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Retraite en Bulgarie : qualité de vie et pouvoir d’achat élevé en Europe !

Publié le 27 septembre 2020 | Dernière mise à jour le 8 août 2021

Passer sa retraite en Bulgarie peut constituer actuellement l’une des meilleures solutions pour les ressortissants français et européens une fois passée la vie active.

Je m’explique :

Dans un contexte où le coût de la vie augmente dans de nombreux européens, où les systèmes de retraite sont mis à mal avec le vieillissement de la population, où le contexte économique et social se durcit, les futurs retraités cherchent de lieux paisibles pour profiter de leurs retraites dans de bonnes conditions.

Pourquoi partir encore loin hors d’Europe pour passer sa retraite à l’étranger?

Les destinations comme l’Asie ou des pays du Magreb comme le Maroc attirent ou ont attiré. Maintenant, elles ne sont pas en Europe et face à la crise du Covid, pourquoi partir si loin? Ne faut-il pas rester en Europe? A l’image du Portugal ou des îles Canaries, les retraités trouvent une qualité de vie et du pouvoir d’achat.

Malheureusement, ces destinations en Europe deviennent plus coûteuses, les conditions fiscales deviennent moins attractives à l’image du Portugal qui vient de supprimer l’exonération de fiscalité de 10 ans…

C’est pour cela que la Bulgarie membre de l’Union Européenne à 2h30 de la France avec sa faible fiscalité et son coût de la vie très accessibles reste une bonne destination pour des retraité.

En effet, même s’il fait déjà partie de l’Union monétaire encore (il vise l’entrée dans l’euro à horizon 4 ans), ce pays se distingue d’une bonne partie des membres par le coût de la vie qui y reste très faible.

Pourquoi la Bulgarie?

Le faible coût de vie (50% inférieur à la France) et la fiscalité légère 10%  doivent permettre aux retraités français qui gagnent un peu moins de 1500 euros par mois en moyenne de préserver une meilleure qualité de vie et même de pouvoir investir sur place.

La possibilité de trouver une qualité de vie autour de la mer noire à l’image de Varna par exemple à faible coût.

Vivre avec 1000 euros sans se priver en disposant de sa résidence principale (2 à 3 pièces) dans le pays pour un budget de 100000 euros dans une grande ville bulgare comme Sofia ou Varna.

À l’heure de l’écriture de cet article, la vie au Portugal et aux îles Canaries restent encore moins chères qu’en France, mais je le répète (nous le verrons dans cet article) par rapport à la Bulgarie, ces destinations de retraite sont déjà plus coûteuses!

Les détails qui vous seront fournis dans cet article vous permettront d’en avoir le cœur net sur l’intérêt de partir passer sa retraite en Bulgarie.

Introduction sur le pourquoi de la retraite à l’étranger

retraite étranger

Cela fait sûrement déjà plusieurs années que vous avez entendu des retraités résidants en France dire que leurs revenus ne sont pas suffisants pour mener une qualité de vie correcte.

La situation ne devrait pas changer dans le futur à cause de la pandémie de Covid-19 et de ses conséquences économiques et surtout à cause de vieillissement de la population à l’image de la France et la fragilité de son système de retraite financé par les générations futures.

Une augmentation progressive du prix des produits et des services courants n’est donc pas écartée : c’est à dire de l’inflation.

Mais où peut-on aller pour passer sa retraite à l’étranger ?

Vous n’aurez pas toujours à quitter l’Europe pour profiter d’une qualité de vie bien meilleure qu’en France.

Je pense particulièrement à ceux qui envisager d’aller en Asie à l’image de la Thaïlande ou encore Bali en Indonésie dans un contexte où le COVID empêche de voyager à l’international et dans des pays où les conditions de visas pour y vivre se referment (la Thaïlande impose maintenant aux retraité d’étrangers plus de ressources pour pouvoir s’y installer : plus de 80000 euros pour un visa o x long séjour de 5 à 10 ans pour la Thaïlande!)

Sachez que dans les options qui sont disponibles, une retraite en Bulgarie constitue une solution intéressante et cela même face au Portugal et aux îles Canaries destinations plus coûteuses, entre autres.

A. Les raisons qui poussent le plus les retraités français vers l’étranger  

Si le nombre des Français qui choisissent de passer leur retraite à l’étranger et dans d’autres pays ne cesse d’augment, ce qu’il y en a des raisons. La première d’entre elles est le coût de la vie. Les 1478 euros moyens que les retraités gagnent en France ne suffisent pas en effet pour bien vivre dans un pays où les prix des services et denrées essentielles et de l’immobilier continuent d’augmenter à vitesse grand V.

Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser par ailleurs, deux ou trois heures en avion au maximum suffisent pour parvenir dans un pays promettant de passer une retraite tranquille. En Espagne, notre voisin, par exemple, la vie est encore de 27% moins cher qu’en France. En se déplaçant vers le Portugal, le coût de la vie est même 34% plus réduit que dans notre pays. Ce ne sont cependant pas les options les plus intéressantes, car les personnes qui choisissent un pays d’Europe de l’Est comme la Bulgarie peuvent même plus que doubler leur pouvoir d’achat.

Si on s’arrête seulement au prix des produits et services essentiels, beaucoup de retraités français se trouvant actuellement à l’étranger auraient pu encore supporter de rester en France. Mais, ce qui a pesé le plus dans leur prise de décision de partir est le prix de l’immobilier. Difficile en effet de réaliser leur rêve d’accéder à la propriété dans un pays où le prix moyen du mètre carré pour l’achat est de 2513 euros et celui pour la location mensuelle de 13 euros. Le coût de l’immobilier est encore plus dissuasif à Paris avec 10 000 euros le mètre carré pour l’achat et 32 euros pour la location mensuelle. Malheureux, le prix de l’immobilier en France est bien parti pour augmenter encore.

En plus de l’immobilier, les conditions fiscales de plus en plus insoutenables pour les retraités en France font également partie des raisons de leur décision de partir ailleurs. Pour rappel en effet, il y a eu une hausse de 17,2% de la CSG en 2018 et une seule exonération pour les plus-values immobilières en 30 ans. L’ISF a été, certes, remplacé par l’IFI, mais le fond reste le même. Dans d’autres pays européens par contre, de nombreuses mesures d’incitation fiscale ont été mises en place pour les étrangers qui choisissent d’y vivre et d’y investir. C’est le cas, entre autres, de l’exonération d’impôt sur le revenu pendant de nombreuses années. À ne pas oublier par ailleurs que grâce à l’application du principe de non double-fiscalisation dans ce pays, les retraités n’ont plus à payer, une fois qu’ils s’y trouver, à payer une grande partie de leurs taxes en France.

En ce qui concerne le climat et l’environnement naturel, la France ne peut également pas faire mieux qu’une bonne partie de ses concurrents du sud et/ou de l’Est de l’Europe. La Bretagne et la Normandie ne manquent pas, certes, d’arguments, mais quand on pense à leurs précipitations, y passer sa retraite ne constitue pas réellement une meilleure idée. Les conditions climatiques sont, par contre, bien meilleures dans le sud du pays, mais avec le prix de l’immobilier y est moins supportable. Heureusement que dans des pays comme l’Espagne, le Portugal, les îles Canaries, la Hongrie et la Bulgarie, on peut profiter de mêmes conditions climatiques et environnementales pour un coût réduit.

 

 B. Les meilleures options européennes pour passer sa retraite en dehors de la France

Le Portugal est le premier État européen auquel les Français pensent le plus quand ils veulent passer leur retraite à l’étranger. Cela est dû surtout à sa proximité avec la France et sa situation géographique permettant de profiter à la fois de la Méditerranée et de l’Atlantique. Il y a également sa politique fiscale favorable aux retraités étrangers. Ces derniers profitent en effet, durant une période de 10 ans, d’une exonération d’une fiscalité de seulement 10%. Pour jouir de cet avantage cependant, il est nécessaire d’avoir un certificat de Résident non Habituel et de rester annuellement dans le pays durant au moins 183 jours. Comme on l’a déjà précisé, le coût de la vie y est 34% moins cher qu’en France.

Les îles Canaries, qui font partie du Royaume espagnol, constituent le plus grand concurrent du Portugal. Pour un climat dominé toute l’année par une forme de printemps chaud en effet, elles permettent de profiter d’un coût de la vie quasiment similaire, voire légèrement réduite. Cela ne devrait pas étonner sachant que dans ces Iles, la TVA a été fixée à 7%.

Un troisième pays fait office d’option intermédiaire entre l’Europe occidentale et Orientale et permet ainsi de profiter, dans un seul endroit, des atouts de chaque partie du Vieux-Continent : la Grèce. Le coût de la vie y est également légèrement plus bas qu’au Portugal et aux îles Canaries, car environ 1000 euros y suffisent pour profiter d’un niveau de vie satisfaisante, contre 1100 pour les deux autres. Les conditions climatiques sont également très attrayantes.

Malheureusement, la fiscalité ne cesse de croitre et l’immobilier est souvent complexe à acheter et surtout à revendre avec un cadastre des plus aléatoires et des pratiques souvent « douteuses » des vendeurs, attention!

