Quid du placement sur l’agriculture en 2012? Peut on imaginer d’investir en gestion de patrimoine sur un placement sur les denrées alimentaires par exemple dans une assurance vie via des opcvm sicav?
Sujet toujours délicat qu’investir sur la hausse ou la baisse du cours du blé par exemple. J’avoue que ce thème reste en terme de déontologie limite.
Maintenant je voulais vous montrer la vision de spécialistes de ce placement sur ce segment. N’oublions que nous parlons aussi de sociétés qui se développement sur le segment de l’agriculture donc on peut investir sur ce secteur sans forcément vouloir spéculer sur la hausse d’une denrée agricole.
Heureusement, me direz vous…
Comme l’or, le napoléon or, il faut faire phi (l’orthographe est volontaire) du côté purement spéculatif mais se concentrer sur son côté palpable et défensif en pleine crise de l’euro.
Que penser du secteur de l’agriculture en 2012?
Le suisse Pictet se colle à ce sujet et nous donne des pistes de reflexions au travers de son opcvm Pictet-agriculture :
“Les prix agricoles montent, les exploitants et leurs fournisseurs en bénéficient.
Les prix agricoles, soutenus par la production de biocarburants et l’alimentation de plus en plus riche dans les pays émergents, montent depuis 12 ans plus vite que les prix à la consommation. Par voie de conséquence, les revenus des fermiers sont en augmentation. Ainsi, le retour sur investissement des producteurs de maïs américains par acre s’est vu multiplié par 6 en à peine dix ans, se situant à 600 dollars aujourd’hui. Les fermiers ont donc les moyens d’investir en outils de production sophistiqués tels que des machines agricoles pour réduire les coûts, des semences de meilleure qualité, de la protection chimique pour les cultures et des fertilisants.
Agco, fabricant de machines agricoles a fortement investi en recherche et développement au cours des dernières années : commandes à distance des machines, planification de leur entretien et développement de l’agriculture de précision. Les machines peuvent ajuster par exemple le débit d’épandage des engrais, des pesticides et semences, en fonction du rendement potentiel de différents points d’un même champ. Les agriculteurs gagnent en efficacité et leur empreinte écologique est plus faible. Bien que la croissance des bénéfices soit élevée – le bénéfice par action est passé de 1.17 à 4.87 dollars US en 10 années -, les actions de l’entreprise s’échangent sur une valorisation modeste de 5 fois la marge opérationnelle.”
La recherche et développement dans ce secteur, la hausse de la consommation des produits agricoles dans les pays émergents sont des moteurs pour ce secteur.
On doit retenir 4 points selon Pictet sur le placement “agricole” :
On assiste à une externalisation de la production agricole ce qui crée des opportunités d’investissement sur de nouvelles sociétés dans le secteur agricole.
On assiste à une valorisation attractive des entreprises dans le secteur agricole.
Le volume d’échange commerciaux sur les produits agricoles tend à augmenter dans le monde
Les “business model” sur ce secteur dans les pays émergents s’améliorent
Que conclure?
Diversification, diversification… Sans être le placement miracle, en pleine crise, on se concentre sur des secteurs défensifs.
Pourquoi ne pas imaginer que l’agriculture fait parti de ses secteur : quoi qu’il arrive, l’alimentation est un enjeu majeur surtout face à la croissance des pays émergents et à de populations émergentes dont le pouvoir d’achat augmente.
Ce secteur est certes volatile mais comme toujours, comme le blé pour le pain, l’agriculture est un bon ingrédient à tout investissement durable.
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS