Et voilà, nous avions eu 2 semaines avec des hausses systématiques pour le CAC40, il semble que cette semaine la hausse commence à s’essouffler : le CAC40 ne gagne que 0,81% cette semaine.
Sur le blog finance assurance vie opcvm sicav gestion de patrimoine, je tente de parler placement, de faire phi des placements or ou sur le napoléon anti crise et me concentrer sur l’état de l’économie et des marchés financiers avec les solutions en asset management pour faire fructifier vos placements.
Le bilan de la semaine :
Selon le revenu.com :
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La semaine avait pourtant commencé en fanfare avec la victoire de la Nouvelle Démocratie de droite, pro zone euro, aux élections législatives grecques dimanche dernier. Mais l’euphorie aura été de très courte durée puisque les deux autres maillons faibles de la zone euro, l’Espagne et l’Italie, sont très rapidement revenus au centre de l’actualité. (Finance Plus, édité par lerevenu.com)
Madrid a notamment occupé toutes les attentions en réalisant une adjudication de moyen terme avec des taux en très forte hausse alors que le rendement du 10 ans espagnol s’est dans le même temps envolé au-dessus de la barre des 7%. Madrid va d’ailleurs officialiser dès lundi sa demande d’aide auprès de ses partenaires européens pour la recapitalisation de ses banques.
En attendant, Mario Monti, Angela Merkel, François Hollande et Mariano Rajoy se sont retrouvés aujourd’hui à Rome pour un mini-sommet. Après le G20 du début de semaine et la réunion de l’Eurogroupe hier, les quatre dirigeants se sont accordés sur une “feuille de route” pour l’intégration économique et monétaire européenne. Une convergence de vues qui pourrait ouvrir la voie à un accord au sommet européen de Bruxelles des 28 et 29 juin, a déclaré François Hollande.
Face à cette situation guère flamboyante en Europe, les investisseurs attendaient un geste de la Fed pour relancer la croissance américaine alors que les mauvais indicateurs de conjoncture se sont accumulés ces dernières semaines. Las, le nouveau coup de pouce monétaire de la Fed est tombé à plat. La banque centrale américaine, qui a par ailleurs revu en baisse ses projections de croissance et d’inflation pour les 3 années à venir, a “simplement” décidé de prolonger son programme “Twist” destiné à exercer une pression baissière sur les taux d’intérêt les plus longs et à rendre les conditions de financement dans l’ensemble plus favorables.
Sur le front des entreprises, Danone (après son avertissement sur résultats) et Air France (avec le chiffrage de ses sureffectifs) ont marqué la semaine.
ECO/DEVISES
La BCE vient d’indiquer avoir pris des mesures supplémentaires visant à améliorer l’accès du secteur bancaire aux opérations de financement de l’Eurosysteme. Une décision destinée à soutenir la fourniture de crédit aux ménages et aux sociétés non financières. La BCE a notamment décidé d’élargir la gamme de collatéraux que les banques peuvent présenter à l’institution en échange de prêts. “Le Conseil des gouverneurs de la BCE a réduit le seuil de notation et modifié les critères d’admissibilité pour certains asset-backed securities”, explique la banque centrale dans un communiqué. Certains actifs (selon leur note de crédit) tels que les titres adossés à des prêts hypothécaires commerciaux et à des prêts à la consommation sont désormais acceptés par la BCE.
L’indice du marché immobilier américain de la National Association of Home Builders pour le mois de juin 2012 est ressorti à 29, en ligne avec le consensus des économistes, après un niveau de 28 en mai (initialement estimé à 29). L’indicateur était nettement remonté en mai, après sa chute d’avril. Il semble donc désormais se stabiliser.
L’indice d’activité manufacturière régionale de la Fed de Philadelphie pour juin 2012 s’est établi à -16,6, contre +0,5 de consensus et -5,8 en mai dernier.
Selon la National Association of Realtors américaine, les ventes de logements existants aux USA pour mai 2012 se sont établies sur un rythme de 4,55 millions d’unités, contre un consensus de 4,57 millions, et après 4,62 millions en avril.
L’indice des indicateurs économiques avancés américains publié par le Conference Board est ressorti en croissance de +0,3% pour le mois de mai 2012, contre un consensus de 0% et après -0,1% en avril.
D’après le Département américain au Commerce, les mises en chantier de logement aux USA pour le mois de mai 2012 se sont établies sur un rythme de 0,71 million, contre 0,72 million de consensus et 0,74 million en avril. Les permis de construire ont par contre agréablement surpris en mai, sur un rythme de 0,78 million, contre 0,73 million de consensus et 0,72 million sur le mois antérieur.
L’indice ZEW du climat des affaires en Allemagne a reculé davantage que prévu en juin alors que la crise de la dette souveraine pèse sur les perspectives économiques du pays. L’indice ressort ainsi à -16,9 contre +10,8 en mai. Le consensus tablait sur une baisse de l’indice à 2,3.
L’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne est ressorti à 105,3 au mois de juin contre 106,9 pts le mois précédent et 105,6 de consensus. L’indice de confiance retombe ainsi sur un plancher de plus de deux ans alors que la crise de la dette souveraine a fortement assombri les perspectives économiques du pays.
Sur le marché des changes, la monnaie unique cède environ 0,8% face au billet vert à 1,2550$. Le baril de pétrole, victime des craintes pesant sur la croissance mondiale, chute de plus de 6% à New York. Le WTI termine ainsi la semaine sous la barre des 80$.”
On voit que l’Allemagne subit également la crise, il ne faut pas oublier qu’1/5ème de son pib dépend de son commerce avec l’Europe. Donc, si l’Europe ne va pas bien, elle subira le ralentissement.
Sa chance : elle se finance à un peu plus de 1% à 10 ans. Le 1er juin, on achetait à 1,13% la dette à 10 ans, un record de faiblesse en terme de rendement comme si on acceptait de ne plus avoir de rendement pour avoir de la sécurité.
Les chiffres économiques ne sont pas bons en pleine crise de l’euro :
Selon le FMI, la croissance dans le mode sera bien présente à +3,5% mais tirée par les pays émergents car les pays avancés ne seront qu’à 1,4% de croissance en 2012.
Le FMI table sur un intensification des effets de la récession sur les pays d’Europe et sur l’Afrique du Nord.
Que conclure?
La réunion Merkel et Hollande de cette semaine tablant sur plus de 100 milliards d’euros pour la croise en Europe est clairement un des clés pour s’en sortir.
L’Europe doit repartir mais cela passera par plusieurs variables :
un euro moins fort par rapport au dollar pour rendre nos exportations compétitives,
relancer la consommation notamment en Allemagne avec des hausses de salaires,
donner du crédit aux entreprises mais aussi faire en sorte que les pays d’Europe du Sud ne s’enfoncent pas dans la récession durable.
Il s’agit de nombreuses variables et aujourd’hui à l’image de la Grèce, nous avons besoin de temps pour sortir la tête de l’eau en Europe.