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Retraite à l’étranger les 5 meilleurs pays pour profiter de la vie

Publié le 24 novembre 2019 | Dernière mise à jour le 31 août 2021

Le nombre des Français qui optent pour une retraite à l’étranger ne cesse d’augmenter. Derrière cette décision se trouve souvent un besoin de vivre plus confortablement tout en dépensant le moins possible. Force est en effet de reconnaître qu’en France, il est difficile d’avoir une meilleure qualité de vie.

Cela se comprend au vu de la taxation croissante appliquée sur une pension retraite qui, même non taxée, ne suffit déjà pas à maintenir le pouvoir d’achat à un niveau correct.

Cinq destinations ont vu leur cote augmenter d’une manière exponentielle ces dernières années aux yeux de retraités : le Portugal, la Bulgarie, l’Ile Maurice, la Hongrie et le sud de l’Italie.

Faisons-en passage à revue.

comment retraite étranger

ATTENTION : Mise à jour du 9 février 2020 : l’exonération de 10 ans d’impôt sur le revenu est terminée pour les futurs retraités expatriés au Portugal (cf plus bas).

Introduction sur la retraite à l’étranger

Les plaintes concernant les niveaux de retraite en France sont de plus en plus courantes depuis un certain temps. Et si la tendance se poursuit, la majeure partie des personnes qui quittent le monde professionnel dans le pays finiront par choisir une retraite à l’étranger.

Difficile de ne pas  donner raison aux retraité sur le niveau des retraite et la qualité de vie en France :

dans certains pays comme le Portugal, la Bulgarie, l’Ile Maurice, la Hongrie et le sud de l’Italie, le coût de la vie, le coût de l’immobilier, la fiscalité et le climat sont bien meilleurs.

  • Coût de la vie en France

Un Français gagne en moyenne comme retraite de base 1472 euros brut.

A première vue, cela devrait suffire pour vivre une retraite tranquille. Toutefois, quand on se réfère au coût de la vie dans le pays, la décision des retraités d’aller voir ailleurs qu’en France est facilement compréhensible.

Et ceux-ci n’ont pas à rester en avion plusieurs heures d’affilés pour se trouver dans un pays où le coût de la vie est moins cher. La vie au Portugal est en effet 34% moins cher et celle en Espagne 27%.

La différence avec le sud d’Italie se trouve dans la moyenne de ces deux pays. Les retraités qui osent encore s’éloigner vers des pays comme l’Ile Maurice, la Bulgarie, la Hongrie peuvent même profiter de la possibilité de doubler leur pouvoir d’achat. Seuls ceux qui veulent avant tout le confort optent pour le Canada ou les Etats-Unis.

A noter que l’élément qui influe le plus sur le coût de la vie est le prix de l’immobilier. Et car en France, il faut en moyenne 2513 euros par mètre carré pour accéder à la propriété ( 10000 euros par mètre carré dans la capitale depuis l’été 2019) et 13 euros le mètre carré pour une location mensuelle (32 euros le mètre carré à Paris), l’exil constitue la meilleure solution pour un bon nombre de retraités.

  • Les conditions fiscales

La décision de passer sa retraite à l’étranger peut aussi être liée à un besoin d’optimiser fiscalement ses revenus, son patrimoine et ses successions. Avec la CSG qui a connu une augmentation de 17,2% en 2018, les plus-values immobilières n’ayant fait l’objet d’une exonération qu’une fois en 30 ans et l’ISF sur l’immobilier, qui malgré son remplacement par l’IFI, a été gardé à l’identique, une telle décision ne peut qu’être compréhensible. S’y ajoute le fait que pour encourager les étrangers à investir sur leur territoire, certains pays n’hésitent pas à appliquer d’exonération d’impôts sur leur revenu plusieurs années d’affilés. Le Portugal en fait partie. Il ne faut pas, par ailleurs, oublier l’existence du principe de double-fiscalisation qui donne la possibilité d’éviter de contribuer fiscalement à la fois en France et dans son pays d’accueil.

  • Le climat et l’environnement naturel

Pour un certain nombre de retraités, s’implanter à l’étranger pour passer sa retraite est lié à un besoin de profiter d’un climat et d’un environnement naturel bien meilleur. Reconnaissons en effet que dans certaines régions françaises, comme la Bretagne et la Normandie, il y a peu de soleil et plus de précipitations. Dans le sud, certes, le climat est très apprécié, mais le prix de l’immobilier ne cesse d’augmenter. Ce qui pousse à l’expatriation vers des pays à conditions climatiques et environnementales quasi-similaires aux régions du sud de la France, mais dont l’immobilier est plus accessible comme le Portugal, la Hongrie et la Bulgarie. L’île Maurice, de son côté, a l’avantage de profiter d’un environnement encore plus exceptionnel.

Retraite au Portugal

retraite au portugal

Le Portugal est l’un des pays qui ont le plus cote auprès des Français qui veulent passer une retraite à l’étranger. Ses pâtisseries et l’ensemble de sa gastronomie y sont, certes, pour quelque chose, mais il est plus difficile de faire l’impasse sur son coût de vie réduit, sur ses conditions fiscales avantageuses et son excellent climat le long de l’océan.

  • Le coût de vie au Portugal

Comme on en a déjà parlé en introduction, le coût de la vie au Portugal est de 30% moins cher qu’en France. De quoi permettre déjà à un certain nombre de retraités de réaliser leur rêve d’avoir une meilleure vie après avoir quitté le monde professionnel. Certes, le prix de l’énergie est plus élevé (environ 100 euros par mois) que celui de la France et ceux du transport en commun (entre 30 à 40 euros par mois), de l’Internet et de la téléphonie (environ 50 euros par mois), et des courses (environ 200 euros par mois) similaires, mais on peut largement compenser par le coût réduit de l’assurance complémentaire retraite (à partir de  70 euros par mois pour une bonne mutuelle) et celle de la restauration (maximum 10 euros pour une cuisine locale).

L’immobilier au Portugal est cependant le principal élément auquel on doit la réduction du niveau de vie au Portugal. En effet, bien que le prix ait connu une flambée depuis 2013, il est encore loin du niveau français. Dans la Grande Lisbonne par exemple, le prix par mètre carré est de 2500 euros pour le neuf et de 1500 euros pour vieux, même s’il atteint facilement les 5000 euros dans le centre historique. 

Retraite fiscale au Portugal pourquoi pas mais pour l’immobilier, les prix s’envolent. Il convient donc d’être plus prudent sur ce pays car il devient cher autour et dans la capitale Lisbonne !

Porto, il est de 1600 euros. En ce qui concerne la location, les biens les plus abordables se trouvent dans le nord. Un appartement à deux chambres est ainsi proposé à moins de 450 euros par mois à Braga. Dans le sud et dans les 3 plus grandes villes du pays cependant, la facture peut monter facilement au-delà de 750 euros.

  • La fiscalité et les autres atouts du Portugal

Mise à jour du 9 février 2020 : l’exonération de 10 ans d’impôt sur le revenu est terminée pour les futurs retraités expatriés au Portugal (cf plus bas).

S’il ne faut citer qu’une seule raison fiscale à l’accroissement incessant des Français qui optent pour le Portugal pour leur retraite à l’étranger, il sera difficile de ne pas parler du régime de résident non permanent. Ce dernier ne  permet plus en effet à ses bénéficiaires de profiter d’une exonération d’impôts sur leurs pensions pour une durée pouvant aller jusqu’à 10 ans au Portugal. A cela s’ajoute la non-imposition sur la fortune,  l’exonération de taxes sur les intérêts et les dividendes, et l’exemption de taxes dans les situations d’héritage et de donation. Il faut aussi citer les autres mesures incitant les étrangers à investir dans le pays comme les dispositifs encourageant la rénovation urbaine à Lisbonne et dans d’autres villes, les nouveaux régimes plus souples de baux urbains, le statut des Golden Visas, la simplification des démarches pour l’acquisition immobilières et les diverses règlementations protégeant les acheteurs.

