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Meilleur placement sans risque lequel choisir ?

Publié le 16 août 2020 | Dernière mise à jour le 31 août 2021

En cette heure d’incertitude sanitaire et économique, vous vous demandez sûrement quel est le meilleur placement sans risque.

Ceci est logique sachant que la pandémie du coronavirus a touché  a fait plus 335 000 morts dans le monde et surtout entrainera de nombreuses faillites d’entreprises dans le monde.

Pire, on peut s’interroger sur la santé des banques : tout est possible…

Le fait de vous poser cette question traduit déjà une volonté de vous mettre à l’abri des fluctuations boursières, ce qui nous a poussés à nous concentrer sur les placements avec lesquels est assurée, au moins, la récupération de votre capital.

Nous attirons votre attention qu’il s’agit de placement financier : ils dépendent donc étroitement de la santé des banques. La diversification est de mise!

Petit tour d’horizon sur tous les placements sans risque disponibles.

Introduction 

meilleur placement sans risque

Nous ne savons pas encore combien de temps nous devrons vivre avec le virus, mais ce qui est sûr, la crise actuelle n’est plus seulement sanitaire, mais également financière et économique. Les prévisions des chiffres sur la croissance pour cette année en Europe et les difficultés que connaissent les USA actuellement laissent même présager que nos finances sont à danger.

A titre d’exemple la France connaîtra selon le premier de l’économie française un recul de son PIB de 11% : du jamais vu!

Heureusement qu’avec un placement sécurisé, les risques en perte de capital sont infimes.

Récession garantie sans précédent pour l’Europe

Bien que dans les places boursières, les actifs les plus populaires renouent avec la croissance, de nombreux pays s’attendent à un deuxième semestre mouvementé, comme le premier, qui compromettra l’atteinte de leurs objectifs économiques et financiers. Et les deux années d’après ne seraient même pas celles où les courbes seront inversées. En effet, même si la tendance est au déconfinement, les chiffres sur le chômage continuent d’exploser, l’inflation commence à prendre de l’ampleur et les comptes publics se vident de plus en plus. Le clivage économique Nord-Sud entre les membres de l’Union européenne ne cesse, par ailleurs, de prendre de l’ampleur si l’on en croit à un rapport de la Commission Européenne publié le 6 mai 2020.

On parle de retour à la croissance en U après cette crise sans précédent mais n’oublions pas que nos économies dépendant de l’énergie et du pétrole.

Les capacités d’extraction du pétrole et donc des sociétés liées ne peuvent extraire plus que leurs capacités et surtout cela supposera un coût supplémentaire qu’elles n’assumeront pas dans un contexte drastique d’économies.

Par conséquent, il est impossible de retrouver rapidement les niveaux de croissance passé.

Un monde sans croissance aura donc des conséquences!

Dans une période encore marquée par l’arrêt des moteurs de croissance donc, l’Union européenne verra, à la fin de l’année, son produit intérieur brut régresser de 7,4%, avant une remontée espérée de 6,1 en 2021, mais qui ne suffira pas pour remettre l’économie d’avant pandémie de Covid-19.  Ces mauvais chiffres sont dus notamment au nombre assez important de pays du sud au sein de l’Union, car ce sont ces pays qui souffrent le plus de la crise, à commencer par la Grèce. Le berceau de la démocratie, qui présente pourtant un chiffre de malades et de décédés bien plus inférieurs à plusieurs pays européens, voit en effet sa capacité à faire face à sa dette se tasser suite à l’application des mesures de confinement. Ses dirigeants affirment ainsi ne plus avoir de moyens pour le soutien de son économie.

L’ancienne puissance antique est suivie par l’Espagne et l’Italie qui sont, par contre, les pays de l’Union ayant le plus de malades et de victimes de la pandémie. Le recul de leur PIB pour cette année devrait ainsi dépasser les 10%. Leurs dirigeants politiques ont également fait entendre qu’ils ont moins de ressources pour contrecarrer les effets de la crise. 

Mais qu’en est-il de la France ? L’année 2020 devrait se terminer pour l’Hexagone avec une contraction de 11% de son économie, ce qui le place au pied du podium des pays européens les plus touchés économiquement par la crise. Si l’on y ajoute le taux de chômage qui dépasserait les 10%, le déficit qui atteindrait les 9,9% du PIB et la dette publique qui montera à 116,5% du PIB, il est difficile pour les particuliers de ne pas penser à un placement sans risque pour mettre de l’argent de côté car qui va payera cette dette collossalle? 

Pour l’Allemagne, première économie de l’Union européenne, une chute de plus de 6,5% du PIB est inévitable bien que le pays compte moins de malades et de décès dû au coronavirus que ses voisins. Elle devrait même jalouser son voisin polonais qui, elle, s’en sortirait mieux, avec une prévision de baisse de PIB de plus de -4%.

L’Amérique ne fait pas mieux

L’éclaircie dans cette période morne ne viendrait sûrement pas de l’Autre côté de l’Atlantique. En effet, la pandémie du covid-19 et la crise économique qu’elle a entraîné viennent de mettre fin à dix ans de croissance économique sans interruption pour le pays de l’Oncle Sam. Il y a eu en effet une baisse de 4,8% du PIB des États-Unis au premier trimestre 2020 par rapport à la même période pour l’année précédente. Cela n’a rien d’étonnant sachant que le pays compte plus de malades et de décédés que n’importe laquelle de ses paires.

Les 4 années d’efforts déployés par l’administration Trump pour « rendre à l’Amérique sa grandeur » sont désormais mises aux oubliettes. Rappelons en effet qu’en 2009, année marquée par la série de guerres commerciales avec la Chine et l’Europe, celle-ci a pu entraîner une croissance de 2,3% de son économie, mais la pandémie en a décidé autrement. Et la crise ne semble que commencer, car pour ce deuxième trimestre, les chutes seraient encore plus dures.  Ce qui est logique sachant que les mesures visant à limiter la propagation du virus datent de la moitié du mois d’avril. Par ailleurs, les effets inflationnistes du coup de pouces de la FED ne devraient pas être ressentis qu’au moment de faire le bilan de ce deuxième trimestre.

Les soutiens de la FED ont permis aux actifs américains de retrouver des couleurs après une série de baisses historiques. Malgré cela, car le monde n’a pas encore sorti d’affaires face à cette crise, vaut mieux privilégier un meilleur placement sans risque.

Maintenant, je suis bien plus confiant sur l’économie américaine a toujours fait preuve de résilience face à cette crise, il en a va de la survies des ménages américaines dans une économie libérale.

Pour la France, je suis très inquiet car les aides massives de l’Etat vont coûter très chères aux contribuables français. De nombreuses entreprises françaises vont faire faillites entrainant son lot de licenciements et de chômage de masse.

Qu’est ce qu’un placement sans risque?

Il s’agit d’un placement avec lequel vous êtes sûr de retrouver, dans le pire des scénarios, la totalité de vos versements, sous réserve de déduction de frais éventuels de gestion ou de versement. Il y même, avec ce type de placement, un système de rémunération contribuant à sa rentabilité basée généralement sur un taux annuel. Si ce dernier est connu à l’avance et reste le même pendant toute la durée du placement, on est face à un placement sans risque à rendement garanti.

Dans le cas contraire, on parle de placement sans risque donc à capital préservé mais à rendement non garanti.

En optant pour un rendement sans risque donc, vous éviterez une perte certaine de votre capital. Cela ne veut cependant pas dire que ce dernier est à l’abri d’une perte en valeur.

En effet, dans une période où le risque d’inflation est élevé, il est possible que nos devises voient leur valeur baisser, ce qui aura évidemment pour conséquence la réduction du rendement de vos placements. Pour cette raison, le choix de votre placement sécurisé ne doit pas être fait à la hâte.

Le livret A et le livret développement durable et solidaire

livret A

Quand on parle de meilleur placement sans risque, la plupart d’entre nous ont tendance à penser au livret A et au livret de développement durable et solidaire. Ce sont en effet les options les plus traditionnelles pour les individus qui souhaitent mettre de côté de l’argent pour faire face à des imprévus ou réaliser un projet qui leur tient à cœur.

Présentation générale et comparaison des deux solutions

On compte actuellement environ 55 millions de livrets A sur le sol français. Ce placement est ainsi le plus grand représentant des moyens d’épargne réglementée devançant ainsi le livret d’épargne populaire, le livret jaune et surtout le livret de développement Durable et Solidaire ou LDDS. Ce dernier a reçu l’appellation de Codevi quand il a été créé en 1983, avant de devenir LDD en 2007. Ce placement est solidaire depuis 2017.

Le livret de développement durable solidaire et le livret A partagent plusieurs caractéristiques communes, dont :

  • Le taux d’imposition net d’impôt de 0,50%
  • La liberté de retraits et de virement dès 10 euros
  • Le calcul par quinzaine et capitalisation à la fin de l’année des intérêts
  • L’exonération d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux

Ils ne manquent pas tout de même de différences entre le livret A et le LDDS, dont les plus notables sont :

  • Le plafond qui est de 22 950 euros pour le livret A et de 12 000 euros pour le LDDS
  • Le contrôle multi-détention qui prend la forme d’une interrogation du fichier des comptes bancaires pour le livret A et d’une simple déclaration d’honneur de l’épargnant pour le LDDS. 
  • La destination du fonds, qui est le logement social pour le livret A et le financement des PME pour le LDDS
  • L’âge minimal de souscription, qui est de 10 euros pour le livret A et qui est de 18 ans pour le LDDS
  • L’exigence d’un premier dépôt légal de 10 euros pour le livret A, alors que la détermination du montant du premier versement est laissée libre aux banques.

En termes de performance, ces deux placements sans risques ne font pas partie des plus intéressants. Cela ne devrait cependant pas constituer un problème sachant que leur objectif primaire est la constitution d’une épargne de précaution. L’argent mis de côté avec vous donnera ainsi la possibilité de faire face aux imprévus et coups durs qui peuvent avoir lieu en cette période difficile.

Le livret A, la plus populaire entre les épargnes règlementées

Le livret A est de loin le produit de l’épargne règlementé qui compte le plus de souscripteurs en France. Plus de 90% des Français en possèdent en effet, et certains d’entre eux n’ont même pas atteint l’âge de la majorité. À l’opposé de certains de ses semblables, aucune condition de revenu, d’âge et de blocage de fonds n’est imposée comme c’est le cas respectivement du Livret d’épargne, du Livret Jeune et de l’assurance vie ou des produits d’épargne logement.

Le seul bémol concernant ce meilleur placement sans risque est son taux de rémunération qui a atteint son niveau le plus faible depuis les années 80. Le 0,50% affiché n’atteint même pas le niveau de l’inflation, qui a été de 1,1% en 2019. Le pouvoir d’achat des titulaires d’un livret A est ainsi voué à se réduire en cette période où l’inflation devrait connaître une importante augmentation. Cela n’enlève en rien son intérêt, notamment pour les parents qui veulent économiser de l’argent pour leurs enfants jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de majorité.

Le LDDS, l’épargne de précaution par excellence

Le LDDS est généralement souscrit pour compléter le livret A. Plus concrètement, son ouverture prend souvent lieu après l’atteinte par ce dernier de son plafond. Il faut tout de même noter qu’il a également des atouts à faire valoir par rapport à la concurrence. Malgré son taux réduit, il constitue le choix parfait pour une épargne de précaution. Il est en effet mieux, selon les banques, de mettre de côté l’équivalent de 6 mois de salaires en prévision des coups durs. Ainsi, si le revenu médian des Français est de 1800 euros, les 6 mois de salaires compteront près de 11000 euros, soit un peu moins que le plafond du LDDS. Ce dernier est tout de même pénalisé par sa non-accessibilité qu’aux individus majeurs et  les mineurs ayant leurs propres revenus individuels et qui ne sont plus rattachés au foyer fiscal de leurs parents.

Mais qu’en est-il du plafond de 12 000 euros ? La majorité des épargnants ont du mal à l’atteindre, l’encours moyen du LDDS étant de 4500 euros en 2018. Le livre A fait légèrement mieux, avec un encours moyen de 4800 euros, mais cela reste très en deçà de son plafond de 22 950 euros. Rappelons tout de même qu’après l’atteinte de la limite maximale, les établissements financiers recommandent de se tourner vers un placement sécurisé ayant un rendement plus intéressant comme les produits d’épargne logement et l’assurance-vie fonds en euros, des produits sur lesquels nous nous attarderons dans d’autres sections de cet article.

Quand durant le confinement plus de 50 milliards d’euros se sont accumulés sur les livrets en France, vous comprenez encore plus l’intérêt de ces placements sans risque.

Le livret d’épargne populaire

le lep

Le livret d’épargne populaire ou LEP donne la possibilité aux individus résidant fiscalement en France et ayant un niveau de revenu plus faible d’accéder à une épargne avec un taux majoré sans avoir à se soucier de la question fiscale. Dans un foyer fiscal cependant, le nombre de livrets ne doit pas dépasser le nombre de deux. Le plafond de revenus N-2 pour 1 célibataire sans enfant est de 19 977 euros et de 35 979 euros pour un couple avec un enfant. Le demi-part supplémentaire est de 5334 euros. À noter que l’ouverture d’un livret d’épargne populaire n’est pas possible pour les individus à charge, c’est-à-dire les enfants mineurs et les majeurs ayant le même foyer fiscal que leurs parents. 

Le détenteur d’un LEP devra annuellement procéder à la présentation de son avis d’imposition ou de non-imposition à l’organisme financier. S’il est vérifié qu’il ne répond plus aux conditions relatives à ce placement, il est tenu de demander à celui-ci la fermeture de son livret. Cela devra se faire, au plus tard, la fin du mois de mars de la 2e année suivant l’établissement de l’avis de l’imposition. Ainsi, quand la limite de revenu pour une année a été dépassée, il y aura maintien du bénéfice de livre, si le revenu retombe en déca de ladite limite. Le LEP se distingue aussi d’un certain nombre de livrets par la possibilité de son transfert d’un établissement à un autre.

Pour que l’ouverture de ce livret soit effective, un dépôt initial de 30 euros est requis. Le montant total des dépôts ne doit pas dépasser les 7700 euros et « liberté » est le mot d’ordre quant aux retraits.

En termes de rémunération, le LEP est un bien meilleur placement sans risque que le livret A. Son taux d’intérêt actuel est en effet 1%, soit un demi-point de plus que celui du livret le plus prisé des Français. Le calcul des intérêts se fait par quinzaine, mais il faut attendre la fin de l’année pour leur ajout au capital. À noter que ce placement n’est assujetti ni à l’impôt sur le revenu ni aux prélèvements sociaux.

Le livret jeune

livret jeune

Vous avez entre 12 et 25 ans et habitez en France ?

Ce livret de placement sans risque vous est proposé par la plupart des banques. Il vous donne la possibilité de mettre de côté de l’argent d’une façon régulière, à des conditions plus flexibles et sans avoir à payer d’impôts. L’impossibilité d’en détenir plus d’un par personne est compensé par la possibilité de le souscrire en complément du livret A, du livret d’épargne populaire ou du livret de développement durable. Aucun frais n’est appliqué que ce soit pour l’ouverture et la fermeture que pour la gestion. À noter tout de même que le transfert de votre livret jeune vers un autre établissement ne pourra jamais être réalisé.

Un dépôt minimal de 10 euros est requis pour ouvrir un livret jeune. Chaque versement ou retraite devra également être d’au moins 10 euros et il faut veiller à ce que le solde ne soit pas en deçà de ce montant. Bien qu’ils soient entièrement libres, les versements nets d’intérêts capitalisés ne doivent pas dépasser les 1600 euros. L’aval des parents est nécessaire pour les retraits pour un détenteur de livret jeune de 16 ans au plus. À partir de 16 jusqu’à 18 ans par contre, le consentement des parents n’est pas automatiquement sollicité. Cependant, dans le cas où ces derniers expriment leur opposition d’une façon formelle, les établissements financiers sont obligés d’en tenir compte dans leur prise de décision.

Les banques disposent d’une grande liberté dans la définition du taux d’intérêt du livret Jeune. Dans la quasi-totalité des cas, en matière de rémunération, ce dernier était un bien meilleur placement sans risque que le livret jeune A. Cependant, depuis le début du mois février 2020, son taux de rendement a été fixé à 0,5%. Et comme l’épargne la plus prisée en France, le calcul de ses intérêts se fait par quinzaine de jour, mais la capitalisation n’aira lieu que le 31 décembre de chaque année.

Le plan d’épargne logement et le compte d’épargne logement

pel

Dans le cas où vous souhaitez profiter d’une solution de placement sécurisé, qui vous donne également la possibilité d’accéder à un prêt immobilier dont les conditions sont portées à votre connaissance de la signature du contrat, deux options se présentent à vous : le plan épargne logement (PEL) et le compte épargne logement (CEL). Pour vous aider dans votre prise de décision, voici tout ce qu’il y a à savoir en ce qui les concerne.

Les caractéristiques principales

Les PEL et CEL sont cumulables au sein d’une même banque, donc vous n’êtes pas obligé de choisir entre les deux. Cependant, un seul et même individu ne peut disposer de plus d’un PEL et de plus d’un CEL. Les enfants peuvent en être détenteurs.

C’est l’État qui se charge de la détermination des taux d’intérêt. Pour toute épargne dont l’ouverture a lieu depuis le 1er janvier 2018, il y a assujettissement des intérêts à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.

Ces deux placements sans risque ouvrent l’accès à un crédit immobilier dont les taux sont connus à l’avance et le montant défini relativement aux droits acquis.

Comment ces produits d’épargne logement fonctionnent-ils ?

Les PEL et CEL vous permettront de jouir d’un prêt que vous pourrez utiliser pour le financement de l’acquisition ou de la construction d’un ouvrage immobilier qui vous servira d’habitation principale. Vous pourrez également y recourir pour acheter d’un terrain prêt à bâtir ou seulement pour effectuer des travaux de réfection de votre résidence principale. Les détenteurs de PEL et CEL dont l’ouverture date d’avant le 1er janvier 2018 donnent la possibilité de jouir d’une prime d’État. Cette dernière peut représenter entre 40 et 100% du montant des intérêts obtenus à la fermeture du PEL selon la date de souscription. Raison pour laquelle beaucoup affirment que l’ancien PEL est bien meilleur placement sans risque que le nouveau. En ce qui concerne le CEL, la prime d’État représente la moitié des intérêts obtenus, sans tout de même dépasser les 1144 euros.

Montant et durées de PEL en phase d’épargne et en phase d’emprunt

En phase d’épargne, la souscription d’un PEL nécessitera, de votre part, un dépôt minimum de 225 euros. Après, vous devrez annuellement déposer, au moins, 540 euros. La totalité de vos versements ne doit tout de même pas dépasser les 61 200 euros. Votre placement sécurisé aura une durée allant de 4 et 10 ans. Quand la dixième année prend fin, il ne vous sera plus possible de réaliser de versements, mais des intérêts seront encore produits durant 5 ans. À noter que le taux d’intérêt est de 1% pour ce produit d’épargne depuis début-août 2016. 

L’ouverture d’un CEL, de son côté, nécessitera un dépôt minimum de 300 euros. Les versements, qui devront être d’au moins 75 euros, peuvent être faits une ou plusieurs fois par an. Les retraits peuvent être faits à tout moment à condition qu’il reste 300 euro sur le CEL. L’épargne  est plafonnée à 15 300 euros et a un taux d’intérêt de 0,25%. Les détenteurs d’un ancien CEL, de leur côté, profitent d’un taux plus attrayant.

En phase d’emprunt, un PEL vous donne la possibilité de vous faire accorder un crédit dont le montant ne peut pas dépasser les 92 000 et dont la durée de remboursement varie entre 2 et 15 ans. Ce montant sera fonction des droits obtenus durant la phase d’épargne. Il vous est possible de demander à un membre de votre famille de vous octroyer les droits liés à son PEL pour jouir de conditions encore plus intéressantes. À noter que la date d’ouverture de votre PEL est celle qui détermine le taux de votre emprunt. Ainsi, les détenteurs de PEL datés depuis août 2016 se font appliquer un taux de crédit de 2,2%.

Le montant le plus élevé de crédit que l’on peut obtenir d’un CEL est, par contre, de 23 000 euros pour une durée de remboursement similaire à celle du PEL. En cas de cumul de deux solutions d’épargne, il est possible de se faire accorder jusqu’à 92 000 euros de prêt. 

Les livrets bancaires

livret bancaire

Dans la liste des meilleurs placements sans risque figure également le livret bancaire, un produit d’épargne rémunérée permettant à ses détenteurs de retirer leurs fonds à tout moment. Il se distingue d’une bonne partie de ses concurrents par un niveau de plafonnement plus important et des intérêts très attractifs sur le court terme. La fiscalisation de ses intérêts lui constitue cependant un handicap important.

Comprendre le fonctionnement des livrets bancaires

Tout le monde peut souscrire un livret bancaire, mais les banques peuvent établir leurs propres règles de détention, comme l’atteinte d’un plafond 6000 euros par un LDDS par exemple. Elles sont également libres dans la détermination du plafonnement de versements. L’accès aux fonds est possible à tout moment et les dépôts devront être d’au moins 10 euros.

Le principal problème des livrets bancaires, c’est qu’ils sont soumis aux prélèvements sociaux tous les ans. Ce n’est pas le cas par exemple du livret A ou du LDDS.

Votre banque peut mettre à votre disposition une carte de retrait vous permettant de puiser dans vos fonds via ses distributeurs de billets. Elle vous fera également parvenir un relevé de compte par mois. Le compte peut fonctionner d’une façon illimitée jusqu’à ce qu’il soit clôturé.  Dans la plupart des cas, la domiciliation des prélèvements automatiques sur votre livret bancaire n’est pas possible.

La rémunération des livrets bancaires

Comme les placements sécurisés précités, les livrets bancaires sont rémunérés à travers un taux d’intérêt qui n’est pas le même d’une banque à une autre. Dans le cas où il y a changement, il y aura application du nouveau taux aux livres B et aux comptes sur livrets bancaires déjà ouverts. Profitant parfois de taux attrayants durant une période promotionnelle, les livrets bancaires reçoivent également l’appellation de « super livret », de « livret boosté » ou de « livret promotionnel ». Le calcul de leur intérêt se fait par quinzaine. L’inscription des intérêts de l’année au compte ne prend cependant lieu qu’au premier janvier.

Quel livret bancaire privilégier ?

Conscient de l’intérêt de plus en plus croissant des particuliers aux livrets boosté sous promotionnels, nombreuses sont les banques qui en proposent. On peut ainsi se perdre rapidement face au foisonnement des offres. Pour vous y trouver donc, référez-vous, en premier, au taux net d’imposition non pas au taux brut. La durée limitée de l’offre doit également être considérée. Notez par ailleurs que certaines offres limitent leurs avantages à la seule ouverture du livret. N’oubliez pas également de vérifier si le taux proposé par la suite est intéressant.

Les offres de livrets bancaires du moment (liste non exhaustive et les offres bougent vites) :

Actuellement, l’offre « So Actif » de Société Générale, qui permet aux jeunes de 18 à 29 ans de profiter d’un rendement de 2 % six mois durant est la plus intéressante. À noter tout de même qu’à l’issue de ce délai, le taux d’intérêt redescend à moins 0,15%.

Hors offre promotionnelle, PSA Banque et RCI Banque sont les enseignes qui font mieux avec leur taux d’intérêt de 0,80%. 

Le fonds en euros en assurance vie

fonds euros assurance vie

Le fonds en assurance vie est sans doute le meilleur placement sans risque existant actuellement, sa rentabilité étant souvent plus élevé que celui des épargnes qui viennent d’être citées. Avant de présenter les meilleures options en la matière, faisons un petit retour de ce qu’est vraiment ce produit.

Qu’est-ce que le fonds en euros ?

C’est le support financier d’un contrat d’assurance-vie sur lequel est misé le capital de l’assuré. À l’opposé d’un contrat où l’investissement se réalise sur un fonds en unité de compte, il n’y a aucun risque de perdre le capital. Il existe par ailleurs ce que l’on appelle effet clique, un mécanisme donnant la possibilité de capitaliser des intérêts à chaque fin d’année.

