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Crise et placement en Espagne : la dette espagnole est une vache sans lait pour l’Europe

Publié le 25 juillet 2012 | Dernière mise à jour le 25 octobre 2021
Cyril Jarnias Expert en Gestion de Patrimoine indépendant

L’été sera chaud  sur le blog gestion de patrimoine et dans les “tee shirt”. Sur les marchés de la dette : la dette espagnole à 10 ans s’envole au-delà des 7,5% ce mardi 24 juillet 2012! Elle devient un placement très risquée!

J’écrivais dans mon édito de lundi que nous manquions de blé cliquez ici. Autant vous dires que je vais finir par devenir très sérieux avec l’or, le napoléon or, le lingot or en 2013 pour protéger vos économie en 2013 et faire de la gestion de patrimoine.

En asset management, on parle de flight to quality, les investisseurs actuellement se ruent en achetant de la dette 10 ans allemande à 1,13% par an contre plus de 7,5% pour l’Espagne et plus de 6% pour l’Italie.

On croit rêver quand on image à quels points les pays de l’Europe de Sud sont étouffés par la charge de leurs dettes.

Certaines régions en Espagne ne peuvent plus rembourser :

le nouvelobs.com nous apprend mardi soir que la raison de la Catalogne admet être en grande difficulté financière “la région du nord-est du pays, dont elle contribue à un quart du PIB, a l’intention de solliciter à son tour une aide de Madrid, après une demande similaire formulée vendredi par Valence, a déclaré le responsable de l’économie du gouvernement catalan.

Interrogé par la BBC sur cette éventualité, Andreu Mas-Colell a répondu: “Oui. La situation actuelle est que la Catalogne ne dispose pas d’autre banque que le gouvernement espagnol”.

Le gouvernement catalan a ensuite nuancé ses propos, assurant n’avoir “pas décidé” encore s’il allait demander cette aide, mais a admis que c’était “une option qui serait étudiée” alors que la région vit “de fortes tensions de liquidités depuis un an”.

Une annonce qui survient alors que l’Espagne elle-même subit l’épreuve du feu sur les marchés, avec comme enjeu d'”éviter un effondrement financier imminent”, souligne le journal El Economista.”

Bref, rien ne va plus en Espagne et il va falloir très rapidement agir. La BCE va avoir du travail pour calme les marchés financiers. J’espère que nous allons pas rééditer l’épisode l’été 2011 où les indices européens ont baissé de plus de 20% sur l’été. Rien que ca!

Une situation économique qui n’est pas nouvelle en Espagne :

Cette fois-ci, je suis aller voir une étude réalisée par l’OCDE en mai 2012 où on apprend que “le ralentissement économique devrait perdurer jusqu’à la fin de l’année 2012, la demande intérieure étant étouffée par le rééquilibrage budgétaire et le désendettement du secteur privé. Le développement des échanges mondiaux et les gains de compétitivité devraient dynamiser la croissance des exportations. Le PIB réel devrait accuser un repli de 1½ pour cent en 2012, puis de ¾ pour cent supplémentaire en 2013. Le taux de chômage franchira la barre des 25 %, tandis que le déficit budgétaire est attendu en baisse, passant de 8.5 % du PIB en 2011 à 3.3 % en 2013.
Pour renforcer la crédibilité, un plan à moyen terme comportant des mesures permanentes de réduction du déficit devrait être présenté, prévoyant notamment une augmentation des recettes de TVA et une hausse de la fiscalité environnementale, tandis que des mesures visant à contrôler les déficits des administrations publiques régionales doivent être mises en oeuvre. Une vaste réforme du marché du travail devrait améliorer les perspectives de l’emploi à moyen terme. Il convient d’améliorer l’accès des jeunes chômeurs non qualifiés à la formation professionnelle et de réformer les services de placement. Il faut continuer à réduire l’écart entre le coût des licenciements pour les nouveaux contrats permanents et le coût des licenciements pour les nouveaux contrats temporaires, afin de progresser vers une convergence des contrats de travail.”

Le chômage va donc s’amplifier en Espagne et seules des réformes structurelles permettront au pays de s’en sortir.

Quid : la population est elle prête à faire autant de sacrifices.

Je suis toujours amusé de voir à quel point les économistes sont déconnectés de la vie de tous les jours : j’ai envie de les renvoyer à la loi d’airain sur les salaires. Si vous ne pouvez plus satisfaire vos besoins primaires, votre population risque de se révolter.

En gros, “qui ne travaille pas, ne mange pas”…

Une petite analyse canadienne sur l’Espagne de mai 2012 : “tabarnak!”

Même nos amis canadiens ont vu le loup ou la vache “enragée” dans l’économie espagnole.

Dans ce rapport de mai 2012, le MDEIE indique que l’économie espagnole peine à sortir de la crise :

“• La reprise économique  hispanique est fragile en 2011.  L’économie  pourrait replonger en 2012, avec une croissance presque  nulle (0,3 %), en raison de la poursuite du resserrement budgétaire qui pèse sur la demande intérieure.

• Le marché de l’emploi  poursuit sa baisse, en raison du manque de dynamisme de la demande intérieure et extérieure. Le taux de chômage atteint 21,5 % globalement et 46 % chez les jeunes. Il devrait s’établir à 22,9 % en 2012 et demeurer presque inchangé en 2013.

• L’inflation est en baisse, en raison notamment de la faiblesse de la croissance. Elle devrait s’établir à 1,3 % en 2012 et à 0,9 % en 2013.

• Les perspectives de  croissance économique sont sombres, notamment  avec  l’incertitude en zone euro. Plusieurs incertitudes subsistent, pouvant davantage dégrader la situation économique de l’Espagne :

le ralentissement de la demande externe qui assombrit les perspectives de l’industrie manufacturière;

l’immobilier qui poursuit sa baisse et pèse sur les bilans des banques;

la hausse des primes de risque sur la dette de l’État, qui se répercute sur les conditions de financement du secteur privé.”

Que conclure?

Je crois que l’on peut pour l’instant se sentir bien au chaud dans un placement comme son assurance vie avec son fonds euros et faire “phi” de la hausse de la fiscalité en 2013, hausse de l’isf 2013 quand on voit l’état de l’économie espagnole.

De là, à se ruer vers de opcvm ou sicav actions, je crois que l’épargnant français va rester au chaud.

Je ne sais pas si le prix du blé va continuer à s’envoler en 2012. Par contre, j’ai peur qu’on va nous servir de la vache espagnole en accompagnement de notre plat fiscalement indigeste!

La vache espagnole risque donc de devenir la vache sans lait de l’Europe!

Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!

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Cyril JARNIAS

 

 

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Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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