N’oublions pas également que le Portugal est aussi privilégié pour ses dons de la nature, dont :

  • La douceur de son climat à n’importe quel moment de l’année
  • Son admirable littoral
  • Ses parcs naturels (Serra da Estrela, Douro et de Rio Formosa, etc.)

Retraite en Bulgarie

retraite en bulgarie

Dans la conscience collective, la Bulgarie reste encore ce pays qui ne parvient pas encore à se redresser après sa douloureuse rupture avec le communisme. Mais, ça, c’était avant. Actuellement en effet, il s’agit d’un pays qui affiche une bonne santé. Pour preuve, la Bulgarie est très prisé par nombreux Britanniques, Russes, Japonais, Américains et Français pour passer leur retraite à l’étranger. Derrière cet attrait de plus en plus croissant se trouve notamment la faiblesse du coût de vie, les fiscalités avantageuses et les bonnes conditions climatiques et environnementales.

  • Le coût de la vie en Bulgarie

Un Bulgare gagne en moyenne mensuellement 235 euros, et il parvient tant bien que mal à finir chaque mois avec. Alors, avec une pension retraite française, on a de quoi y vivre tranquillement, y investir et s’y adonner à divers plaisirs de la vie. Dans ce pays en effet, tout, ou presque, est de 50% moins chère qu’en France (produits d’alimentation, vêtements, assurance complémentaire santé, etc). Mais un domaine concentre le plus d’attention auprès des retraités Français : le prix de l’immobilier que ce soit pour l’achat ou pour la location.

Certes, depuis quelques années, il y a annuellement une croissance de 5 à 10% des prix de l’immobilier en Bulgarie, mais ceux-ci restent encore plus adorables. Pour s’acheter un bien rénové ou neuf à Sofia, la capitale, en effet, un budget de 1000 à 1200 euros par mètre carré est suffisant. Et si l’on choisit Varna, une ville se trouvant au bord de la mer noire très prisée par des touristes et investisseurs étrangers, il faut seulement environ 500 euros par mètre carré. En ce qui concerne la location, le prix moyen à payer mensuellement pour l’ensemble du pays est de 468 euros en centre-ville et de 200 euros en périphérie pour un appartement. Si le centre de Sofia affiche la moyenne la plus élevée du pays pour un loyer mensuel (636 euros), celui de Varna se trouve en deçà de la moyenne nationale (étant de 443 euros).

  • Les conditions fiscales et les autres atouts de la Bulgarie

Passer sa retraite en Bulgarie, c’est également se donner la possibilité de profiter de nombreuses conditions fiscales avantageuses. Les retraités Français qui choisissent d’y créer une entreprise se soumettent, par exemple, au taux le plus réduit d’imposition au sein de l’UE : 10% seulement. Les personnes physiques, de leur côté, sont assujetties à une flat tax qui est aussi de 10%. Cela veut dire que leur imposition forfaitaire individuelle est de 10% quel que soit le niveau de revenus qu’elles perçoivent. A cela s’ajoute l’existence d’un accord fiscal entre le pays et la France grâce auquel les revenus perçus sur le territoire bulgare ne peuvent pas constituer une source de contribution sur le sol Français.

Enfin, vivre en Bulgarie à l’âge de la retraite pour les Français, c’est aussi profiter d’un pays au fort potentiel touristique du fait de ses nombreux atouts naturels :

  • Climat continentale agréable entre mars et novembre
  • Plages de la mer noire
  • Stations de ski
  • Paysages majestueux et nature à perte de vue
  • Proximité de la Grèce et des Balkans à découvrir

Retraite à Maurice

retraite ile maurice

Les Français qui veulent passer leur retraite à l’étranger sont également nombreux à opter pour l’Ile Maurice. Et ils ont raison de le faire au vu de nombreux avantages qu’offre ce pays de l’Océan indien : coût de vie réduit, climat et environnement favorable, conditions fiscales attrayantes et surtout possibilité d’obtenir un visa retraite et de profiter des avantages qui s’y attachent.