C’est l’assureur qui s’occupe de la gestion de votre épargne dont la plupart du fonds sera investi dans des emprunts d’État et dans des obligations d’entreprise. Les autres seront misés sur des actions, immobiliers ou dérivés et c’est de cette part présentant un niveau de risque plus élevé que le rendement provient.

Comment fonctionne le fonds en euros ?

Etant catégorisé placement sans risque, l’assurance vie en fonds en euros permet jouir d’une garantie du capital auquel est tout de même prélevé des frais d’entrée. Ainsi, dans le cas où vous souscrivez un placement de 1000 euros dont les frais d’entrée sont de 1,5%, il y aura 985 euros d’épargne nette sur laquelle sera appliqué le taux d’intérêt établi par l’assureur à la fin de l’année du versement en proportion du temps effectivement écoulé. La capitalisation des intérêts obtenus sera effectuée via l’effet de cliquet et eux même produiront d’intérêts à la fin de l’année N+1.

La disponibilité en permanence du capital garanti vous donne la possibilité d’en faire le retrait total ou partiel à tout moment. Rien ne vous empêche par ailleurs de demander une avance à condition de procéder à son remboursement avec intérêts à l’issue du contrat. Ce dernier peut prendre fin avant la date butoir en cas de retrait total ou de décès de l’assuré. Dans le deuxième cas, il y aura transmission du capital aux bénéficiaires indiqués.

Le fonds en euros est-il réellement rentable ?

Pour répondre à cette question, il est important de savoir que le rendement d’un fonds en euros être issu du taux d’intérêt technique et de la participation aux bénéfices. Le premier est un taux d’intérêt minimum que l’assureur s’engage à appliquer sur le capital faisant l’objet d’un plafonnement par le code des assurances. Le deuxième est né de l’engagement des assureurs à redistribuer la plus grande partie des profits qu’ils génèrent, soit 90%.

Dans la réalité toutefois, les sommes redistribuées ne sont pas égales à ce taux, les assureurs étant autorisés à en transférer une partie sur un compte de réserves. Ce dernier leur servira en effet à se donner la possibilité de respecter leur engagement d’appliquer un taux de rémunération correct même dans des périodes d’incertitudes, comme c’est le cas aujourd’hui. À noter que si l’on prend en compte l’inflation et les prélèvements sociaux, le taux de rendement réel d’une assurance vie fonds en euros environne les 1,49 euro, ce qui est tout de même nettement plus important que celui du livret A.

A ce jeu du rendement, 3 fonds en euros par exemple attratifs en matière de performance :

  • Suravenir Opportunités et son rendement hors prélèvements sociaux et fiscaux et nets de frais annuels de gestion 2019 de 2,40%
  • Euro Allocation Long Terme2 dont le rendement sur 5 ans est même plus intéressant que celui de Suravenir Opportunités
  • Sécurité Pierre Euro dont la rentabilité pour l’année 2019 était de 2.80 %

Conclusion placement sans risque, mais sans rendement

Vous avez maintenant connaissance des options qui s’offrent à vous pour protéger une partie de votre argent dans cette période d’incertitude sanitaire et financière.

Même si on parle ici de meilleur placement sans risque, rien ne garantit que la valeur ne soit pas impactée par l’inflation qui se développe dans le monde et les éventuels risques bancaires qui peuvent en résulter.

Pour avoir plus de chance de préserver la valeur de vos avoirs donc, le fonds en euros mise quant à lui sur la dette d’Etats. Là encore, il convient d’espérer qu’aucun Etat ne fasse faillite un jour.

Vous n’aurez également trop vous inquiéter si vous avez souscrits un PEL d’avant janvier 2018. 

Toutefois, car la diversification est le meilleur moyen de réduire les risques de perdre votre argent, n’hésitez pas également à investir dans l’immobilier en Bulgarie ou aux USA et,

dans d’autres actifs qui résisteront bien à la crise comme l’or et les spiritueux rares.

Vous pouvez me contacter sur le formulaire en bas de cet article ou sur le chat pour en savoir +.

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Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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