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Magiciens de l’épargne : Fintech, CGP ou banque pour gagner de l’argent?

Publié le 25 novembre 2015 | Dernière mise à jour le 25 octobre 2021
Cyril Jarnias Expert en Gestion de Patrimoine indépendant

Conseiller en gestion de patrimoine ou CGP, Banques ou nouvels acteurs avec les Fintech : qui prendre pour bien gérer son argent?

Les temps changent, la crise est là et les prix sont tirés vers le bas : on parle d’ « ubérisation de l’économie ».

Si vous ne pouvez pas gagner de l’argent en montant vos prix, vous baisserez vos marges avec des économies d’échelle réalisées par les nouvelles technologies et vous augmenterez le volume de vos transactions.

J’avais déjà évoqué sur mon blog sur le patrimoine, qui pourrait être le futur Uber de la gestion de patrimoine ou de la distribution des produits d’épargne en France.

L’industrie des placements financiers n’échapperait pas à cette règle.

Le conditionnel est sans doute le mieux adapté pour résumer la situation.

Et pour vous épargnants qui cherchaient à placer votre argent? Il semblerait que de nouveaux magiciens de la Finance sont là pour vous enrichir rapidement.

C’est merveilleux…

Jusqu’à présent vous êtes face aux placements de votre banquier, assureur, au mieux vous êtes suivi par un bon conseiller en gestion de patrimoine.

Pour le gestionnaire de patrimoine, vous devez savoir où trouver un CGP, c’est une autre histoire.

Fintech, banque ou gestionnaire de patrimoine : qui serait le meilleur pour gagner de l’argent? On pourrait aussi parler de plus de services pour l’épargnant et moins de produits : là, c’est peut être utopique mais, c’est peut être le prix de la confiance pour vous épargnants… 🙂 

Depuis quelques temps, la presse financière (surtout) parle des Fintech. Il s’agirait de nouvelles sociétés financières capables de gérer plus efficacement votre épargne avec les nouvelles technologies, sur internet et sous couvert de frais plus faibles. Certaines auraient même l’audace de vouloir démocratiser la gestion de fortune.

Autant vous dire amis lecteurs du blog gestion de patrimoine que tout ceci pour l’instant est plus proche du marketing et de l’incantation tellement la gestion de fortune reste reservée à une élite…

Pour l’épargnant, le débat n’est pas de savoir qui prendre mais plus de savoir comment gagner de l’argent en plaçant son argent si possible avec beaucoup de rendement et peu de risque et aussi réduire son impôt sur le revenu (l’obsession de beaucoup de français selon moi à tord (ou à raison) sans réflexion globale sur son patrimoine quand on prend un produit de défiscalisation…Vie les pigeons!).

L’enjeu est donc de savoir qui prendre pour gérer son patrimoine et son argent dans les prochaines années, je vais tenter de vous aiguiller, de vous expliquer et de vous donner ma vision de la situation.

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fintech, cgp banque

J’ai de l’argent à placer : qui prendre entre la Fintech, le bon gestionnaire de patrimoine ou le banquier assureur ? Illusion ou réalité? Qui sont-ils?

Avant même de faire son choix, je me demande si vous savez vraiment ce que peuvent vous apportez ces acteurs.

Commençons par le banquier :

Je trouve qu’il est très facile de tirer à boulets rouges sur ce professionnel.

De nombreux banquiers sont de bons professionnels mais ils sont victimes du modèle économique de la banque

Il faut comprendre la réalité de son modèle économique avant de le juger.

Il est condamné à une approche produits car c’est sa principale source de rémunération et d’augmentation.

Une banque :

C’est une multitude de salariés et de charges tout au long de la chaine de production d’un produit financier par exemple.

Donc, pas d’autre choix, il faut vendre et vendre beaucoup.

Une banque ne gagne pas vraiment d’argent sur vos dépôts à vue surtout en plus dans un univers de taux bas (on place pour presque rien sans risque).

Il faut pour cela faire travailler sa banque d’investissement (on a vu les dégâts avec la crise subprime, vous savez ces produits sur les prêts US qui ont inondés le monde et se sont écroulés dès que les ménages US « le sous jacent bien réel » n’ont pas pu rembourser avec la hausse des taux).

Maintenant la banque s’avère indispensable pour disposer d’un compte bancaire et demander un crédit consommation ou immobilier pour votre futur bien et pas seulement un produit Pinel pour réduire vos impôts (blague à part…)

Une banque n’a d’autres choix de vous proposer des produits : c’est son modèle économique, elle a des charges lourdes, votre banquier a besoin de justifier son salaire. Banque en ligne rachetée par les banques classiques : même combat mais avec des frais plus faibles mais surtout un « flicage » de vos données à faire peur… 

La banque a évolué et s’est tournée vers l’assurance : on parle alors de banque assurance. C’est merveilleux pour le banquier car il peut vendre plus de produits.

L’assurance pour le vol de votre iPhone en passant par l’assurance habitation mais aussi les produits sur l’assurance vie un moyen pour vendre les opcvm de la banque d’investissement de la même banque…

La boucle est bouclée et l’épargnant (vous) pense que dès qu’il va voir son banquier, celui-ci pour faire du chiffre et justifier son salaire va vous vendre le dernier produit à la mode.

La banque dont le rôle « noble » celui de financer les entreprises et amener votre argent pour financer l’économie en faisant les bons investissements a un peu de « plomb dans l’aile »…

Vous ajoutez les frais parfois prohibitifs sur vos comptes ou au moindre découvert, vous cherchez des solutions pour baisser vos frais.

Ainsi, vous avez vu arriver de nouveaux acteurs low cost sur la banque avec les banques en ligne à l’image des Fortuneo ou encore Boursorama. L’objectif a été de réduire les coûts de gestion de vos banques, offrir une carte bleue…

Sur le papier, c’est alléchant maintenant tout n’est pas rose.

Vous ne voyez plus votre banquier, certes, vous avez des services à minima après tout ils étaient faibles chez le banquier et on vous laisse en paix (à vérifier mais un mailing s’efface facilement…).

Maintenant, attention amis épargnants!

La banque en ligne capte le maximum d’informations sur vos comptes, vos dépenses, vous tracent  : on appelle cela du big data (vos données en masse).

Après, tout dépendra où iront vos données pour vous proposer d’autres produits ailleurs (avez-vous coché la petite case pour éviter qu’on vende vos informations?).

C’est le prix de la CB gratuite notamment…

Ensuite, c’est selon moi le plus grand problème : au final, vos Fortuneo ou Boursorama sont rachetés soit par le BNP et ou en la Société générale.

Ce sont les mêmes banques que vous ne vouliez plus voir.

Résultat pour la banque ou la banque en ligne :

on va revenir vous vendre à nouveau des produits certes un peu moins chargés sous couvert d’innovation et un bon marketing avec de belles nouvelles technologies pour encore plus vous « fliquer » ou vous solliciter indirectement.

D’ailleurs si j’ai un conseil à vous donner :

revenez un peu sur le charme du liquide pour vos dépenses, non seulement vous verrez mieux où part votre argent en vous fixant un montant hebdomadaire de dépenses et vous éviterez de recevoir une multitude de publicités non sollicitées.

Je trouve assez insupportable les petits malins de l’informatique entrain de créer des algorithmes pour vous inciter à acheter le dernier téléphone à la mode sous couvert que le votre a dépassé 1 an depuis son achat…

C’est assez triste de voir tous ces développeurs se lancer dans ces outils, une fois tout automatisé, ils seront peut être les futurs clients de ces banques et seront eux-mêmes tracés avec ces outils (je vous passe que plus ils automatisent moins ils auront du travail, là c’est un problème sans fin).

Il vaut mieux en rire.

Ce n’est qu’un exemple, j’ai voulu être soft. Imaginez un peu ce que l’on peut faire si on sait ce que vous dépensez en alimentation, en frais de santé, imaginons votre épouse achete plus régulièrement certaines produits hygiéniques et faire des déductions …

C’est un peu comme les cartes de réduction de supermarché, sous couvert d’une pseudo réduction (en gros acheter tel produit avec x réduction qui en fait est le plus margé…), on sait tout sur vous, je dis bien tout!