  • Coût de la vie à l’Ile Maurice

Choisir l’île Maurice pour vivre sa retraite à l’étranger, c’est se donner la possibilité de bénéficier d’un coût de vie de 15% moins cher qu’en France.  Un Français qui n’y achète, par ailleurs, que des produits locaux, peuvent même réduire d’un tiers sont panier moyen. De plus, dans ce pays, les carburants coûtent 15 à 20% moins cher qu’en Hexagone et une connexion Internet classique nécessite seulement un budget mensuel environnant les 18 euros.

Le prix d’acquisition d’un bien immobilier pèse cependant négativement sur l’attractivité de l’île Maurice auprès des retraités Français. Un bien faisant partie de l’Integrated Resort Scheme (IRS) coûte en effet, au moins, 500 000 dollars américains. Il donne cependant la possibilité, pour compenser, de devenir résident permanent pour 10 ans. De plus, un autre programme a été créé en faveur des retraités voulant acquérir une propriété pour des prix plus abordables. Il s’agit du RES. Il implique cependant un passage par une période probatoire de 3 ans pour pouvoir prétendre à une résidence permanente sur l’île.

La difficulté de l’accès à la propriété fait que la plupart des retraités français qui choisissent l’île Maurice pour une retraite à l’étranger optent pour la location. Une moyenne de 391 euros suffit en effet pour habiter un appartement 3 pièces en périphérie de Port-Louis et d’autres grandes villes du pays. En centre-ville toutefois, il faut être prêt à débourser une moyenne de 628 euros de loyer mensuel.

  • Fiscalité : le visa retraite à Maurice

La fiscalité avantageuse est l’une des principales raisons qui poussent bon nombre de retraités français vers l’île Maurice. En effet, dès qu’il n’y ait plus conflit concernant la double-résidence, ceux-ci devront seulement acquitter un impôt sur le revenu et sur les sociétés de 15%. En termes d’impôt sur les fortunes, d’impôt sur les dividendes et les plus-values et de droit de succession, ils ne devront rien au gouvernement mauricien. Est souvent considéré par ce dernier comme résident sur l’île, un retraité n’ayant plus de résidence principale en France. Une telle considération nécessite tout de même pour les retraités la demande d’un permis de résidence Retraite qui est accordé sous certaines conditions :

  • Avoir au moins 50 ans au moment de la demande
  • Etre capable d’approvisionner son compte bancaire suisse d’une somme minimale de 30 000 US$ minimum pour chacune des 3 années
  • Ne pas travailler et percevoir un salaire de la part d’une société Mauricienne
  • Joindre un certificat médical délivré à Maurice à la demande
  • Avoir de quoi payer les frais de dossier

Dans d’autres domaines, l’Ile Maurice ne manque pas également d’arguments pour attirer les retraités français :

  • Des plages de sable blanc et d’eau turquoise
  • Un paysage époustouflant
  • Une population parlant aisément le Français, l’anglais et la langue créole Mauricienne
  • Un système de santé bien développé

Attention néanmoins sur Maurice l’immobilier est cher et la destination est coûteuse pour les transports :

Pour un bien de qualité, il faudra débourser souvent plus de 400000 euros. Par conséquence, l’île Maurice en plus d’une destination lointaine (donc coûteuse sur les transports) s’adressera à des retraités plus fortunés.

Retraite en Hongrie

retraite en hongrie

Un autre pays de l’Est vient également à l’esprit quand on parle de destinations privilégiées par les Français pour une retraite à l’étranger : la Hongrie. Cette dernière présente en effet un profil similaire à celui de la Bulgarie en termes de coût de vie et d’atouts naturels.

Le coût de la vie restera néanmoins de 20% plus cher que la Bulgarie.

Ses conditions fiscales sont toutefois plutôt jugées plus dissuasives, mais elles sont compensées par divers autres avantages du pays.

