Et voilà une semaine qui se termine sur les marchés financiers en ce mois de février 2012.
Vous vous posez toujours la question de savoir où mettre votre argent dans vos meilleurs contrats d’assurance vie et choisir les meilleurs fonds de placement OPCVM SICAV pour 2012.
Pas si simple, surtout que comme je l’indiquais dans cet article sur le blog gestion de patrimoine la législation est entrain de durcir le ton : cliquez ici.
Ce vendredi soir,économie et gestion de patrimoine se complètent,
penchons nous sur un FLASH économique entre crise grecque, taux de change… son coeur balance :
Selon François Chevallier, stratégiste de Banque Leonardo :
“Baisse des salaires contre baisse du change ou l’épée de Damoclès grecque
L’énormité des deux plans de sauvetage de la Grèce, au total 310 mds d’euros dont 107mds effacés par le secteur privé qui abandonne près de 75 % de sa créance, ne met pas fin à l’incertitude. A tout moment, la rue peut se révolter contre une austérité qui a d’ores et déjà fait chuter le Pib de 18 %, presque autant que l’Argentine il y a 10 ans.
La stratégie elle-même, rester dans l’euro, qui prive la Grèce d’un épilogue rapide comme pour l’Argentine, est incertaine. A défaut de dévaluer, les Grecs doivent accepter une baisse des salaires de 20 % afin de restaurer leur compétitivité.
En s’octroyant des augmentations de salaires très supérieures au reste de l’Europe, la Grèce a en effet succombé au mirage de la monnaie unique, qui lui offrait de s’endetter à l’extérieur dans sa propre monnaie, c’est-à-dire sans limite.
Equivalente à la dévaluation dans ses effets sur le coût du travail et le pouvoir d’achat, la déflation salariale peut se révéler contreproductive. Telle fut la grande leçon de Keynes, qui préconisait une baisse des salaires réels pour combattre le chômage, à l’instar de ses
contemporains, mais par hausse des prix plutôt que par baisse des salaires nominaux pour préserver la demande des ménages endettés.”
On est vraiment face à la problématique greque : la Grèce qui n’a pas utilisé efficacement ce que pouvait lui apporter l’Europe.
Ce stratégiste revient sur la Crise à nouveau :
“Elle amène à s’interroger sur le seuil de tolérance de la population. La dérive des salaires depuis l’instauration de la monnaie unique, +20 % par rapport à la France et +40 % par rapport à l’Allemagne, sans contrepartie en termes de productivité comme le montre l’explosion du déficit commercial, a ruiné la Grèce. Revenir sur cet enrichissement illicite est forcément douloureux et le choix de rester dans l’euro, impliquant un ajustement des salaires, comporte des risques de spirale baissière en plongeant les ménages dans le surendettement.”
Pour résumer, la seule solution pour s’en sortir est l’acceptation d’une baisse “drastique” des salaires en Grèce.
On le voit ces dernières semaines, le salaire minimum a du baisser en Grèce.
Ce qui me frappe le plus, c’est la complète déconnection de la sphère financière avec la sphère réelle celle de monsieur tout le monde qui a besoin d’argent pour assurer ses besoins primaires!
J’ai du mal à imaginer qu’un être humain, consommateur puisse être considéré comme une simple “soustraction” comptable avec pour variable d’ajustement pour lutter contre une crise : “son salaire”. Avant de faire, le moindre placement, sans salaire vous ne pouvez pas épargner.
A mon avis, si on touche à son salaire “naturel”, je pense qu’il se défendra.
Pour conclure, au delà de ce Flash économique, c’est plus le “Tonnerre de Zeus” qui s’abat sur les grecs en cette fin de mois.
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Cyril JARNIAS