Une banque peut donc vous faire réduire vos frais bancaires avec les banques en ligne maintenant cela a un prix celui de votre liberté sur vos données personnelles. On peut donc surtout parler d’un gain financier sur les frais.

Bon, je vais cesser mes quelques phrases « rébellion »  et passer sur la fée « Fintech » qui va vous faire gagner beaucoup d’argent.

+

Fintech sur les produits financiers et la gestion de patrimoine : bon, pas brute et à suivre.

Sous titre un peu « provoque » mais je pense qu’il faut regarder avec grande attention ses acteurs nouveaux entrants dans la distribution de produits financiers et peut être ces futurs services (pas produits?) patrimoniaux en France.

De quoi s’agit-il quand on parle de Fintech en France?

Ces jeunes entreprises sont souvent montées par des anciens de la banque (là, déjà, je commence  à avoir peur), des marchés financiers (je tremble), du marketing (là je suffoque) et des informaticiens (logique)..

Le marketing est correctement ficelé puisqu’on va vous proposer de réduire vos frais sur la gestion de vos produits financiers le plus souvent sur votre compte titres, plan d’épargne action ou PEA et surtout sur l’assurance vie.

A côté, on va vous proposer une gestion adaptée à votre profil pour vous faire gagner de l’argent en bourse.

Pour que ces sociétés se développent : elles doivent identifier un besoin et surtout une cible.

Alors, pour la cible : c’est généralement de jeunes épargnants ou de jeunes cadres supérieur qui comparent et vont sur internet.

Ils n’ont pas forcément des millions d’euros mais peuvent mettre quelques centaines d’euros par exemple sur un contrat d’assurante vie.

Elles ont besoin de lever des fonds pour se développer : malheureusement bien souvent des banques ou assureurs qu’elles sont censées concurrencer…

Fintech sur les produits d’épargne : jeunes sociétés, offre assurance vie à faibles frais, modèles mathématiques et mandats de gestion à tester sur une clientèle de masse, service de promixité ou pas : autant de questions pour savoir si l’on peut croire aux Fintech ou si c’est encore trop tôt. Autre soucis : leurs actionnaires sont souvent des banques ou des assureurs : on parle vraiment de révolution?

Ce contrat sera à faible frais de gestion et on pourra vous vendre un mandant de gestion (l’innovation de la Fintech). La Fintech, avec des modèles mathématiques devrait réinvestir votre épargne efficacement.

Ils arrivent à baisser les coûts du contrat et de gestion avec des ETF, des produits financiers à faible frais qui généralement vont répliquer les indices. Maintenant quand je regarde les offres : je vois des fairais autour des 1%, est ce vraiment bon marché? Ce n’est pas automatisé pour réduire les coûts à la bse?

Nous sommes donc loin du gérant de portefeuille avec un biais précis de gestion à l’image d’un Carmignac gestion, DNCA Finance, Financière de l’Echiquier… (liste non exhaustive…).

Quel est le soucis?

Vous n’avez pas d’antériorité réelle sur la performance de leurs modèles : ils n’ont que des back tests. Que se passera-t-il quand ils investiront des millions sur l’argent des épargnants?

Ensuite, comment avoir confiance?

Qui au bout du fil?

Quelles sont leurs compétences en gestion de patrimoine?

Ont-ils déjà eu des clients patrimoniaux en face à face?

Ils vont vous aider à baisser vos impôts?

A savoir s’il faut revoir votre contrat de mariage?

A se poser les questions sur la protection de votre famille?

A calculer votre retraite future et trouver les bons placements pour la compléter?

Que font-ils de l’immobilier? C’est pourtant le placement préféré des français.

Peut-on parler d’indépendance quand on a un banquier ou un assureur au capital?

Au final, c’est un peu juste quand on parle de gestion de patrimoine, mieux de rendre accessible la gestion de fortune?

Je n’ai pas voulu citer de noms sur ces Fintech françaises sur le segment des produits d’épargne et de la gestion de patrimoine.

Passons, maintenant, au conseiller en gestion de patrimoine, sa particularité et son offre.

+

Le gestionnaire de patrimoine : ce n’est pas qu’un simple vendeur avec une offre plus large de produits d’épargne.

