Ce soir, j’ai décidé de faire preuve de “positivisme” sur le blog gestion de patrimoine!
Selon la Tribune et l’OCDE : “Pour l’ensemble des pays du G20, l’OCDE prévoit désormais une croissance de 3,8% en 2012 et 4,6% en 2013, mais celle-ci sera tirée vers le haut par les marchés émergents et notamment la Chine (+8,6% en 2012 et +9,5% en 2013).”
Jusqu’à présent les 2/3 de la croissance mondiale sont réalisés par les pays émergents.
Si l’on en croit “le Centre d’observation économique et de Recherche pour l’Expansion de l’économie et le Développement des Entreprises”, une source précieuse pour comprendre l’économie et faire de la gestion de patrimoine :
“L’activité de l’Asie émergente s’est modérée au troisième trimestre 2011. En Chine, elle reste robuste grâce à une demande domestique vigoureuse. Dans les autres pays, Indonésie et Malaisie exceptées, des signes de fléchissement apparaissent.
Dans les pays émergents d’Asie, l’atterrissage de la croissance a débuté bien avant le déclenchement des secousses financières à l’été 2011. Il se poursuit au troisième trimestre.
L’activité chinoise s’est à peine modérée et reste robuste grâce à une demande domestique vigoureuse. Dans les autres pays, sauf en Indonésie et en Malaisie, des signes de fléchissement voire de contraction de l’activité ont été observés. Ce recul est lié au ralentissement de la demande des économies industrialisées.
Le retour du dilemme croissance-inflation
Dans ce contexte, les autorités de la zone se trouvent à nouveau confrontées à un arbitrage délicat entre le soutien de la croissance et la priorité donnée jusqu’à présent à la lutte contre l’inflation. Celle-ci n’est pas totalement maîtrisée, notamment en Chine et en Inde.
Un matelas de sécurité financier
Les autorités disposent d’un matelas de sécurité pour leurs systèmes financiers domestiques et leurs devises en cas de secousses financières de forte ampleur. L’Asie émergente est moins vulnérable qu’elle ne l’était lors de la crise financière de 2008.”
Concrètement, si depuis le début de l’année, on a assisté à des flux vendeurs sur les marchés émergents au niveau des “actions” par la peur de l’inflation.
Il semble que ces pays ont déjà fait une bonne partie du chemin sur le resserrement monétaire. Il est clair que le placement sur le monétaire ne rapporte plus rien avec des taux aussi bas.
Si l’on regarde maintenant l’Amérique latine, le scénario n’est pas mauvais.
Toujours en reprenant une étude de novembre du Coe-Rexecode :
“En Amérique latine, l’activité poursuit son ralentissement, mais elle reste soutenue. L’inflation est repartie à la hausse ces derniers mois. Malgré une certaine modération, les capitaux étrangers continuent d’affluer massivement dans la zone, attirés par les bonnes perspectives de croissance.
L’activité en Amérique latine poursuit son ralentissement. De façon généralisée, la production industrielle des principaux pays de la région se modère, voire se contracte.
Retour des pressions inflationnistes ?
L’inflation de la zone s’est accélérée. La dérive des prix est préoccupante dans les pays ne pratiquant pas de ciblage d’inflation (Argentine et Venezuela), alors qu’une boucle “prix-salaires” semble s’installer.
Volatilité des changes et des flux de capitaux
Les principales devises latino-américaines n’ont pas échappé aux turbulences sur les marchés financiers, exception faite de l’Argentine, dont la Banque centrale intervient régulièrement sur les marchés et du Venezuela, qui pratique un régime de change fixe.
A l’exception de ces deux pays, les capitaux étrangers continuent d’affluer massivement dans la zone, attirés notamment par les bonnes perspectives de croissance. Mais ces mouvements concernent de plus en plus des capitaux de court terme, volatils par nature, de sorte que l’Amérique latine apparaît d’avantage vulnérable aux fluctuations des marchés.”
Le bilan en Amérique latine reste donc globalement positif.
En résumé, si la croissance pourrait ralentir le pontentiel sur la zone émergente est bien là.
On constate que dans les meilleurs contrats d’assurance vie et pour les meilleurs fonds de placements OPCVM, l’écart de performance est proche entre un fonds global émergent et un fonds européen.
Au 18 novembre 2011 (source : quantalys) : par exemple la catégorie actions zone euro value est à -20,74% contre par exemple, -19,73% pour la catégorie actions pays émergents asie.
Les émergents reculent comme la majorité des fonds actions (cf article cliquez ici) mais sur le plan fondamentale, leurs économies n’ont rien à voir avec l’Europe endettée.
Tout l’enjeu reste donc la confiance et j’ai du mal à imaginer que les investisseurs “rincés” depuis 10 ans sur le CAC40 ne souhaitent pas retrouver un peu de soleil, pourquoi pas, au Brésil :-).
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Cyril JARNIAS