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Protéger assurance vie comment ne pas perdre durant la crise?

Publié le 26 avril 2020 | Dernière mise à jour le 31 août 2021

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les bourses du monde ferment avec une nouvelle baisse ou de l’incertitude entre hausses et baisses répétitives et beaucoup d’investisseurs se demandent s’il faut ou non protéger leur assurance vie.

Cela est légitime sachant que contrairement au Livret A où les capitaux sont sécurisés, on peut avoir dans un contrat d’assurance vie des unités comptes qui sont exposés aux marchés financiers.

Cela implique donc une dépendance partielle de l’assurance-vie aux cours de Bourse. Il n’y a toutefois pas lieu de paniquer, car diverses solutions existent pour éviter que la situation actuelle impacte beaucoup vos avoirs en assurance vie. Le rachat total assurance vie ou le rachat partiel assurance vie en fait partie.

Mais là encore, si les capitaux restent en banque et que nous avons peur de la solidité des banques, il convient de trouver d’autres solutions.

Nous allons faire le point sur la situation face à cette crise du coronavirus et regarder les solutions pour protéger l’argent dans son assurance vie.

Introduction

contrat assurance vie

Du fait de nombreux avantages qui s’y attachent, l’assurance-vie a enregistré un grand nombre de nouveaux souscripteurs avant que la pandémie liée au Coronavirus fasses ses ravages en France et dans plusieurs pays du monde.

Parmi ses avantages, notons les fiscalités avantageuses et la possibilité de préparer sa succession en inscrivant dans son contrat des bénéficiaires. Depuis quelques semaines cependant, l’inquiétude gagne les assurés qui se demandent ainsi comment protéger leur assurance-vie.

A. Une crise qui prend de l’ampleur

A mi avril 2020, le nombre des personnes décédées suite à une infection par le Coronavirus a été estimé à plus de 120000 personnes.

Si environ 3/4 des décès ont été recensés sur le vieux-continent, l’épicentre de la pandémie se trouve actuellement aux États-Unis, à New York plus précisément. L’ONU, dont le siège s’y trouve, n’hésite pas ainsi d’affirmer qu’il s’agit de la pire crise qui touche le monde depuis la fin de la 2e guerre mondiale. Le cap de 1 million de cas vient d’être atteint et la tendance haussière n’est pas encore prête à s’arrêter. Pour contenir cette progression, environ la moitié de la population mondiale se voit infliger par les tenants du pouvoir des mesures de confinement. Ce qui n’est pas sans conséquence, notamment pour l’économie, de nombreuses activités étant à l’arrêt ou, du moins en ralentie. Et quand l’économie patine, la panique gagne les investisseurs et les effets sur les mouvements boursiers ont été ressentis depuis maintenant quelques semaines. Une éclaircie sur la situation ne pourra pas encore être espérée dans les semaines qui viennent. Peut-on supporter un marché aussi volatile?

B. Quelles conséquences sur les marchés financiers ?

Le premier trimestre 2020 est un trimestre à oublier pour les marchés financiers du monde. La crise du covid-19 couplé avec à la baisse drastique des cours du pétrole leur ont fait perdre en effet jusqu’à près de 25% de leur valeur. 

Pour illustrer que la situation est sans précédent (les chiffres bougent au moment de la sortie de cet article), le Dow Jones a chuté de plus de 23%, un niveau qu’il n’a pas connu depuis 1987. Le S&P 500, de son côté, a fait une dégringolade de 20% et le Nasdaq, lui, a plongé de 14,2%, des performances qui ne sont pas sans rappeler celles de la crise des subprimes. Le CAC40 n’a pas été épargné par le phénomène, ayant connu au premier trimestre de l’année 2020 un bilan négatif de 24,6%. Les autorités financières viennent d’annuler ces résultats suite à une récente réunion, mais le mal est fait, car la série des chutes des semaines passées ont donné de la place à la peur et à l’inquiétude aussi bien chez les investisseurs qui deviennent ainsi de plus en plus nombreux à vouloir protéger leur assurance-vie que chez les établissements financiers.

Les banques et assurances devront-elles trop s’en inquiéter ?

Oui et non.

Je vous regarder cette vidéo d’un expert qui explique parfaitement la santé des banques européennes :

Commençons par expliquer le « non ». La probabilité pour ces établissements de se trouver rapidement dans une nouvelle crise financière est quasi-nulle, même s’il est logique qu’ils souffrent de la situation actuelle. Cela est dû notamment à la solidité de leur situation financière et prudentielle, même avec des marges plus faibles.

On constate notamment que leurs sources de financement sont bien meilleures, leur taux d’endettement est plus réduit et leurs réserves de liquidité et de fonds propres plus importants. Ils sont par ailleurs à l’abri d’une liquidation ou d’une sanction pour des pratiques douteuses en interne, les chutes des marchés étant liées à un facteur extérieur au monde financier. Bien au contraire, ils bénéficient totalement du soutien des dirigeants. Je crois que c’est plus sur cette confiance qu’il faut compter car comme vous le voyez sur la vidéo d’un expert ci-dessus la situation des banques européennes n’est pas bonne.

La Réserve fédérale américaine est même allée jusqu’à réviser à la baisse les taux pour maintenir la confiance des acteurs du secteur, mais toutes ces initiatives ne pourront pas suffire pour assurer la stabilité des marchés.

Pour le NON, il est par ailleurs logique de s’attendre à une forte baisse des revenus des banques et des assureurs sur plusieurs activités. Concernant tout de même l’assurance-vie, l’Etat dispose d’un dispositif lui permettant de se protéger et de protéger les établissements financiers lorsqu’il y a remontée significative et rapide des taux d’intérêt sur les marchés obligataires : L’article 21 bis de la loi SAPIN 2. Grâce à ceci, il peut procéder à un blocage les fonds euros des épargnants qui, eux, sortiront donc perdant. Heureusement que des solutions pour protéger l’argent de son assurance-vie, comme le rachat partiel d’assurance vie ou total est possible. Il ne faut pas hésiter à s’y ruer.

La baisse de la bourse et les conséquences sur votre assurance vie : faire le point !

baisse bourse conséquences

Entraînant des mesures de confinement à l’échelle internationale et un climat quasi permanent de peur et d’inquiétude, la crise de coronavirus crée ce que l’on appelle des cygnes noirs, des évènements qui favorisent le plongeon de n’importe quel actif boursier. New York a ainsi perdu en seulement quelques semaines plus de 10% de sa valeur jusqu’à plus de 30% au plus fort de la baisse. L’inquiétude est encore loin de disparaître d’autant plus que la Russie et l’OPEP n’ont pas trouvé un terrain d’entente concernant le prix du baril, entraînant ainsi la chute de celui-ci à désormais moins 30 euros. Cela est invivable pour de nombreux opérateurs américains qui risquent de voir leur taux d’endettement augmenter encore plus et ainsi de déclarer faillite.

Mais qu’en est-il des conséquences sur l’assurance-vie en France ? 

La réponse dépendra du rapport entre les deux types de placements pouvant être souscrits dans le cadre de cette forme d’épargne : sécurité ou risque?

L’épargne d’une assurance vie peut en effet être investie soit dans des fonds en euros, soit des fonds investis sur les marchés financiers (unité de compte), soit les deux à la fois. Les fonds en euros sont moins intéressants en termes de rendement, celui-ci étant estimé à environ 1% en 2019 et il faut encore prendre en compte les impôts qui s’y attachent, mais il ne pourra générer aucunement une perte d’argent. Malheureusement, les assureurs sont de plus en plus nombreux à attirer leurs clients vers les Unités de Compte (UC). En période normale, celles-ci permettent de rapporter plus, mais à la vue de la situation boursière actuelle, elles devraient entraîner un risque bien réel de perte, d’autant plus qu’aucune éclaircie ne semble se profiler aujourd’hui avec un nombre de plus en plus importants de morts et de pays prenant des mesures de confinement drastiques.

Protéger son assurance-vie en pleine crise du covid-19 consistera donc, en premier lieu, de faire le point sur son contrat d’assurance-vie en évaluant ce qui est à risque et ce qui ne l’est pas

Les solutions pour protéger son assurance vie

protection assurance vie

Ces dernières années et mois n’étaient pas vraiment faciles pour les personnes qui ont souscrit une assurance-vie, notamment en unité de compte. Avant la crise liée à la pandémie de Covid-19 en effet, leur contrat a déjà été plus ou moins atteint par les peurs entourant les dernières élections présidentielles, l’augmentation du taux d’intérêt, la loi Sapin et la non-maîtrise de l’inflation ou la crise commerciale entre la Chine et les USA.

En temps de crise cependant, des solutions existent pour ne pas trop exposer votre argent à un risque de perte :

attendre sur le long terme,

accepter ses pertes et faire évoluer vers un fonds en euros ses fonds en unité de compte,

rachat total assurance vie ou rachat partiel assurance-vie.

J’avais évoquer la protection de l’assurance vie sur BFM :

A. Non besoin de son argent et attendre sur du long terme

L’assurance-vie est un placement intéressant à partir de deux ans, mais pas avant. Les personnes qui veulent y souscrire devront se poser des questions sur la durée pendant laquelle elles souhaitent s’engager. Celle-ci dépendra de l’objectif. Si c’est pour avoir assez d’argent pour s’offrir des vacances au soleil ou pour acheter un nouveau modèle de véhicule, mieux vaudra se tourner vers un livret d’épargne. Celui-ci a, certes, moins d’intérêt, mais il vous permettra de ne pas perdre votre argent, alors qu’avec l’assurance-vie avec un droit d’entrée, vous pourrez avoir besoin de 1 à 2 ans pour retrouver votre mise de départ.

Par ailleurs, c’est à partir de deux ans que l’assurance-vie gagne réellement en intérêt. Mais là encore, il ne faut pas choisir n’importe quel support financier. Si vous avez opté pour les Unités de compte, il est probable que votre contrat est déjà actuellement impacté par la crise du Coronavirus. Mais cela ne devrait pas vous inquiéter si vous avez misé pour le long terme, car la tendance s’inversera dès la fin de cette crise. 3 à 5 ans suffiront largement pour la couverture des pertes et l’enregistrement de nouvelles plus-values.

Mais qu’en est-il pour un épargnant ayant surtout misé sur les fonds en euros ? Là encore, si l’objectif est de se constituer un capital tout en générant des bénéfices sur le long terme, le mieux est de laisser son contrat intact. En effet, même si avec un contrat de fonds en euros, la rentabilité semble, à priori, c’est à partir de 3 ans que tout devient intéressant, là où l’on commence à enregistrer un rendement de 8,1%. Celui-ci augmente par ailleurs respectivement à 15,8% et 28,5% pour 5 et 8 ans.

B. Sécuriser ses unités de compte vers fonds euros : accepter ses pertes

Mais que faut-il faire pour protéger son assurance-vie constituée d’unités de compte alors que l’on pourrait avoir besoin du capital constitué dans le court ou moyen terme ? Dans ce cas, il faut accepter ses pertes actuelles, et faire évoluer les unités de comptes restantes vers des fonds en euros.

Certes, depuis quelques années, les rendements moyens sont à un niveau très bas pour le fonds en euros, mais celui-ci intéresse pour la grande sécurité qu’il offre. Cette formule permet en effet à l’assureur de vous garantir que vous recouvrirez au moins l’argent misé au départ auquel s’ajoutent des taux d’intérêts crédités annuellement que les organismes appellent taux minimum garanti ou TMG. L’effet cliquet propre à ces contrats vous permet d’acquérir les gains accumulés d’une manière définitive. Il n’y a donc pas de perte en capital à craindre.

C. Faire un rachat total ou partiel

Pour protéger votre assurance vie durant cette crise liée à la pandémie de Coronavirus, vous pourrez également opter pour un rachat, c’est-à-dire pour la récupération de l’épargne que vous avez constituée. Cette opération peut se faire de deux manières.

La première manière est le rachat total d’assurance vie qui, comme son nom l’indique, consiste, pour le souscripteur, à recouvrir la totalité de son épargne. Pour cela, il devra envoyer à l’assureur une demande allant dans ce sens en recommandé avec accusé de réception. Dans cette demande, il faut notamment faire précision de son nom, de son prénom et de son adresse et de son numéro de contrat et joindre l’original des conditions personnelles du contrat, une copie de CIN et une copie d’un RIB lié au compte de virement des fonds. Après réception, l’assureur disposera d’un délai de 30 jours pour effectuer le virement vers ce compte. Il en sera de même dans le cadre d’un rachat partiel d’assurance-vie.

Deux formes de rachat partiel existent. Le rachat partiel ponctuel et le rachat partiel programmé. La première option est celle qui nous intéresse ici, car le contexte actuel fait que vous ayez besoin d’une somme d’argent déterminée pour écarter le risque de tout perdre dans votre assurance-vie.

Si le rachat total entraîne directement la fin du contrat d’assurance-vie, le rachat partiel ne compromet pas sa continuité. Le contrat poursuit ainsi normalement ses effets. Le souscripteur, de son côté, pourra, quand la situation le permet, réaliser de nouveaux versements ou d’autres rachats.

À l’heure de la rédaction de cet article, le gouvernement n’a pas encore usé de son droit de procéder au blocage immédiat de tout rachat durant d’assurance-vie en cas de crise grave prévu par la loi Sapin du 9 décembre 2016. Les personnes intéressées par cette option devront ainsi agir vite, car les choses peuvent changer rapidement dans les jours ou semaines qui viennent.