Toutefois, pour profiter d’un climat proche de la Grèce, du Portugal et des îles Canaries, à quelques exceptions près, une retraite le long de la mer noire en Bulgarie constitue un choix idéal.  La raison ?

1000 à 1500 euros par mois suffisent largement pour profiter d’une meilleure qualité de vie sans se priver : entre restaurants, sorties et vacances au soleil tout en faisant plaisir ses petits enfants!

C’est le double de retraite que vous devriez avoir en France pour la même qualité de vie.

C’est sur ce pays que nous allons nous attarder.

La Bulgarie

la bulgarie

Les personnes qui ont pu faire le tour de ce pays peuvent vous le confirmer, passer votre retraite en Bulgarie, c’est vous donner l’occasion de profiter d’un pays de l’Union européenne d’une grande diversité malgré sa taille représentant seulement le 1/5e de la France.

Découvrir son histoire, sa géographique et ses lieux les plus incontournables vous permettra de vous en rendre compte.

À noter que depuis l’adoption de l’économie du marché, le pays est sur la bonne voie économiquement parlant.

Cela est dû surtout à ses conditions fiscales favorables aux investisseurs et à la stabilité de sa monnaie, le Lev bulgare, par rapport à l’Euro. Un avenir encore meilleur lui est promis après sa prochaine entrée dans le zone euro dans les quatre prochaines années.

A. Histoire de la Bulgarie

L’emplacement actuel de la Bulgarie était celui de la Thrace du Nord avant sa conquête par les Romains au Ier Siècle avant notre ère. Ceux-ci l’ont, par la suite, réduit au rang de Province. L’arrivée massive de tribus Slaves et proto-bulgares au VIe Siècle a cependant conduit progressivement à la création du premier État bulgare. Ce dernier a notamment obtenu La reconnaissance de Constantinople en 681.

Boris Ier est le plus connu des premiers souverains bulgares. C’est lui, en effet, qui a donné au christianisme son statut de religion officielle et à l’alphabet cyrillique celui de l’alphabet officiel. L’essor de son territoire a favorisé l’arrivée de populations issues d’autres ethnies, ce qui est à l’origine de la diversité ethnique du pays.

L’Empire Byzantin a resserré son étau sur la Bulgarie durant le XI et XIIe Siècle jusqu’à ce que le peuple bulgare se soulève sous la direction de Jean Ier Asen Ier et son frère Pierre II. La victoire acquise de par cette insurrection a permis d’établir le Second Empire bulgare, qui était au sommet de son succès après la montée au pouvoir de Jean III Asen II dans la première moitié du XIIIe Siècle. À l’époque, le territoire bulgare a couvert tout le sud-ouest du vieux-continent. La conquête mongole, les divisions parmi les nobles et l’invasion ottomanes ont cependant fragilisé l’empire dans les années 1260 et 1270. Il faudrait tout de même attendre 1396 pour que son annexion par les Ottomans soit effective.

Durant près de 4 siècles donc, la vie politique bulgare était dominée par les Turcs. Les efforts pour se défaire de la domination ottomane existaient cependant via des révoltes sporadiques, mais ce n’est qu’au milieu du XIXe Siècle qu’ils ont vraiment gagné en ampleur. L’insurrection d’avril 1876 a été la plus marquante. Avec la guerre-russo-turque de 1877-1878, elle a favorisé la restauration de l’État Bulgare qui, en 1879, a eu sa première constitution démocratique.

Les décennies suivantes ont été marquées par 4 guerres qui ont marquées à jamais les Bulgares : les deux guerres des Balkans et les deux guerres mondiales. Ces conflits ont par ailleurs entrainé des pertes territoriales non négligeables pour le pays. En 1945, la Bulgarie intègre le bloc de l’Est et a vécu ainsi plusieurs décennies marquées par des influences soviétiques. À la suite de la chute de ce bloc, elle a adopté l’économie du marché et a rejoint l’Otan et l’Union européenne plus tard.

Comme vous pourrez donc le voir, choisir la Bulgarie pour votre retraite à l’étranger, c’est profiter d’un pays où les influences romaines, ottomans, orthodoxes et soviétiques sont belles et bien présentes.

B. La géographie et le paysage de la Bulgarie

La Bulgarie est un pays long de 450 km et large de 250 km disposant d’un positionnement géographique privilégié. En guise de frontières en effet, elle a la mer noire à l’est, le massif des Rhodopes au sud et à l’ouest et le Danube au nord. Le pays partage ces frontières naturelles avec la Roumanie, la Grèce, la Macédoine du Nord, la Serbie et la Turquie.

La Roumanie est un pays au paysage accidenté ayant comme principaux éléments caractéristiques des montagnes couvertes de feuillus et de résineux. Si on se base sur les éléments de ses reliefs, on peut découper le pays en 6 régions. Dans sa partie la plus septentrionale se trouve la plaine du Danube, dont la prolongation vers l’Est permet d’atteindre la région la plus agricole du pays, celle de la plaine de Dobroudja. Le pays est dominé, par contre, au centre, par la chaîne du Balkan et sa région, qui se prolongent par ailleurs vers la frontière avec la Serbie et les limites de la mer noire.

Parallèlement à cette chaîne se trouve la petite Sredna Gora. En partant de là, vers le sud, on passe par la plaine de Thrace qui abrite notamment la ville de Plovdid. La partie la plus méridionale du pays, par contre, est marquée par le massif des Rhodopes, qui sert par ailleurs de frontière avec la Grèce.

La Bulgarie est un pays de montagne, il est raisonnable de se demander quels sont ses massifs les plus élevés. Le Grand Balkan, bien qu’il soit le plus célèbre, n’est pas le plus haut. Les 2376 m de son pic Botev sont en effet dépassés par les 2 925 m du pic Musala du Massif du Rila et les 2914 m du pic Vihren de la Chaine du Pirin.

La Bulgarie devrait vous charmer par l’omniprésence de la nature, c’est un bol d’air garanti pour tous ceux qui ont subis la pollution des grandes agglomérations françaises ou européennes.

Le Danube n’est pas le seul cours d’eau qui fait profiter de ses ressources aux Bulgares. Il y a également l’Iskar, qui se forme à partir du massif du Rila, et la Maritsa, qui draine la plaine de Thrace. Ces cours d’eaux et ces montagnes ont permis à la Bulgarie de disposer de trois parcs nationaux à la protection stricte et de 11 parcs naturels au régime plus flexible. Dans ces sites naturels, on peut notamment admirer des forêts de conifères, des grottes, des cascades, des lacs, des ours et des grands tétras, entre autres.

C. Les localités les plus incontournables

La richesse de son histoire et la diversité de son paysage ne constituent pas les seules raisons de passer sa retraite en Bulgarie. Il y a également la beauté de ses localités.

Mais, quelles villes bulgare sont les plus incontournables ?

Il y a, en premier lieu, Sofia, la capitale, une ville qui dissimule « dans ses murs » des trésors des époques thraces, romaines, byzantines, ottomanes, communistes, voire néoclassiques. En second lieu se trouve Varna, ville surnommée « Perle de la mer noire », appréciée pour sa plage, son musée archéologique, ses thermes romains et sa vieille ville aux ruelles étroites. Nous nous attarderons sur ces deux villes dans une prochaine section, car elles sont celles qui méritent le plus que vous y habitiez après avoir quitté la vie active.

Les autres localités ne manquent tout de même pas d’intérêts, à commencer par Plovdiv, ville constituée, comme Sofia, de mélanges des civilisations qui se sont succédé dans le pays. Son amphithéâtre romain fait partie de ses monuments les plus emblématiques.

Ceux qui aiment la mer noire, mais qui veulent une localité moins densément peuplée, pourront opter pour Sozopol, qui est caractérisée par ses maisons en bois avec balcons, ses ruelles pavées et son petit port de pêché. Toujours dans la même région se trouve également Baltchik, qui abrite le palais orientalisant de la reine Marie de Roumanie, et Nessebar, qui fait partie du patrimoine artistique de l’UNESCO.

La liste est encore longue, avec la ville patriote Koprivchtitsa, le Bourg-musée Melnik, la cité médiévale Veliko Tarnovo, mais ce qu’il y a à retenir est que si vous optez pour la Bulgarie pour votre retraite à l’étranger, vous aurez une grande infinité vous devrez privilégier Varna en bord de mer (ou autour) et Sofia pour être proche des commodités, des hôpitaux de qualité et surtout éviter de trop vous isoler.

D. Focus sur la situation économique

La Bulgarie n’a pas pu réellement profité de son appartenance à l’UE durant les premières années de son adhésion, à cause de la crise financière de 2007 et 2008 et la crise de la dette qui l’a suivi. Elle a pu heureusement se relever avec fierté, car depuis 2014, elle enregistre annuellement un taux de croissance environnant les 3%.

Une relative solidité est également constatée en ce qui concerne les finances publiques du pays avec un ratio dette/PIB environnant les 19,2% en 2019. Une stabilisation est aussi constatée en ce qui concerne l’inflation annuelle qui était de 2,5 la même année.

Autre signe que les soucis économiques des crises poste-communisme sont derrière le pays, le taux de chômage n’a cessé de se réduire depuis la fin de la crise de la dette. Il s’est en effet établi à 4,2% en 2019. La pauvreté ne concerne également plus que moins de 8% de la population.

Le gain en dynamique de ses échanges commerciaux constitue l’une des explications de la bonne santé économique de la Bulgarie. En effet, après son adhésion à l’Union européenne, le pays a pu se défaire progressivement de sa dépendance commerciale avec la Turquie. L’UE représente en effet actuellement près de 70% de son exportation, contre environ 8% pour la Turquie. C’est à elle par ailleurs que doit le pays à l’augmentation de la hausse de 5,4% de ses exportations en 2018.

Et si cela ne suffit pas encore pour vous inciter à prendre votre retraite en Bulgarie, le pays est allé encore plus loin en taxant seulement à hauteur de 10% les bénéfices sur les entreprises et les plus-values immobilières. Par ailleurs, les traitements des entreprises étrangères et locales sont les mêmes. De quoi encourager les retraités qui veulent y venir à monter une affaire.

Quel pouvoir d’achat en Bulgarie ?

pouvoir d'achat bulgarie

Pour beaucoup de Français, la décision de passer leur retraite à l’étranger est liée surtout à un besoin d’avoir un pouvoir d’achat plus élevé. Sur ce terrain, la Bulgarie arrive loin devant la France. Comparée au Portugal, un autre pays très apprécié par les retraités français par ailleurs, elle dispose encore d’une importante avancée.

A. Le pouvoir d’achat en Bulgarie par rapport à la France

En Bulgarie, le coût de la vie est 51% plus bas qu’en France.

Avec 1500 euros de revenu mensuel donc, il est plus facile pour un retraité français d’y profiter d’une qualité de vie bien meilleure.

Il se peut que vous envisagiez de passer quelques nuits en hôtel le temps de trouver un immobilier à louer ou à acheter. Vous n’aurez aucun souci à se faire à ce propos, car en fonction de sa gamme, la nuitée dans les établissements locaux coûte entre 43 et 166 euros en moyenne, ce qui est de 21 à 34% de moins qu’en France. Et en ce qui concerne la restauration, le repas dans un établissement haut de gamme vous coûtera 10,2 euros en moyenne, soit 59% de moins qu’en France. Le menu fast-food, de son côté, ne vous prendra que 4,1 euros, contre 49% de plus en France. Les différences avec la France se trouvent même entre 67 et 80% en ce qui concerne les boissons de type bière, coca et Pepsi.

Qu’en est-il des produits alimentaires de base ?

Le 1,5l d’eau de bouteille vous prendra 34% de moins qu’en France, avec un prix moyen de 0,45 euro. Il s’agit également du prix moyen du pain qui, à cette occasion, est 62% moins cher qu’en Hexagone. Pour une douzaine d’œufs, vous n’aurez qu’à débourser 1,38 euro, soit 49% de moins en France. Seul le lait y est plus cher de 3%, son prix local étant de 0,97%.

En ce qui concerne les déplacements,

les différences sont encore très flagrantes. Le coût moyen du ticket à l’unité des transports en commun locaux est en effet seulement de 0,80 euro et le pass mensuel de moins de 30 euros, ce qui représente respectivement presque -60% par rapport à la France. Le tarif normal moyen du taxi pour 1km y est de 0,40 euro. Là encore, la différence est de -73 par rapport au tarif pratiqué en Hexagone. Et même si vous roulez avec votre propre voiture, l’essence sans plomb est 15% moins cher en France, étant de 1,13 euros en moyenne.

Métro à moins d’un euro le ticket et déplacement en taxi dans Sofia en moyenne à 2,5 euros : la capitale bulgare est clairement la moins chère en matière de transport urbain de l’Union Européenne.

Pour les communications : internet et téléphone, très haut débit et bas prix!

La Bulgarie fait également partie des pays européens où le coût de communication est très abordable. 0,16 euro en moyenne suffit en effet pour avoir 1 minute de communication mobile locale prépayée et 10 euros en moyenne pour un abonnement à l’Internet haut débit. Ce qui représente respectivement 30 à 70% de moins qu’en France.

L’habillement :

Les produits de mode restent également plus accessibles en Bulgarie qu’en France. En effet, 44 euros en moyenne suffisent pour s’offrir une paire de jeans et 25 euros une robe d’été d’une grande marque alors qu’en France, il faudra respectivement 47 et 35% de plus. Les chaussures de sports, de leur côté, coûtent 23% de moins qu’en France, leur prix moyen étant de 66, et les chaussures habillées en cuir 45% de moins.

Les loisirs et le sport :

Dans la sphère des sports et loisirs, le budget nécessaire pour avoir un ticket de cinéma est de 5,1 euros en moyenne, soit 49% de moins qu’en France. L’abonnement mensuel dans un club de maintien de la forme, lui, nécessite un budget de 50% de moins qu’en France, car coûtant en moyenne 21 euros et la location d’un court de tennis 44% de moins.

Pour une salle de sport, vous pouvez compter autour de 30 euros par mois pour une très bonne salle avec tous les services.

La location d’un appartement reste avantageuse :

Enfin, mais pas de moindres, pour louer un appartement 1 chambre en centre-ville, vous devrez prévoir mensuellement 400 euros contre 300 euros en périphérie, soit respectivement -66 et -69% de différence par rapport à la France.

Un appartement 3 chambres nécessite une moyenne de 800 euros de loyer en centre-ville et de 600 euros en banlieue, soit les mêmes différences par rapport à la France qu’avec les appartements une chambre. Pour un appartement deux chambres donc, il suffit de trouver la moyenne entre les loyers de ces deux types de biens.

Il nous semble plus judicieux après quelques mois en location d’acheter un appartement deux pièces par exemple sur Sofia. Vous trouverez des biens neuf autour de 100000 à 150000 euros pour +/- 70m2 (hors hyper centre).

En effet, en ce qui concerne le prix à l’acquisition d’un bien immobilier pour investir en Bulgarie, la moyenne est de 500 euros le mètre carré (hors Varna, Sofia, Plodiv, Bourgas notamment) et compter 1000 euros (2000e-3000 dans l’ancien suivant la zone sur Sofia) dans du neuf à construire (VEFA) sur Sofia la capitale et 800e sur Varna à plus de 2000 euros dans l’ancien.

L’immobilier neuf par rapport au prix de l’ancien est donc souvent à privilégier en Bulgarie mais il faut en moyenne attendre 1 à 2 ans pour avoir un bien suivant l’étape de construction.

Je déconseille également l’acquisition avec travaux dans l’ancien : vous prendrez de gros risques avec les entreprises bulgares et la flambée des devis tout au long des travaux (je ne parle même pas de la barrière de la langue ou encore de la course au paiement en cash sans aucune assurance derrière…) . L’ancien est également souvent en très mauvais état, mal entretenu à l’image des façades des habitations bulgares.

B. Le pouvoir d’achat au Portugal par rapport à celui de la Bulgarie

La Bulgarie est clairement plus accéssible que le Portugal aujourd’hui.

Par rapport Portugal, le coût de la vie est de 34% moins cher qu’au Portugal. Cela devrait suffire pour vous faire décider de prendre votre retraite en Bulgarie, mais pour que cette décision se fasse sur des bases plus complètes, il nous a semblé intéressant de vous donner plus de détails.

En matière d’hébergement hôtelier, le pays de la péninsule ibérique est moins cher, avec un prix allant entre 41 à 148 euros. En matière de restauration par contre, c’est la Bulgarie qui l’emporte haut la main, les moyennes portugaises étant de 15 euros pour le restaurant de gamme moyenne et de 5,5 euros pour le Fast Food. Les boissons comme la bière, le coca et le pepsi y sont par ailleurs 53 à 70% moins chères qu’en France. Le constat est presque le même en ce qui concerne les produits alimentaires de base. L’eau coûte en effet 0,55 euro au Portugal et le Pain 1,04 euro. Pour avoir une douzaine d’œufs par ailleurs, il est nécessaire d’avoir un budget de 1,68 euro. Seul le lait est moins cher qu’en France et en Bulgarie, le prix du litre étant de seulement de 0,61 euro.

Le Portugal est également plus cher qu’en Bulgarie pour les transports en commun et pour les transports en taxi. Le ticket à l’unité des transports en commun y coûte en effet 1,50 euro et le pass mensuel 36 euros. Le coût du kilomètre en taxi y est par contre de 0,50 euro. Et si vous voulez vous déplacer avec votre propre véhicule, vous payerez même plus cher qu’en France, le prix du litre d’essence sans plomb y étant de 1,44 euro.

La minute de la communication au Portugal est la même qu’en Bulgarie : 0,16 euro en moyenne. Par contre, l’abonnement mensuel à l’Internet haut débit nécessite un budget environ 3 fois plus élevé : 24 euros.

Pour vos achats d’habillement au Portugal, vous devrez aussi débourser plus d’argent en Bulgarie, avec la paire de Jeans de 78 euros en moyenne, la robe d’été de grande marque de 30 euros, la paire de chaussures de sport de 71 euros et la paire de chaussures habillée en cuir de 78 euros.

En matière de loisirs et de sports, le ticket de cinéma est proposé, en moyenne, à 6,4 euros au Portugal et l’abonnement mensuel dans un club de préservation de forme à 38 euros. La location d’un court de tennis, elle, est plus abordable, étant de 10,3 euros, soit moins de 8% qu’en Bulgarie.

Et en ce qui concerne l’immobilier, le Portugal devrait perdre progressivement son statut de paradis des Français qui veulent passer leur retraite à l’étranger. En centre-ville en effet, pour un appartement d’une chambre, il faut un loyer mensuel de 600 euros et en dehors 400 euros (données moyennes). L’appartement 3 chambres de son côté, nécessite un budget mensuel de 900 euros au cœur de la ville et de 700 euros en dehors.

Le prix à l’acquisition moyen de l’immobilier portugais  y est, par contre, de 1300 euros environ le mètre carré. Mais sur la région d’Algarve ou encore sur Lisbonne les prix peuvent flamber de 3000 euros à plus de 6000 euros sur Lisbonne du m carré.

Où s’installer en Bulgarie : comment ? À Sofia la capitale ou Varna le bord de mer ?

où vivre en Bulgarie

Les informations précitées vous ont-elles persuadées de vivre votre retraite en Bulgarie ?

Il ne reste plus qu’à connaître les démarches relatives à l’installation dans le pays. Pour vous simplifier la vie, nous allons nous concentrer sur deux villes Sofia la capitale et Varna et vous présenter leurs atouts et LES  prix respectifs de leur immobilier.

Nous pensons en effet qu’il est important de rester sur ces deux villes ou quelques kilomètres autour pour vous garantir une qualité de vie optimale (en matière de transport et surtout de santé).

A. S’installer en Bulgarie

Les retraités voulant résider en Bulgarie devront se soumettre à un certain nombre de formalités avant leur départ vers le pays et à leur arrivée.

S’ils viennent d’un pays membre de l’Union européenne, ils disposent d’un droit d’entrée et de séjour dans le pays pour, au plus, 90 jours en se munissant seulement d’une pièce d’identité ou d’un passeport pour prouver leur nationalité. À l’issue de ce délai, il leur faudra demander la délivrance d’un titre de résidence à long terme. Cette demande devra se faire auprès des services de police locale. Pour assurer sa recevabilité, il est nécessaire de justifier les raisons de résidence dans le pays, la couverture par une assurance santé et la disposition d’une finance suivante pour y vivre.

Un jour ou deux suffisent généralement pour se voir attribuer un certificat de résidence d’une validité pouvant aller jusqu’à 5 années.

Si vous souhaitez la résidence fiscale en Bulgarie : nous vous conseillons de passer par une agence spécialisée ou un avocat.

 Une nouvelle demande peut cependant être faite à l’issue de ce délai pour être à nouveau autorisé légalement à rester dans le pays. À la délivrance de la carte de résidence correspondant à ce certificat, l’intéressé doit payer une taxe d’environ 9 euros. À noter que l’obtention de cette carte est impossible pour les personnes voulant rester en Bulgarie moins de 6 mois et un jour par an.

Pour pouvoir profiter de conditions fiscales avantageuses accordées aux personnes qui ont choisi la Bulgarie pour passer leur retraite à l’étranger, vous devrez demander d’y résider fiscalement.

Cela implique de se soumettre à une ou plusieurs de ces conditions pour avoir la résidence fiscale :

  • Disposition d’une adresse permanente dans le pays
  • Y résider durant plus de 183 jours pendant l’année fiscale
  • Mutation à l’étranger par une société ou le gouvernement bulgare
  • Avoir ses intérêts économiques et ses comptes bancaires dans le pays

Grâce à la convention fiscale signée entre la France et la Bulgarie en 1987, y résider fiscalement vous permet d’éviter une double-imposition.

B. L’essentiel à savoir pour vivre à Sofia 

Sofia, la capitale de la Bulgarie depuis 1879, est la ville où il faut se trouver pour avoir un résumé de ce qu’est ce pays. Elle se caractérise en effet par un éclectisme architectural. Il est difficile, à la première fois qu’on y vient, de ne pas s’étonner de voir que non loin d’une cathédrale orthodoxe se trouve une église catholique, qui, de son côté, est située à proximité d’une mosquée de l’époque ottomane et/ou d’un immeuble de style stalinien. C’est pour dire que malgré son histoire très mouvementée, Sofia a toujours su préservé ses merveilles architecturales.

En préservant ses merveilles architecturales d’influences diverses par ailleurs, Sofia réaffirme son statut de ville tolérante. Mais quels sont ses sites qui nécessitent votre visite une fois que vous débarquez en Bulgarie pour y passer une excellente retraite à l’étranger ? Il y a, en premier lieu, la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevski, le plus important symbole de la ville. Il s’agit d’un ouvrage de style néo-byzantin. Il y a également l’église Sainte-Sophie, dont le nom a inspiré celui de la ville, la mosquée Banja Basi datant du XVIe Siècle, la Synagogue de Sofia et l’ancienne résidence du dictateur communiste de Todor Živkov devenue musée nationale de l’histoire.

Autre signe de l’ouverture et de la tolérance de Sofia, le nombre des étrangers qui s’y installent ne cesse d’augmenter. Certains d’entre eux font même partie des associations correspondantes à leurs pays d’origine. Les Français sont ainsi, pour la plupart, membres de l’Union des Français de l’Etranger à Sofia.

Le coût de la vie à Sofia est dans le standard Bulgare, c’est-à-dire de 51% de moins qu’en France. On constate cependant que l’immobilier y est plus cher que dans le reste du pays. Un appartement en centre-ville y coûte en effet 3206 Lev le mètre carré, soit 1638 euros. Et pour le même type de bien en banlieue, il faut un budget de 2073 Lev, c’est-à-dire 1059 euros.

C. L’essentiel à savoir pour vivre à Varna

Varna est la troisième agglomération en nombre d’habitants de Bulgarie derrière la capitale et Plovdiv. Ce n’est cependant pas la plus grande raison de son attrait auprès des personnes voulant passer leur retraite en Bulgarie.

Cette ville intéresse surtout pour ses attributs naturels, à commencer par la mer noire. Celle-ci est bordée de plages aussi impressionnantes les unes que les autres, concentrant la majeure partie des infrastructures d’accueil de touristes et des lieux de distraction de la région. C’est sur le littoral que se trouve par ailleurs la plus grande attraction de la ville : un jardin maritime aménagé à l’anglaise. Ce lieu est réputé non seulement pour ses essences rares, mais aussi pour son aquarium, son planétarium, son delphinarium et son théâtre de plein air.

Ces atouts ont fait de Varna le lieu de villégiature favori des Bulgares et des étrangers qui viennent dans le pays. Il ne s’agit cependant pas d’une vocation récente. Les thermes romains et leurs murailles cyclopéennes, dont il est encore possible d’admirer les vestiges, l’en attestent.

Si la majeure partie de ses centres d’intérêts se trouvent sur sa plage, Varna ne manque également pas d’attraits sur d’autres aspects. Les inconditionnels de culture trouveront, par exemple, satisfaction en venant à son musée ethnographique, à son musée archéologique et à son musée de la marine. Ceux qui aiment l’architecture, de leur côté, resteront admiratifs en voyant la Cathédrale de l’Assomption.

Malgré ces divers avantages, Varna est une ville où le coût de la vie est légèrement plus réduit qu’à Sofia. Et ce qui est le plus intéressant, c’est qu’elle permet d’acheter un appartement pour seulement 2364 lev le mètre carré, soit 1208 euros, et 1510 levs en périphérie, soit 771 euros

Si malgré ces détails, vous avez encore du mal à départager les deux villes, connaître leur climat pourrait vous aider.

Sachez ainsi que si durant l’été, il y a une relative égalité entre les deux, l’hiver est plus rude à Sofia, le relief y étant plus élevé.

Maintenant, si vous avez l’habitude d’une vie citadine, sur Sofia, vous aurez plus de choix pour sortir et vous occupez tout au long de l’année que Varna.

Conclusion : la Bulgarie une option pour la retraite

Il y a encore quelques années, pour leur retraite à l’étranger, de nombreux Français ont fait une impasse sur les pays des Balkans. Ils pensaient en effet que sur cette zone, le passage du communisme à l’économie du marché continue d’impacter encore la situation économique.

Ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui : le capitalisme est passé par là avec l’économie de marché et donc le développement économique.

Comme vous venez de le voir en effet, la Bulgarie est un pays ayant une bonne santé économique.

Crise du COVID ou pas la Bulgarie est un pays moins endetté (+/- 70% contre plus de 130% du PIB!) que la France et moins touché par un tourisme de masse, l’émigration et donc une pandémie croissante de COVID par exemple par ce flux de population.

La position géopolitique et géostratégique de la Bulgarie lui donne un axe de développement fort car il intéresse de nombreuses puissances économiques.

Ses plus grandes forces : un coût de la vie faible (<50% à la France), une fiscalité agressive 10%, pas de droits de succession et dans l’union européenne à 2h30 de la France.

Cela devrait vous inciter à y vivre pour votre retraite et profiter d’une possibilité de tirer profit de l’investissement immobilier dans le pays le moins cher de l’Union Européenne aujourd’hui.

Sofia et de Varna car proches des commodités et des centres médicaux de qualité sont à privilégier pour une installation et un achat immobilier avant ou après votre installation.

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