La dette publique prend la bastille française. Les chiffres sont tombés lundi avec 89% du PIB de dette publique, l’Etat français doit la coquette somme de 1789 milliards en 2012!
Ce n’est pas faute de parler, sur le blog gestion de patrimoine, de la dette de l’Europe et de la crise de l’euro.
Nous savons que cela se traduira par des hausses : csg, isf 2013, impôt sur le revenu, taxe sur les entreprises pétrolières… J’ai peur que n’importe quel placement soit impacté sur les plus-values.
Je vous invite à regarder le coût des fonctionnaires en France : cliquez ici.
1789 milliards d’euros de dette publique?
Selon le Figaro :
“Le phénomène s’observe chaque année à la même époque: sur les trois premiers mois de 2012, la dette publique de la France a fortement augmenté, selon l’Insee. Elle a bondi de 72,4 milliards d’euros et culmine à 1789,4 milliards d’euros à la fin du mois de mars. De quoi atteindre 89,3% du produit intérieur brut (PIB), en augmentation de 3,3 points.
Principal facteur explicatif de cette hausse, la dette de l’État central a gonflé de 46,8 milliards d’euros. Il s’agit, indique-t-on à l’Agence France Trésor, chargée de gérer la dette de l’État, d’accumuler de la trésorerie en début d’année afin de faire face aux échéances de la deuxième partie de l’année. «L’État a profité de conditions de financement favorables, c’est-à-dire de taux d’intérêt bas, pour émettre plus de dette à long terme, explique Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas CIB. Il en a donc profité, surtout que les perspectives sont incertaines», étant donné la crise dans la zone euro.”
Il est certain que la note pourrait vite s’alourdir si l’Etat français ne fait pas les réformes structurelles nécessaires. Alors, les taux d’intérêt pourraient s’envoler et atteindre un jour ceux de l’Italie par exemple.
A cet instant, la dette publique français deviendrait intenable. Là, je vous invite à courir acheter du napoléon or ou de l’or car la seule porte de sortie sera l’inflation pour pallier à cette flambée des intérêts. Vous pouvez aussi imaginer une fin de l’euro.
Heureusement, nous n’en sommes pas encore là, il faut faire phi des cassandres.
Et au niveau des placements, où vont les épargnants?
Si on regarde comment dans l’assurance vie par exemple les OPCVM, la collecte vers les fonds de placement n’est pas à l’euphorie.
Selon Morningstar :
“Les investisseurs se tournent vers les actifs les plus sûrs, indiquent les statistiques de collecte en Europe réalisées par Morningstar pour le mois de mai. Alors que la crise de la zone euro a une nouvelle fois ébranlé les marchés, les fonds à long terme européens ont connu des sorties nettes de capitaux d’environ 9 milliards d’euros sur le mois. A l’inverse, les investisseurs ont souscrit un montant net d’environ 15 milliards d’euros sur les fonds monétaires et 855 millions sur les fonds d’allocation. La recherche de la sécurité a entraîné des sorties nettes des fonds Actions Marchés Emergents, pour la première fois depuis novembre 2011.”
En asset management, il faut faire preuve de courage pour proposer des OPCVM à potentiel en 2012.
Que conclure?
Courage, révoltons-nous contre le marasme actuel : marché européen sous valorisé sur les actions (entreprises du CAC40 à la valeur de leurs fonds propres, au niveau de leur actif net…), besoin de rendement, entreprises émettant de la dette d’entreprises…
Tout n’est pas noir, il manque juste la confiance pour revenir sur les actifs risqués et les proposer dans votre gestion de patrimoine.
J’ai l’impression que cela prendra du temps : patience donc.
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS