticipe une baisse de “3% du PIB par mois de confinement” (70 milliards d’euros de coût par mois de confinement). Sans revenir en détail sur la crise du Covid-19 (vous pouvez consulter mon dossier spécial consacré au Coronavirus en cliquant ici), je pense que l’on s’achemine droit vers une sortie de confinement à fin avril – début mai. Une sortie probablement progressive ou voire partielle (par tranche d’âge ou par région). Mais le pire est encore devant nous ! Face à un virus toujours aussi virulent, de nombreux consommateurs vont s’abstenir de sortir et de consommer dans le courant des prochains mois.

Cette forte baisse de la consommation va avoir des effets pervers sur l’économie :

  • une baisse du tourisme (rien que sur le mois d’avril, les professionnels du secteur anticipent une perte d’activité de plus de 10 milliards d’euros).
  • une consommation en forte baisse (peu de fréquentation dans les centres commerciaux dans le courant des prochains mois, même après le déconfinement tant que la crise sanitaire n’aura pas été contrôlée)
  • des entreprises affaiblies par la crise du Coronavirus (peu d’investissements, recours au chômage partiel et surtout peu de visibilité). Certaines entreprises vont avoir des difficultés à se financer (malgré le plan de garantie bancaire, qui est à hauteur de 90% et non 100% du prêt)
  • faillites d’entreprises par effet domino (les difficultés de financement des entreprises fragiles va affecter tout le système économique : retard de paiement,…)
  • fragilisation du système bancaire
  • forte hausse du déficit public (sur fond de dégradation des finances publiques)
  • investissements revus à la baisse (ou annuler)
  • risque de perturbation au niveau de l’approvisionnement en matières premières.

On sera bien au-delà des 3% de baisse du PIB. Une étude publiée par l’institut Deutsche Bank Research anticipe une récession de 12.9% en 2020 pour la France !!

Le plan de relance économique est une bonne nouvelle pour les entreprises, mais ce plan s’accompagne malheureusement d’un recours à l’emprunt sur les marchés obligataires (forte tension sur les marchés obligataires).

L’impact économique du Covid-19 risque de se faire ressentir pendant encore au moins 2 ans, et cette crise sanitaire va être source se tensions sociales très vives (en temps normal les gilets jaunes manifestent déjà, alors avec le Coronavirus cela risque de dégénérer). L’état français va devoir assouplir sa politique sociale.

La trésorerie des entreprises est affectée par la crise du Covid-19 (certaines administrations / entreprises ont gelé les paiements des fournisseurs car leurs bureaux sont fermés). Une défaillance des entreprises par effet domino est à prévoir.

Récession

La France, ainsi que d’autres économies européennes, devraient rentrer en récession économique. Pour chaque mois de confinement, l’économie française perd 3% de PIB. La crise sanitaire actuelle est loin d’être finie, on parle d’une prolongation jusqu’à fin avril (au mieux !).

Quand j’entends sur des chaines d’infos des experts parler de septembre : je pense qu’ils ne mesurent pas les conséquences économiques et sociales : un peu de bon sens!!!

Hyper inflation

On doit s’attendre à une hyper inflation des produits de première nécessité : hausse des prix sur les fruits et les légumes. Les entreprises faisant appel à une main d’oeuvre locale plus chère et l’approvisionnement de l’étranger perturbé ou impossible (les fruits principalement importés seront beaucoup plus chers).

Remboursement de la dette énorme par les impôts

Afin de financer le chômage massif, la France n’a pas d’autres choix que d’emprunter massivement des fonds sur les marchés financiers. Un financement indispensable pour financer le gel temporaire de l’activité économique.
Comme évoqué dans le dossier spécial Coronavirus, une hausse des taux d’intérêts sur le long terme est inévitable. La France est déjà lourdement endettée, et sa marge de manoeuvre est de plus en plus réduite. Une dégradation de la note de la dette française par des agences de notation est très probable à terme.

Bruno LeMaire l’a déjà évoqué, une nationalisation de certaines entreprises fragiles est probable dans le secteur bancaire, aérien ou encore dans les assurances.

A terme, il faudra financer ces nouveaux emprunts par… des impôts supplémentaires ! Ces mêmes impôts toucheront en priorité les hauts revenus, ainsi que les revenus du capital.

Risque sur les banques et les comptes bancaires

La crise économique risque d’impacter lourdement les banques commerciales si la crise sanitaire n’est pas rapidement contrôler :

  • de nombreuses entreprises, ainsi que des particuliers au chômage, vont avoir des difficultés à rembourser leurs crédits ;
  • la chute prévisible des prix dans l’immobilier, ainsi que la propagation de la crise dans le secteur économique, va dissuader les banques retail à prêter des fonds à leurs clients ;
  • les agences de notation américaines (Fitch, Standard&Poors,…) vont dégrader la note des banques françaises, d’où des difficultés à terme à se financer sur les marchés financiers (levée de fonds,…) ;
  • retraits massifs des particuliers au distributeur automatique de billets ;
  • un vrai risque de fragilisation des banques. Pour préserver l’industrie bancaire nationale contre d’éventuels prédateurs financiers, l’état français va mettre la main à poche et nationaliser les banques les plus fragiles plutôt que de les laisser voir partir sous pavillon étranger.
  • Quelle est la santé des banques françaises : la grande majorité ont des leviers de 30 soit 30 fois leurs capitaux propres, rendez-vous compte!!! BNP Paribas pèse à ce jour plus de 2000 milliards d’engagement. Nous nous rapprochons du PIB annuel de la France rien qu’avec cette banque.

La baisse forte des actifs financiers

Risque de baisse sur le moyen terme des marchés financiers. Les secteurs aériens / tourisme / automobile / assurance / réassurance / banques seront affectés en priorité. Risque de désinvestissement massif (une quantité non négligeable de l’épargne aux USA, ainsi que certains pays européens est investie dans des ETF). En cas de retrait massif, les sociétés comme BlackRock seront obligées de vendre les actifs financiers massivement, ce qui accentuera encore un peu plus la baisse et entretiendra un cercle vicieux.

Les ETF : une épée de Damoclès ?

Méfiez-vous des ETF (Exchanged Traded Funds) ! Selon Bank of America Merrill Lynch, ces investissements indiciels représentent désormais plus de la moitié de la valeur boursière mondiale. Une partie non négligeable de l’épargne (épargne salariale, fond souverain,…) est investie dans ces fonds sectoriels / indiciels. Ces ETF répliquent les performances boursières d’un panier d’actifs sous-jacents (actions). Les gestionnaires des fonds investissent sur les marchés financiers dans des contrats dérivés complexes (swaps).

Le risque d’investir dans des ETF ?

Les gestionnaires des ETF investissent dans les actifs sélectionnés, mais de manière très sélective. De plus, plus de la moitié de la capitalisation boursière mondiale est représentée par des ETF. En cas de retournement de tendance, il peut être compliquer de « sortir » d’un investissement à moindre frais, en raison d’un manque de liquidité sur les marchés.

En cas de baisse prolongée sur les marchés financiers, les gérants d’ETF vont se retrouver le bec dans l’eau. Pas assez de liquidité sur les marchés financiers pour satisfaire les besoins de retraits massifs des investisseurs.

Je rappelle que si un ETF est peur cher en frais de gestion tout en donnant accès

Avec la volatilité actuelle, et le risque que fait peser sur la croissance économique mondiale la crise sanitaire actuelle, on se dirige tout droit vers un marasme financier ! Beaucoup d’épargnants vont retirer leurs capitaux, ce qui va poser un problème de liquidité sur le marché (certaines sociétés sont certes liquides, mais la liquidité risque d’être insuffisante en cas de retrait massif). Cela est encore plus vrai pour les ETF reproduisant les performances de petites sociétés, comme les ETF basés sur l’indice boursier Russel 2000 (indice boursier de petites sociétés, donc faible volume quotidien d’échange parfois inférieur à 5 millions d’euros par séance… ce qui est énorme mais très loin des centaines de milliards investis dans cette classe d’actifs). Méfiance donc !

L’Union Européenne en grand péril…

Cette crise est très clairement l’accélération de la transformation de la Chine en superpuissance mondiale ! La Chine est la grande gagnante de cette crise sanitaire. Non seulement, elle a su contrôler avec fermeté la propagation du virus dans la population en limitant les pertes, mais elle prouve au reste du monde qu’on est tous très dépendant de son secteur industriel (par exemple pour les médicaments ou les masques). L’Union Européenne apparaît comme la grande perdante, et cela se ressent fortement sur les marchés financiers. Le marché monétaire reste tendu. C’est tout le système financier européen qui est fragilisé par la crise. La banque centrale européenne manque de marge de manoeuvre. De nombreuses analystes redoutent une explosion de l’Union Européenne au niveau politique : l’Union est divisée entre les pays du sud soutenus par la France (Espagne, Italie,…) et certains pays du Nord soutenus par l’Allemagne (Pays-bas). La France préconise le recours à l’endettement massif pour soutenir l’activité économique, tandis que l’Allemagne (plus solide financièrement) préconise une stabilité des dépenses publiques. L’avenir de l’Union Européenne est plus que jamais en grand péril

L’or

Depuis le 19 mars à 13h15, la cotation du Napoléon Or a été suspendu. En cause ? Le marché souffre d’un manque d’offre. Dans un contexte de crise économique, les particuliers préfèrent garder leurs Napoléon Or, plutôt que de les revendre sur les marchés financiers.

L’or a atteint un sommet depuis 10 ans. Si on observe le graphique ci-dessous, les prix de l’or sont totalement incohérents.

Évolution du prix de l'or

Je pense qu’il ne faut pas acheter de l’or pour plusieurs raisons : 1/ l’or atteint un record sur les marchés financiers (le graphique ci-dessus montre clairement que le marché intégre déjà en grande partie les problèmes financiers actuels) 2/ il existe une grande quantité d’or sur le marché des particuliers 3/ les banques centrales ont acheté du stock d’or à travers le monde 4/ risque de confiscation de l’or (comme en 1933 aux USA) 5/ les sociétés de gestion de portefeuilles manipulent les cours boursiers.

Moralité : acheter à ces prix n’a aucun sens, à part acheter trop cher !! Mon avis : préférez des actifs tangibles de très long terme (comme des spiritueux d’exception dont la valeur ne pourra que s’apprécier avec le temps et dont les riches de ce monde raffolent! Du bon sens!).

L’immobilier décoté à venir

En France

Le marché immobilier français devrait souffrir dans le courant des prochaines semaines. Rappelons qu’à l’heure actuelle, les professions immobilières (agents immobiliers, notaires,…) ont cessé toute activité. Aucune transaction immobilière. Les banques devraient devenir plus frileuses à l’idée de financer d’éventuels achats immobiliers. Sous la pression des banques, et sur fond de récession économique, les vendeurs devraient revoir à la baisse le prix des biens immobiliers (notamment dans des régions comme Lyon, Paris). A un horizon de 12 mois, de belles opportunités d’investissement devraient se présenter. A suivre donc !

En Europe de l’Est :

Dans les pays de l’est, la crise sanitaire va créer des opportunités d’investissement. Je pense notamment à la Bulgarie. La Bulgarie a une économie en développement. La Bulgarie a une dette publique très faible (22.3% du PIB en 2018). La Bulgarie devrait profiter du mouvement de relocalisation sur le continent européen des activités sensibles. Avec des salaires au plus bas dans l’Union Européenne, la Bulgarie a la capacité de profiter de ce mouvement. Les prix dans l’immobilier ne reflètent pas le potentiel de développement de l’économie sur le long terme (à Sofia, le prix au m2 est sensiblement inférieur à d’autres capitales européennes). A très court terme, une baisse généralisé des prix dans l’immobilier est à prévoir au niveau européen. Dans un second, je pense qu’aller vers Budapest en Hongrie aurait du sens mais tout dépendra des prix qui sont encore pharaoniques à ce jour. Des opportunités seront à saisir à un horizon de 3 – 6 mois.

Aux USA

La situation sanitaire risque d’être encore très tendue pendant quelques semaines. Pendant cette période : chômage massif, faillites d’entreprises, secteur bancaire fragile et interventionisme massif de l’état. Mais faut-il pour autant se tenir à l’écart du marché américain ? Je ne pense pas ! Car oui le secteur immobilier US risque de souffrir dans les prochaines semaines, mais depuis la crise 2008, certaines zones ne se sont toujours pas complètement redressées et le secteur immobilier est donc nettement plus solide qu’en 2008. Il existe des opportunités d’investissement dans certaines villes américaines, comme à Cleveland (je couvre un dossier spécialement consacré à l’investissement à Cleveland que vous pouvez consulter en cliquant ici).

Les titres grandes valeurs décotées : à la recherche des pépites !

Attention ! Les placements boursiers sont des placements à risque. Il est possible de perdre la totalité de votre capital. Je ne conseille pas les placements boursiers, mais cependant à titre d’information, je vous présente simplement mon point de vue, ainsi que mes idées de placements boursiers. Ce ne sont cependant pas des conseils en investissement.

Une seconde vague de baisse à prévoir

Avec la dégradation de la crise sanitaire (plus de 50% de la population mondiale a cessé toute activité), il est fort à prévoir que les épargnants français, ainsi que les hedge funds vont massivement vendre leurs actifs financiers. Une seconde baisse est à prévoir dans le courant des prochains jours / prochaines semaines. N’hésitez pas à consulter mon dossier spécialement consacré à la gestion du Covid-19 dans lequel je partage mon point de vue sur le marché financier.

Regarder le portefeuille de Warren Buffet

Ne pas paniquez !! Oui, les marchés financiers s’effondrent. Mais il faut observer les marchés financiers avec pragmatisme. Warren Buffet (l’un des hommes les plus riches du monde) a bâti sa fortune en investissant dans des sociétés sur le très long terme. Quand les marchés financiers baissent, il patiente et n’hésite pas à utiliser ses liquidités pour investir dans des sociétés nettement sous-évaluées. Je pense que la crise financière et économique actuelle va être source d’opportunités d’investissement dans de nombreuses sociétés décotées.

Les grandes valeurs consommation, luxe, énergie, pétrole…

A court terme, une seconde vague de baisse est à craindre sur les marchés financiers. Il convient cependant de garder à l’esprit que certaines sociétés peuvent résister, et voire même profiter de la crise sanitaire.

Le secteur pétrolier sous tension

Comme indiqué dans mon dossier spécial coronavirus, le secteur pétrolier est sous tension (guerre commerciale et reflux de la consommation mondiale). Forte volatilité dans le courant des prochaines semaines (en début de semaine 23 dollars par baril, contre 35 dollars à la fin de la semaine !). La Russie a aussi fait volte-face en annonçant une réduction de production très probable de plus de 10 millions de barils par jour. De quoi donner un nouveau coup de souffle aux entreprises pétrolières, comme la société Total SA (cf graphique ci-dessous de son cours boursier).

Évolution du prix de l'action TOTAL en bourse

Investir sur le long terme dans des sociétés de premier plan comme la société Total (qui se négocie actuellement seulement 8.82 fois ses bénéfices 2019) est sans doute un bon plan sur le très long terme. Il est encore trop tôt pour investir dans ce secteur, mais quoi qu’il en soit ce secteur est clairement à surveiller dans les prochaines semaines !

Le secteur médical

Lors de mon dernier article consacré à la crise du Covid-19, j’avais présenté l’idée d’acheter des actions de la société Euromédis Groupe. A la date de publication de cet article, la société côtait 7.05 euros. Quelques jours après la publication, le titre se négocie à environ 14 – 16 euros par action. Presque le double !

D’autres sociétés dans le secteur médical devraient profiter de la crise sanitaire actuelle. Biosynex enregistre par exemple une très forte hausse de son cours boursier. Cette société est spécialisée dans le diagnostic in vitro.

Privilégiez des sociétés qui résistent à la crise (Iliad SA)

Dans une perspective de long terme, des entreprises auront la capacité d’amorcer une reprise une fois la crise sanitaire passée. Je pense notamment à des sociétés comme Iliad SA (société de télécoms déjà sous-évaluée) où la récente reprise en main par Xavier Niel est plutôt de bon augure. Le secteur des télécoms a la capacité de résister à la crise économique à venir.

Évolution du prix de l’action Iliad sur le marché Euronext :

Évolution du prix de l'action Iliad en bourse

Le secteur immobilier commercial : un secteur durement (injustement ?) touché par la crise ?