  • Coût de la vie en Hongrie

En Hongrie, un salarié perçoit mensuellement en moyenne après charge 456 euros, ce qui est de moins de 76% par rapport à la France. Pourtant, la plupart des locaux peuvent s’en suffire pour finir leur mois, pourquoi pas un retraité Français qui gagne bien plus ?  En effet, dans ce pays de l’Europe de l’est, les transports coûtent en moyenne 1,06 euro,  le pain 0,54 euros, l’eau en bouteille 0,29 euros, la minute de communication mobile 0,12 euro, la paires de jeans 54 euros et le billet de Cinéma 4,6 euros.

Mais comme dans d’autres pays, l’immobilier a toujours une grande influence sur le coût de la vie en Hongrie. Et dès la lecture les premiers chiffres, on se rend rapidement compte que la vie locale est plus abordable.

La location d’un appartement d’une chambre en centre-ville y coûte en effet en moyenne 500 euros et celui de 3 chambres jusqu’à 1000 euros si vous ciblez Budapest.

En banlieue, le loyer est respectivement de 400 et 600 euros mensuel pour un appartement d’une chambre et un autre de 3 chambres.

En ce qui concerne l’acquisition, il faut s’apprêter à débourser 20000 euros pour un appartement avec deux chambres à Budapest et 100000 euros pour une petite maison une chambre autour du Lac Balaton.

Certes, il y a une certaine hausse au niveau du prix (20% par an depuis 5 ans sur Budapest, 10% en moyenne par an en Hongrie), mais le niveau de prix reste encore très en deçà de la moyenne française.

  • Fiscalité en Hongrie

Après 183 jours de résidence en Hongrie, un citoyen retraité membre de l’Union Européenne devra se soumettre aux conditions fiscales applicables localement. Et sur ce point, ce pays a de quoi dissuader les plus radins d’entre nous. En effet, le total des impôts y représente 33,5% du revenu. Dans le calcul se trouve en effet un impôt sur le revenu déduit sur une base forfaitaire de 15 % du salaire et diverses cotisations sociales de 18,5%. Heureusement que des exonérations sont possibles en fonction du nombre des enfants à charge.

En Hongrie, la TVA fait également partie des plus élevées au monde, pouvant atteindre les 22%. Heureusement que son taux a été réduit pour les produits de première nécessité.

Les autres contributions fiscales comme l’impôt sur les sociétés et le droit de mutation sur les achats immobiliers sont, par contre, plus abordables dans le pays.

Vous n’aurez pas de taxation sur les plus-values immobilières après 5 ans.

Bien que ses conditions fiscales laissent à désirer, la Hongrie ne manque pas d’arguments pour attirer les retraités en quête d’une meilleure vie :

  • Budapest, capitale verte
  • Multiples localités et activités dépaysantes aux abords du lac Balaton
  • De nombreuses stations thermales, dont celles de Kiraly et d’Eger
  • De châteaux divers, en ne citant que ceux de Grassalkovich, près de Budapest, Fertod et Festetics.

Retraite Sud de l’Italie : futur eldorado pour les retraités 

retraite dans le sud Italie

Qu’est-ce qu’il y a de mieux pour les personnes qui veulent mieux vivre leur retraite à l’étranger que la douceur de vivre à l’Italienne ? Et bien que bon nombre de Français pensent le contraire, la Botte de l’Europe donne la possibilité aux retraités de profiter d’une qualité de vie bien meilleure qu’en France pour le même budget, notamment dans sa partie sud.

  • Le coût de la vie dans le sud de l’Italie

Si on prend l’Italie dans sa globalité, il est logique de se demander pourquoi y passer sa retraite. En effet, le coût de la vie a en effet un niveau similaire à celui de la France. Reconnaissons cependant que la botte de l’Europe est quand même moins chère sur un certain nombre de domaines comme le repas au restaurant (une moyenne de 1,45 euros pour un capuccino par exemple) et le paquet de cigarettes (5,20 euros seulement). De plus, comme beaucoup le savent déjà, c’est dans sa partie sud que l’Italie promet une qualité de vie bien meilleure aux retraités étrangers. Leur pouvoir d’achat peut en effet augmenter de 15 à 30% dans de petites villes de moins de 20 000 habitants se trouvant en bord de mer comme Manfria. Par ailleurs, dans ces localités, l’immobilier est encore plus abordable par rapport au reste du territoire italien.

Environ 65 000 à 90 000 euros peuvent par exemple suffire pour acquérir un appartement ou une maison en fonction de l’emplacement dans le Sud de l’Italie.

Au vu de ce prix, la location ne présente quasiment aucun intérêt. Mais à titre d’infos, elle coûte mensuellement en deçà des 600 euros dans la plupart des cas.

  • Des incitations fiscales

Le coût de la vie réduit ne constitue pas la seule raison d’opter pour le sud de l’Italie pour passer sa retraite à l’étranger. Il y a également les diverses mesures fiscales en faveur des retraités et des investisseurs venant d’autres pays.

La plus récente d’entre-elle est inscrite dans la loi de finances 2019 : la limitation de l’imposition sur les pensions de retraite et les autres revenus de source étrangère à 7%.

Pour profiter de cette mesure cependant, il faut s’établir dans une localité de moins de 20 000 habitants se trouvant dans ces régions du sud de l’Italie : la Sardaigne, la Calabre, la Sicile, la Campanie, le Molise, les Pulles, les Abruzzes et la Balisicate. Il faut également les revenus concernés ne soient pas liés au fonctionnariat français. A noter aussi que chaque retraité ne peut bénéficier de cette limitation au-delà de 5 ans.

Autre incitation fiscale en Italie :

les grandes fortunes qui veulent y habiter avant ou après leur retraite profitent d’un plafonnement annuel de 100.000 euros par an sur les revenus de source étrangère, et ce pendant quinze ans.

Il y a également l’exemption de droits de succession dans une limite d’un million d’euros.

Au-delà par ailleurs, le taux reste très faible par rapport à celui d’autres pays : 4% seulement.

Enfin, dans la botte de l’Europe, la transmission de biens étrangers n’est accompagnée d’aucune taxe. De quoi profiter pleinement des paysages idylliques et de la richesse culinaire du pays, entre autres atouts.

Conclusion sur quel pays pour une retraite à l’étranger?

Je reste convaincu que sur les 10 à 20 prochaines années, nous assisterons à une forte migration des nouveaux retraités (anglais, belges, français…) d’Europe du Nord vers les pays d’Europe du Sud et de l’Est.

Ce phénomène s’expliquera car les retraité chercherons du soleil ou une meilleure qualité surtout, ils perdront en pouvoir d’achat avec de faibles retraites. Cela incitera mécaniquement à bouger vers des pays où le coût de la vie est plus faible et où ils pourront mieux vivre.

Je pense que les futurs retraités doivent anticiper leurs achats immobiliers à l’étranger car les prix vont grimper sur ces pays.

Les meilleures destinations où passager sa retraite en Europe et hors Europe :

Europe de l’Est : Bulgarie et Hongrie

La destination la moins chère : la Bulgarie. Vous pouvez soit aller sur la capitale Sofia soit le long de la mer Noire comme Varna.

La Hongrie : soit Budapest (qui devient chère sur l’immobilier) ou le long du lac Balaton (encore abordable).

Europe du Sud :

Italie du Sud dont la Sicile : qualité de vie et prix abordable avec incitation fiscale.

Le Portugal : sans doute trop tard car trop chère sur l’immobilier sur la capitale et sur les zones prisées.

Hors d’Europe : Maurice pour les plus fortunés

Maurice loin et cher pour les retraités les plus fortunés.

Une autre destination pour du soleil, des lagons, une vie bon marché ou pour les futurs  jeunes retraités?

Je vous invite à découvrir Bali dans ma vidéo sur BFM : le coût de la vie est faible et vous pourrez aussi viser le rendement immobilier.

Si vous souhaitez des informations ou un accompagnement pour une retraite à l’étranger, vous pouvez me contacter sur le chat ou le formulaire en bas de page.

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Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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