Où placer l’argent de son assurance vie après rachat ?

ou placer son argent

Vous avez opté pour le rachat pour protéger votre assurance-vie ? Vous devriez sûrement vous demander sur les possibilités de placement de l’argent à récupérer. Plusieurs pistes sont possibles, mais les meilleures restent l’or, les spiritueux rares et les solutions d’épargne de précaution.

A. L’or

Comme à chaque période d’incertitudes, l’or a récupéré son statut de valeur refuge par excellence, ce qui n’est pas surprenant au vue de sa corrélation négative aux actifs financiers. Et les investisseurs en sont conscients, ce qui a poussé plusieurs d’entre eux à s’y investir plus déjà. Conséquence, à la fin du mois de février, la peur entourant l’extension de la pandémie en Occident a permis à ce métal précieux de dépasser le seuil des 1 600 dollars, une première depuis sept ans. La semaine du 1er au 8 mars a été même marquée par l’atteinte d’un étonnant pic de 1700 dollars. Depuis, la valeur du métal jaune a descendu sous les 1500 dollars, mais elle a connu quand même une augmentation de plus de 8% le premier trimestre, alors que les indices boursiers les plus populaires ont connu une tendance contraire, qui est par ailleurs plus intense.

Reconnaissons que l’or revêt d’une certaine volatilité qui s’est manifestée même étonnamment par la baisse de son cours en 2008, alors que dans le conscient de la plupart des investisseurs, il aurait monté, comme c’est le cas aujourd’hui. Cela ne compromet cependant pas en rien son attrait dans un contexte de taux d’intérêts négatifs qui n’est pas encore prêt de se terminer. Pour assurer la situation de leur économie, la Fed et la Banque d’Angleterre ont pris la décision de réduire leurs taux directeurs. Cela permet donc de s’attendre à de nouvelles hausses du cours du métal jaune dans les mois qui viennent. Et si les effets de la crise du Covid-19 se poursuivent, cet actif devrait enregistrer un bond de 20% de son cours avant que l’année 2021 se termine.

Rappelons que pour investir dans l’or, vous aurez le choix entre la détention d’or physique, l’or papier et l’achat des titres de mines d’or ou de parts de fonds. Avec la première option, vous ne pourrez espérer ni dividende ni coupon, mais pourrez obtenir de belles plus-values à la revente si le contexte le permet. Ce choix est cependant plus contraignant, nécessitant la prise de précautions pour la préservation de la qualité, le stockage et la sécurisation des pièces et des lingots. Les deux autres options sont plus intéressantes en termes de rendement, mais présentent tout de même une certaine sensibilité à l’évolution des cours en bourse, même si cette sensibilité reste très faible par rapport à celles des autres actifs.

Quelle que soit tout de même la formule que vous choisirez, veillez à ne pas dépasser les 10% de votre patrimoine.

B. Les spiritueux rares

La diversification est de mise pour la protection de la somme issue du rachat total ou du rachat partiel de votre assurance-vie. Dédiez-en ainsi une partie à l’investissement dans des boissons de prestiges : les vins et les spiritueux. Cela peut se faire de diverses manières. La technique traditionnelle, qui consiste en la revente à un meilleur prix les composants d’une collection que vous vous êtes constitués vous-même, vous est dédiée si vous avez des connaissances avancées en la matière. Dans le cas contraire, mieux vaut investir dans un fonds spécialisé dans le vin et les spiritueux rares ou dans une cave patrimoniale.

Que ce soit pour le vin que pour les spiritueux, c’est la rareté qui détermine la valeur.

Et la probabilité de réaliser des belles plus-values est bien réelle, notamment concernant les spiritueux et vins les mieux réputés. Une bouteille The Macallan Fine & Rare 60 Year Old 42.6 ABV 1926 a permis par exemple à un investisseur de gagner aux enchères 1,7 million d’euros dans la capitale Anglaise, pour une valeur à l’achat ne dépassant pas les 510 000 euros. La valeur à la revente du whisky Black Bowmore 1964 dépasse aussi actuellement les 22 000 euros, alors qu’en 2014, on pouvait facilement en acheter à 5000 euros. Et la nouvelle génération n’est pas en reste, en ne citant que la distillerie fermée Karuizawa qui, lui, a à son actif une bouteille qui s’est vendue à 100 000 euros à Hong-Kong.

Ma chronique sur le whisky rare sur BFM :

Du côté de vins, il n’y a aucune inquiétude d’y investir une partie de votre rachat total assurance vie ou rachat partiel. Rappelons en effet qu’en pleine crise de subprimes en 2008, Winedex s’est illustré par une progression en bourse de 124% alors que le CAC40 a baissé de 22%. Et comme pour les spiritueux, vous n’aurez pas besoin de miser sur les plus prestigieux des vins actuels pour espérer des belles plus-values dans le futur. Un grand cru moins connu, mais qui a plus de perspectives de valorisation constituera en effet un meilleur choix, qu’un autre déjà très prisé par les investisseurs et qui aura moins de chance de voir son prix augmenter fortement. Rappelons en effet qu’avant de voir sa valeur progresser de plus de 2800% en 20 ans, soit entre 1990 et 2017, le Lafite-Rotschild était boudé par les investisseurs occidentaux, mais le développement du marché chinois a changé les choses. À noter par ailleurs que le vin est un investissement sécuritaire, car toujours, il se bonifie et gagne ainsi en valeur avec le temps.

Malheureusement, ce marché du vin est plus complexe car vous avez des millions de premier crus en circulation donc la rareté sera moindre et surtout les bouteilles rares seront souvent plus chères : il est donc plus intéressant de regarder les whisky rares aux prix plus accessibles avec une rareté bien plus grandes!

C. Constituer une épargne de précaution ou l’immobilier international

Vous pourrez également sécuriser votre assurance-vie en utilisant une partie de l’argent provenant du rachat pour vous constituer une épargne de précaution. On ne sait pas en effet combien de temps cette crise va encore durer. Il vous faudra ainsi mettre de l’argent de côté pour faire face à des imprévus ou des coups durs liés à cette crise et ses effets sur votre situation économique, comme une perte d’emploi par exemple.

J’explique sur BFM comment se constituer une épargne de précaution 

L’immobilier à l’étranger rentable et à moins coût :

S’il n’y a pas d’imprévus, vous pourrez toujours utiliser la somme épargnée pour le financement d’un projet rentable à l’étranger comme l’achat d’un bien immobilier aux USA pour 65000 euros avec 10% de rentabilité nette pour des sommes raisonnables ou dans un autre pays où l’immobilier est très accessible, les vacances en famille ou les frais d’étude en université des enfants. Rien ne vous empêche également d’en user pour vous constituer un joli capital pour mieux vivre votre retraite ou pour en transmettre à un ascendant.

Mais, vous pourrez jouer la pure sécurité en restant uniquement sur de l’épargne liquide sans rentabilité :

Vous pourrez ainsi par exemple commencer par les placements sécurisés et qui ont moins des frais comme les livrets d’épargne type livret A, livret de développement durable et solidaire (LDDS), le compte épargne logement (CEL) ou livret d’épargne populaire (LEP) pour évoluer vers les Sicav monétaires à moyen terme et… l’assurance-vie à long terme, car tôt ou tard, la situation s’arrangera et il vous faudra en saisir l’opportunité. Vous pourrez même vous montrer audacieux en poursuivant vers les obligations, les Sicav ou FCP diversifiés ou les organismes de placement collectif en immobilier.

Conclusion : réagir et être aidé par un professionnel du patrimoine

Il est indiscutable que vos contrats d’assurance-vie actuel vous exposent à un risque réel dont l’importance dépendra de la proportion entre les fonds en unités et de compte et ceux en euros.

Faites le point ainsi sur la situation de ses contrats et si les fonds en unité de compte sont majoritaires, le rachat partiel d’assurance vie ou totale vie vous sera un meilleur choix si vous acceptez les pertes et que vous ne pouvez pas perdre ces capitaux.

Dans le cas contraire, cette solution sera inutile sauf en cas de besoin urgent d’argent, les fonds en euro ne devant pas être impactés par la crise.

En cas de rachat, la somme obtenue pourra être utilisée, pour sa protection, pour miser sur des actifs tangibles comme l’immobilier à l’étranger ou des actifs comme les spiritueux rares. Il faut tout de même en prévoir la préservation d’une partie de cet argent en épargne-précaution.

Maintenant que vous avez connaissance des solutions qui s’offrent à vous pour protéger votre assurance-vie pendant cette crise, il ne vous reste plus qu’à élaborer une stratégie de placement adéquate.

Cela nécessitera de réaliser un bilan patrimonial avec un conseiller en gestion de patrimoine indépendant qui, pour cela, analysera vos biens et revenus, vos crédits et dettes en cours, vos dépenses et vos objectifs à long termes, entre autres. 

Ainsi vous pourrez savoir quelle est la répartition idéale entre les investissements dans les actifs tangibles et ceux dans une épargne précaution.

Etes-vous rassuré? Il est en tout cas temps d’agir!

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Qui suis-je

Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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