Depuis la mise en confinement de la France, et l’annulation des loyers des entreprises, certaines entreprises en Bourse sont très affectées par la crise du Covid-19. Je pense notamment à la société Mercialys. Cette société est l’une des principales foncières dans le domaine commercial. Forte d’un portefeuille de 2229 baux commerciaux, cette entreprise a l’habitude de verser un dividende copieux à ses actionnaires (ainsi sur les 5 dernières années, l’entreprise a versé en moyenne 1.17 euro de dividende par action, soit un rendement brut de 18.13% par rapport au cours actuel de 6.45 euros).

Depuis le début de la crise du covid-19, l’action de la société Mercialys s’est effondré en bourse comme le montre le graphique ci-dessous.

Évolution du prix de l'action Mercialys

Je pense que cette société a les moyens financiers de survivre à la crise économique. Oui elle devrait être très affectée par la crise Covid-19, en raison du confinement et surtout du gel des loyers pendant toute la durée du confinement. Mais elle est solide financièrement. Par rapport au cours actuel (6.45 euros le 03 avril 2020), la capitalisation boursière de Mercialys est de 593 millions d’euros, soit bien au-dessous la valeur de ses actifs. Pour les foncières, c’est l’ANR (actif net réévalué) qu’il faut surveiller, et d’après le rapport annuel 2019 (disponible en cliquant ici), cette société présente fin 2019 un ANR triple net EPRA de 20.01 euros par action (bien au-dessus du cours boursier de la société). En cas de déconfinement (très probable à fin avril – début mai), la société devrait (sur le long terme) se redresser.

Dans le secteur des foncières, d’autres sociétés offrent également quelques opportunités d’investissement (comme Nexity SA avec un PER de 8.70).

Les sociétés favorisant le télétravail flambent en bourse… Faut-il investir dans ces sociétés ?

Avec le coronavirus, quelques entreprises technologiques profitent de la crise. Les entreprises technologiques distribuant des logiciels favorisant le télétravail sont très favorisées en bourse. Je pense notamment à la société Slack Technologies Inc

Évolution du prix de l’action Slack Technologies Inc sur le marché NYSE :

Évolution du prix de l'action slacktechnologies inc

La société Zoom, distribuant une solution de vidéo conférence est également très sollicitée en Bourse. Côtée sur le Nasdaq, cette société a vu son action multiplié par 2 depuis début janvier 2020 !

Mais faut-il pour autant investir dans ces sociétés ? Je pense que le cours boursier actuel refléte largement les anticipations de croissance liées à la crise du Coronavirus. Il existe cependant quelques opportunités sur certaines sociétés au cas par cas. Secteur à surveiller donc!

Spiritueux rares : une niche pas que pour les riches!

En fin de compte, je pense que le secteur des spiritueux rares constitue une niche, une valeur refuge. Les ultra-riches (patrimoine financier de plusieurs millions d’euros) investissent, depuis quelques années, dans ces actifs tangibles. La particularité des spiritueux : la rareté. Plus un whisky est rare, et plus il deviendra rare dans les années qui viennent, et donc potentiellement plus ce même whisky peut s’apprécier avec le temps.

Évolution du prix du Whisky rare (graphique) :

Évolution du prix du whisky rare depuis 2008

Les spiritueux rares sont un placement de très long terme. Ce n’est pas un placement spéculatif. Il faut beaucoup de patience. Pas plus de 10% de votre patrimoine sur ce type de placement. La valeur repose sur l’authenticité. Certaines marques prestigieuses ont vu le prix de certaines bouteilles dépasser les 10 000 euros (produits Macallan, Karuizawa).

Conclusion

Dans le contexte économique actuel, je pense qu’il est préférable de se tenir à l’écart des placements boursiers (trop incertains), et qu’il faut protéger son patrimoine avec des placements tangibles comme de l’immobilier (Bulgarie,France,USA) et des spiritueux.
Il est impératif de faire un point sur votre situation patrimoniale avec un expert en gestion de patrimoine. Il ne faut pas céder à la panique. N’oubliez pas que les plus grandes fortunes se sont toujours constituées pendant les grandes dépressions boursières, ce qui est logique car c’est durant cette période que se crée les plus belles opportunités d’investissement.

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