C’est assez amusant : voilà quelques semaines, on nous prédisait la fin de l’euro et voilà que depuis quelques jours, les taux des dettes en Europe baissent.
Je voulais évoquer le cas de l’économie italienne sur le blog gestion de patrimoine.
C’est un peu à l’image de l’Italie, elle voit sa note dégradée par SNP et en parallèle, la dette à 10 ans passe de 7% à moins de 6%.
A croire, que les marchés ont déjà anticipé les dégradations des dettes en Europe.
En parallèle, on continue à créer de l’argent artificiellement à l’image du “Sarko trade” où la banque centrale européenne prête aux banques sur 3 ans des taux très bas.
Ainsi, à court terme, les marchés gavés d’euros à bas prix montent.
Dans les meilleurs contrats d’assurance vie, dans les meilleurs fonds de placement depuis le début de l’année, vous constatez ou constaterez que la majorité des OPCVM montent.
Vous pouvez imaginer que ceux qui ont le plus baissés en 2011 sont souvent ceux qui grimpent le plus à l’image des fonds sur les financières ou encore de certains fonds émergents ou encore sur les mines d’or.
Revenons sur l’Italie pour mieux comprendre ce qu’il se passe à court terme, je ne sais pas si vous pourrez trouver un placement sur ce pays mais cette vidéo a du sens :
Si l’on regarde l’analyse économie de BNP Paribas sur la dette italienne et ses perspectives, voilà ce qu’il en ressort :
“Dans l’ensemble, la dynamique de la dette italienne semble durable, tout au moins à court terme. Des efforts budgétaires visant simplement à stabiliser la dette sont assez faciles à mettre en œuvre, mais ils ne sauraient constituer une solution optimale. Ainsi qu’il ressort de notre analyse de la dynamique de la dette, avec des taux d’intérêt à long terme à 5 % et une croissance proche de son potentiel à long terme, la dette de l’Italie reste viable.
Cependant, si l’Italie devait se contenter de stabiliser sa dette, le marché risquerait de lui retirer sa confiance et de pousser de nouveau les taux d’intérêt à la hausse, de quoi compromettre gravement la durabilité de la dette italienne.
A l’évidence, l’Italie doit réduire la charge de la dette qui sape, dans une large mesure, son potentiel de croissance. Elle doit aussi engager des réformes à long terme visant à accroître son potentiel de croissance pour regagner sa crédibilité. L’amélioration des perspectives de croissance contribuera, à n’en pas douter, à restaurer la confiance du marché, à réduire les taux d’intérêt et, partant, à pousser encore plus la croissance à la hausse.”
Entre rigueur et croissance : le coeur italien balance. Pour contenter les marchés financiers, le nouveau gouvernement italien doit mener une politique très libérale avec le recours aux privatisations.
Les réformes pourront sans doute à terme éponger une partie de la problématique italienne.
Malheureusement, il se pourrait que la pizza n’est pas le même goût pour tous les italiens en ce début d’année 2012 donc à moins faire de la gestion de patrimoine en achetant des pizzas. Je me souviens de CGP qui envisageaient d’acheter un camion pizzas si la crise était trop dure…
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Cyril JARNIAS