Les marchés financiers ne pouvaient pas tout le temps monter en ce début de second trimestre 2012.
J’ai peut être eu du flair en insistant sur la prudence qu’il fallait mettre face à la hausse de plus de 10% sur le CAC40 fin mars 2012 : cliquez ici.
Quoi qu’il en soit si on en croit le revenu.com, cette semaine de 4 jours en Europe et aux USA ne s’est pas si mal terminée :
“La Bourse de Paris termine finalement la séance comme elle avait commencé, c’est-à-dire en légère hausse de 0,2% à 3.320 points. Le rebond matinal avait pourtant rapidement tourné court et le CAC 40 avait ensuite perdu plus de 1% sous les 3.300 points avant que de bonnes statistiques sur l’emploi américain n’inversent la tendance en poussant Wall Street dans le vert.”
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Le CAC40 selon boursorama.com reste encore en positif est dépasse légèrement les 5% depuis le début de l’année 2012 au jeudi 5 avril 2012.
La crise de la dette européenne reste donc au coeur des débats : le problème vient cette fois-ci de l’Espagne.
Le Crédit Suisse interrogeait le 25 mars 2012, l’ancien premier ministre espagnol José Maria Aznar :
il en ressortait selon lui les solutions suivantes pour sortir de la crise : “De sérieuses réformes sont nécessaires en ce qui concerne le marché de l’emploi et le secteur financier. Il faut de nouveau faire preuve de discipline. Nous avons besoin de davantage de libéralisation et de privatisations. Si les choses restent en l’état, l’avenir de l’Espagne est en danger. C’est pourquoi nous devons regagner en flexibilité et en compétitivité et offrir aux Espagnols davantage d’opportunités d’emploi.”
Libéraliser, réformer … on ne parle toujours pas d’innovation pour créer de nouvelles richesses. Où sont les idées? Qui a lu Schumpeter?
Pour conclure,
Il est évident que les problèmes des dettes européennes ne sont pas résolues.
Je suis actuellement au Japon, j’ai eu l’occasion de parler avec une directrice hôtelière. Selon elle, à l’image du Japon, les japonais pensent (c’est son avis) que le poids des dettes sont sous évaluées et que les problèmes sont plus complexes que cela. L’Etat japonais a, toujours selon elle, du mal à évaluer où ils en sont en terme d’endettement.
L’arbre qui cache la forêt? Pour la rassurer, j’ai tenté de lui expliquer que nous sommes tous interdépendants entre pays développés. Personne n’a donc intérêt à ce que le système implose. Maintenant, il faudra sans doute de nombreuses années pour éponger nos dettes. Il semble que les USA commencent à monter la voie dans une récente étude d’Exane où on nous apprend que la phase de désendettement est bien réelle aux USA mais qu’elle est encore devant nous.
Il reste maintenant si la paella espagnole arrivera à être digérée par les marchés dans les prochains mois.
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Cyril JARNIAS