J’ai délibérément parlé du bon gestionnaire de patrimoine au début de mon article.

Dans toutes professions, vous avez des bons professionnels et des moins bons.

Ensuite, ce n’est pas parce que j’anime un blog sur la gestion de patrimoine www.cyriljarnias.fr que je vais glorifier cette profession, bien au contraire.

On compte plus de 3000 professionnels de la gestion de patrimoine en France.

Généralement, ils sont seuls ou à 2, ils ont une présence locale et ont une offre large de solutions d’épargne, immobilières ou encore des produits de défiscalisation (Pinel, FIP FCPI IR ISF, Girardin…).

Ils sont souvent diplômés d’un troisième cycle,

ils ont une assurance professionnelle pour vous vendre des produits et,

ils doivent se former régulièrement : c’est une obligation règlementaire.

Proximité, offre concurrentielle de solutions patrimoniales, analyse individuelle de votre situation avec le bilan patrimonial, le CGP a de nombreux atouts. Malheureusement, pour ne pas être considéré comme un vendeur de produits, il doit être en mesure de facturer une offre de service avec des honoraires. Il doit donc justifier d’une forte expertise et mettre en place une vraie offre de services.Le client va t il payer et le CGP peut il monter une telle offre?

Nous ne sommes pas ici dans des solutions internet, des modèles mathématiques, des simulateurs en ligne, de l’automatisation : ici, c’est l’humain qui va prévaloir, on va tenter de connaître vos objectifs patrimoniaux et surtout vous écoutez en se mettant à votre place.

Pour cela, le conseiller en gestion de patrimoine vous écoutera et réalisera un bilan patrimonial.

Cela l’amène à rédiger une lettre de mission avec des préconisations s’il a vocation à vous vendre des produits.

Il pourra également vous offrir son réseau d’experts : fiscalistes, spécialistes en financement, gérants de portefeuille, notaires…

Ces professionnels peuvent faire jouer la concurrence, ils ont une multitude de solutions que votre banquier ou votre Fintech n’aura jamais au début.

Nous sommes face à des professionnels avec des compétences pluridisciplinaires.

Alors, où est le soucis avec le CGP pour vraiment gagner de l’argent sur la durée?

Déjà, vous devez trouver le bon professionnel proche de chez vous. C’est souvent le bouche à oreille qui vous amène à lui.

Il y a sans doute un manque de communication suffisamment fort pour que ces professionnels puissent se faire mieux connaitre (c’est mon sentiment).

Ils ont aussi la pression de la vente de produits pour pouvoir vivre : ils ont certes moins de charges que le banquier mais c’est une réalité. Ils ont aussi le coût d’une règlementation croissante.

Et l’innovation? Là, aussi, une partie de la population des CGP a vieilli. Comment peut-elle rapidement utiliser ou anticiper les nouveaux outils? Le souhaite-t-elle?

De fait, on voit que des CGP s’inquiètent avec l’arrivée des Fintech car elles vont prendre des clients et baisser les frais vers le bas.

Le problème est plus les frais bas.

Mais, je pense que c’est un faux débat.

La cible n’est pas la même entre un CGP et une Fintech : la Fintech va faire de la masse qu’elle va automatiser dans son traitement et avec ses outils.

On pourrait imaginer que le CGP donne ses petits clients à la Fintech car peu rentable et souvent mono produit? C’est peu probable car la Fintech devra racheter des encours : à quels prix? Sur quels produits? Cela supposera de vendre des contrats d’assurance vie avec une antériorité fiscale souvent avantageeuse pour le produit de la Fintech? Pour les produits bancaires facile à gérer autrement : ce n’est pas le gros du stock du CGP.

Ensuite, le CGP pourra attaquer son client avec de nombreuses solutions : la Fintech va être tournée sur des produits financiers.

On gagne de l’argent avec un CGP? Quel avenir pour cette profession?

Oui, on peut gagner de l’argent car il pourra toujours trouver des solutions adaptées à votre situation patrimoniale et disposer toujours de produits d’opportunités. Ensuite, s’il est transparent sur sa rémunération et qu’il vous donne une prestation de service sur la durée, il montrera sa différence par rapport au banquier ou à la jeune Fintech.

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Au final terminé la magie de l’innovation : Banquier, Fintech ou CGP même combat pour avoir plus de clients et réduire ses coûts, on oublierait les gains « réels » pour le client?

Pour le banquier ou sa banque : le changement sera très long pour l’instant la voix prise est des banques en ligne, des accès sur internet ou encore de la fermeture des agences pour réduire les coûts. Elles croient beaucoup à du sur mesure des offres en captant un maximum de données pour le client.

On est loin d’une relation humaine, d’écoute et vraiment proche du client.

J’ai un sentiment très partagé quand je vois les débats entre CGP et Fintech :

Je pense que tout ceci est là pour faire du buzz mais au final rien ne change vraiment : banques et CGP continuent à gagner leurs vies sur le stock financier des produits de leurs clients et les Fintech tentent de rentrer dans marché bien fermé pour récupérer quelques miettes dans quelques années ou une clientèle jeune souvent peu fortunée et pressée de gagner beaucoup…

Mon sentiment pour gagner de l’argent : les Fintech sont encore trop jeunes, les banques baissent leurs frais mais ne changent pas de modèle et les CGP doivent facturer des honoraires pour vous fournir une offre sur mesure et n’être pas taxé au final d’être de simples vendeurs de produits.

Je pense que toute cette profession se cherche.

Elle est victime de son modèle économique dans son ensemble : il faut vendre des produits au final sous couvert d’innovation aujourd’hui.

+

Et si pour vraiment gagner de l’argent sur la durée, le problème n’était pas au niveau du client?

A mon sens, le client patrimonial ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire du professionnel du patrimoine sans le payer à sa juste valeur.

S’il veut payer moins de frais, c’est légitime.

Mais, s’il veut du service et de l’indépendance : il doit accepter d’en payer le coût au début de la relation avec son conseil. Il doit arrêter de penser placement sans risque avec rendement et baisse d’impôt : s’il ne cherche que cela, il ne devra pas continuer à se plaindre de n’être face qu’à des vendeurs de produits.

La profession devra donc être en mesure de revoir son modèle économiques en facturant ses services et être capable de justifier ces mêmes services.

Elle devra inspirer plus confiance et montrer qu’elle n’est pas juste au final là pour vendre des produits sous couvert d’un pseudo conseil initial.

Je pense maintenant au CGP, il doit se former, chercher de nouveaux fournisseurs et de nouveaux produits, s’équiper avec des outils de simulations et des outils pour être dans la conformité toujours plus lourde.

Cela a donc un coût de sécuriser son client et le suivre.

Le client doit donc comprendre que pour être bien suivi, cela se paye. Il devrait sans doute évaluer les frais pris par la banque par exemple et les réorienter vers une demande de services sur mesure.

Maintenant, les Fintech ne doivent pas rêver, ce n’est pas avec des modèles mathématiques sans réels historiques, sans connaissance du client patrimonial ou des belles simulations en ligne que l’on garde longtemps son client.

Je trouve également que les Fintech proches des CGP surtout sur internet sous couvert de bilan patrimoniaux en ligne ou simulateurs (réduction d’impôts par exemple…) rêvent sur la forte confiance de l’épargnant a donné toute sa vie en ligne. Elles capteront des épargnants pigeons mais les travers du produits et de la recherche de la marge financière reviendront.

Le plus drôle au final : c’est d’imaginer que les Fintech devront faire appel aux CGP pour faire un vrai service en gestion de patrimoine. Peut être vendront elles du contact qualifié : on est loin de la révolution annoncée?

Avoir des clients patrimoniaux : cela nécessite de l’humain, ce côté qui seul, selon moi, les conseillers en gestion de patrimoine ont les capacités de fournir. Ils doivent juste revoir leurs offres vers le sur mesure et le service.

Je ne doute pas qu’ils en soient capables à l’avenir notamment les nouvelles générations de CGP.

C’est en tout cas, la voix du service dont je crois pour faire gagner de l’argent et surtout de la confiance pour l’épargnant.

Banque, Fintech ou CGP : la balle est dans votre camps.

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Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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