Crise en Grèce : sortie ou non après le 17 juin ? Défaut à venir ? Les nouvelles de la crise en Espagne sur le blog gestion de patrimoine?
J’ai pu vous parler des meilleurs fonds opcvm sicav dernièrement et plus précisément des meilleures catégories de fonds dans placements contrat d’assurance vie, pea ou comptes titres.
Ce n’est pas simple pour y voir clair cette année quand on fait de la gestion de patrimoine.
On voyait dans cet article cliquez ici par exemple que les valeurs des pays d’europe du Sud reste massacrées.
La Grèce est dans le lot et malheureusement, cela risque de durer.
Pourquoi ? Selon l’analyse réalisée par Lazard gestion,
« Le bon déroulement de l’offre d’échange d’obligations pour le secteur privé en mars et l’accord obtenu en parallèle concernant un nouveau plan d’assistance et d’assainissement laissaient envisager une accalmie sur le front grec mais les élections législatives du 6 mai ont ramené le pays au bord du précipice.
L’hypothèse de la sortie de la Grèce de la zone euro ne peut désormais plus être totalement écartée. »
L’analyse de la sortie de la Grèce pourrait entrainer ces conséquences :
« Il s’agit tout d’abord de noter que la sortie de la zone euro serait très complexe à mettre en oeuvre.
Au delà des délais de création physique des pièces et billets, le pays devrait bloquer ses frontières et limiter les retraits pour éviter la fuite des capitaux.
Par ailleurs, se pose la question des dettes existantes libellées en euro : seraient-elles converties de force ?
Resteraient-elles libellées en euro, mais avec une probabilité d’être remboursées en forte baisse ?
L’incertitude juridique serait très importante.
Sur un plan plus général, les conséquences d’une sortie seraient inéluctablement catastrophiques pour le pays, celui-ci se retrouvant contraint d’atteindre une quasi-autarcie financière.
Nous pourrions envisager une chute du cours de la devise supérieure à 50%. Le coût unitaire du travail a progressé de 32% de plus qu’en Allemagne sur dix ans, ceci donne une idée de l’ampleur de la dévaluation à atteindre. Qui plus est, la forte hausse de l’inflation qui suivrait effacerait une partie du gain de compétitivité obtenu grâce à la dévaluation. »
Les conséquences seraient donc la chute de la devise grecque et une forte hausse des prix.
On peut supposer également que les créanciers de la Grèce pourraient « courir » pour retrouver leurs euros : soit 50 milliards d’expositions à la dette grecque pour les banques européennes…
Lazard gestion n’hésite pas à parler d’une possible faillite bancaire grecque mais aussi à des rationnements alimentaires.
Tout ceci me fait penser à un scénario catastrophe. Heureusement, il ne s’agit que d’hypothèses.
Que conclure ?
A moins d’imaginer qu’il faille se ruer pour sur des napoléons or ou qu’il y aura bien une fin de l’euro : cette situation va pousser l’union européenne à faire des choix.
On peut supposer que la BCE va intervenir pour soutenir les pays d’Europe du Sud. En parallèle, on peut supposer que le futur gouvernement grec n’aura d’autre choix que le compromis.
La volatilité des marchés et la prudence sont de mise : le temps et la raison seront les outils pour retrouver la confiance des investisseurs.
A suivre.
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS