Investir dans une forêt pour protéger son patrimoine ou gagner plus ?
Investir dans une forêt peut être pour les investisseurs un bon moyen pour diversifier leur portefeuille. Ce type d’investissement est peu connu du grand public. De même, nombre d’investisseurs en sont peu intéressés du fait de son taux de rendement limité et de sa faible liquidité. Pourtant l’investissement dans les bois et forêts comporte plusieurs avantages à ne pas négliger.
Il existe plusieurs possibilités pour investir en forêt, en commençant par l’achat de forêt en direct, en passant par les groupements forestiers et les sociétés d’épargne forestière.
L’idée qui consiste à penser que l’investissement dans les forêts est seulement réservée aux personnes qui disposent d’un gros budget est fausse.
Investir dans une forêt pose une grande question : est-ce pour protéger son argent, pour la fiscalité ou chercher du rendement?
Et si la rentabilité est peu attractive, cet inconvénient est fortement compensé par les avantages fiscaux comme la réduction de l’impôt sur le revenu. Par ailleurs, c’est aussi un bon moyen pour minimiser partiellement son impôt sur la fortune immobilière, une exonération qui peut aller jusqu’au ¾ selon certaines conditions. Pour les propriétaires de forêts, l’exonération est aussi permanente en ce qui concerne la taxe foncière sur les propriétés non bâties, sur la part départementale et régionale. Et un des autres avantages pour ce type d’investissement se rapporte aux successions et donations qui permettent d’être exonéré de droit jusqu’à ¾ de la valeur totale des biens.
Si vous voulez connaître toutes les informations qui se rapportent à l’investissement dans une forêt, je développe dans cet article comment devriez-vous faire, quels sont les avantages de ce placement et quels sont les pièges à éviter.
Sommaire investir dans une forêt :
- Fonctionnement de l’investissement dans les forêts
- Les avantages des forêts
- Les pièges à éviter
- Où acheter une forêt?
- Conclusion
1. Fonctionnement de l’investissement dans les forêts
Les personnes qui investissent dans la forêt sont animées par des motivations diverses.
En fait, la forêt doit être vue :
- Production de bois : on a besoin de bois pour se réchauffer, meubler, s’abriter, jouer, fabriquer du papier, des poteaux, du parquet,… Le bois, au recyclage comme à la production, est utilisé chaque jour dans différents domaines. Sa consommation est en hausse à travers le monde. Or, comme constatée partout, la production n’arrive pas à suivre la consommation.
- Loisir : la forêt est, pour certaines personnes, synonyme de détente, de calme, de ressourcement, de renouement avec la nature. Pour d’autres, la forêt est utile pour y organiser des parties de chasse et d’autres activités récréatives. Et pour beaucoup, cet endroit est une source de revenus pour des distractions (aventure, paintball…) ou pour construire aux alentours un chalet à mettre en location.
- Support pour transmettre le patrimoine : les donations et les successions de parts de groupement forestier ou de forêts permettent d’être exonéré en droits de mutation jusqu’à 75%.
- Support de capitalisation : la valeur de la forêt augmente d’année en année, le prix moyen du m3 augmente avec l’âge et la taille des arbres. Il faut savoir que le volume des arbres s’accroît de façon naturelle d’environ 2% à 4% par an. Et le rendement est en fonction des conditions de production comme l’état du sol, la densité, la localisation du boisement et la pluviométrie.
- Investir dans la forêt : le contexte
La surface forestière en France est la troisième plus grande à l’Europe. Par ailleurs, toujours parmi les pays européens, la France est la première à détenir le plus grand stock de bois sur pied. C’est aussi le premier pays dans l’Europe qui produit plus de sciages et de grumes de feuillus. La forêt française est encore sous-exploitée, le marché est donc encore propice pour ceux qui veulent se lancer dans l’investissement forestier.
Plusieurs États, dont la France, ont développé une politique favorable pour valoriser et développer la forêt à cause de la situation environnementale du monde. Le contexte économique et énergétique est donc plus favorable pour l’investissement dans la forêt. Pour donner un coup de pouce à l’environnement, de plus en plus de pays délaissent peu à peu les énergies fossiles pour favoriser les énergies renouvelables, à l’instar du bois. À cause de cela, les acteurs économiques et plusieurs spécialistes avancent que la demande en bois va connaitre une forte croissance pour les années à venir, surtout dans le domaine du bois pour l’énergie, la construction, la fabrication de cartons et de papiers.
- Comment investir dans la forêt ?
Pour l’investissement dans les bois et la forêt, de manières de procéder existent : acheter des parcelles et passer par des groupements forestiers.
- L’achat des parcelles
Comme l’investissement dans la pierre, l’achat d’une forêt sert de valeur refuge parce que les bois sont physiques. Il est à savoir qu’un terrain boisé est un terrain dont la superficie atteint au plus 25 hectares et au moins 5 ha, et au-dessus de cette surface devraient pousser des espèces forestières qui sont susceptibles d’atteindre au minimum 5 mètres à l’âge adulte.
Pour acheter une parcelle de forêt ou de bois à un domaine forestier ou un propriétaire privé, vous devez faire appel à un expert forestier, un géomètre ou un agent immobilier dont la spécialisation est la vente de forêt. Ces spécialistes vont procéder à une expertise du terrain pour recueillir des informations sur lesquelles les estimations de la valeur de la parcelle se baseront.
Seront vérifiés lors de l’expertise pour l’achat d’une forêt :
- La localisation de la forêt
- La qualité du sol
- La superficie du terrain
- Le nombre d’arbres qu’il y a dans un hectare
- Le nombre de mètre cube de bois
- L’âge
- L’essence
- La qualité des arbres
L’achat de parcelles constitue un engagement sur le moyen et le long terme, car la forêt ou les bois doivent être conservés pendant une durée d’au moins 15 années. Le propriétaire est, par ailleurs, obligé d’appliquer et respecter le plan de gestion agréé par le centre régional où se trouve sa propriété forestière, et ce pendant au moins 8 ans. S’il s’agit de terrains nus, le propriétaire est tenu d’y faire un reboisement dans les trois ans qui suivent leur acquisition, ces terrains sont à conserver pendant au moins 15 ans.
Les forêts privées mises en vente sont plutôt rares et le marché confidentiel. Les informations sur les forêts à vendre se transmettent le plus souvent de bouche à oreille. Néanmoins, il y a des intermédiaires spécialisés, comme les Sociétés d’Aménagement foncier et d’Établissement Rural, qui mettent en contact acheteur et vendeur. Comme pour l’achat d’un bien immobilier, l’authentification de la transaction doit se passer devant le notaire.
Après l’acquisition de la forêt ou des bois, le nouveau propriétaire doit s’assurer que le domaine est reboisé et la propriété doit être bien entretenue et aménagée. C’est le plan simple de gestion.
L’investissement direct nécessite un budget conséquent d’au moins 300.000 €. Ce type d’investissement est surtout fait pour les besoins de transmission de patrimoine et de diversification.
Pour inciter les contribuables à acquérir des parcelles de forêts ou de bois, le dispositif Défi-Forestier a été prorogé jusqu’à la fin de l’année 2020. Avec ce dispositif, l’investisseur a droit à une réduction d’IR liée aux dépenses d’acquisition de parcelles forestières à hauteur de 18% du prix d’achat. La limite annuelle des dépenses est de 5700 € pour un célibataire et de 11400 € pour un couple. La réduction d’IR concerne aussi le versement de cotisations d’assurance qui couvre les forêts et les bois. Il est à savoir que l’investisseur peut cumuler ces deux incitations.
Les travaux forestiers donnent droit à un crédit d’impôt. Celui-ci est de 25% sur le montant des travaux forestiers réalisés.
- Les groupements forestiers
Si pour acquérir un bien immobilier à usage agricole vous devez passer par un GFA, pour une forêt, vous pouvez faire appel à un GFF. Cette société civile propose des parts auprès des personnes qui veulent se lancer dans l’investissement forestier. Pour que les forêts privées ne soient pas démantelées lors des successions, le cadre législatif lié aux groupements forestiers a été créé en 1954. Un groupement forestier a une durée de vie de 99 ans.
Si vous voulez investir dans la forêt en passant par un groupement forestier, propriétaire de la parcelle, sachez qu’une part vaut entre 5.000 € et 300.000 € , mais l’acquisition peut se faire en nature, en numéraire ou en industrie. C’est donc moins onéreux qu’en achetant directement auprès d’un propriétaire. Lors de la souscription des parts sociales, un acte authentique précisant les statuts est rédigé en précisant les modalités de cession ainsi que les pouvoirs que l’administrateur détient.
En passant par cette société civile, l’investisseur se passe des contraintes liées à la gestion, l’exploitation et l’entretien de la forêt. En effet, c’est le gérant du groupement qui s’en charge moyennant rémunération de la part de l’investisseur. Toutefois, pour profiter de la valorisation des avantages de transmission et des fonds, il est conseillé de conserver les parts pendant au moins 10 ans.
Ce type d’investissement est également favorable pour la transmission de patrimoine. Pour jouir des avantages fiscaux lors de la transmission des parts, il devrait se passer un délai de deux années entre la souscription des parts et le décès du porteur.
Il y a deux types de marchés dans l’investissement dans le groupement forestier : le primaire et le secondaire. Dans le marché primaire, l’investisseur participe à l’augmentation ou à la création du capital du groupement forestier. L’investissement sera alors plus important. Sur le marché secondaire, les parts à acheter sont déjà dans le GFF et l’investissement est plus accessible.
Les groupements forestiers sont qualifiés de sociétés « semi-permanentes » et ne sont pas soumis à l’IS. Ainsi, les associés doivent payer l’impôt sur les gains qu’ils ont perçus. Ils doivent pour cela déclarer trois types de revenus :
- Bénéfices agricoles forfaitaires : subissent un impôt forfaitaire qui dépend de la localisation des forêts et de leur nature.
- Revenus des capitaux mobiliers : pour les plus-values et revenus
- Revenus fonciers : ils sont issus de la chasse et de la pêche. Le propriétaire a le choix entre le régime réel et le micro foncier.
- Les sociétés d’épargne forestière
Les SEF sont similaires aux SCPI. Au minimum, 60% des actifs sont placés dans des groupements forestiers et les 40% restants constituent des actifs financiers. Pour être légales, ces sociétés doivent obligatoirement être agréées par l’Autorité des Marchés Financiers. Pour acquérir une part, l’investisseur doit débourser entre 9500 € et 19.000 € annuel. En ce qui concerne la gestion des domaines plantés, c’est l’exploitant qui s’en occupe, comme c’est le cas dans le GFF.
- Investir dans une forêt : la fiscalité
Investir dans la forêt permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de l’ordre de 18% en prenant comme base le montant qui a été investi. Le plafond pour cela est de 5.700 € pour une personne seule et 11.400 € si l’investissement a été réalisé par un couple.
Toutefois, exceptionnellement pour cette année 2018, la réduction d’impôt est de 25%. La souscription est plafonnée à 50.000 € pour un célibataire et 100.000 € pour un couple. Les parts doivent être conservées 5 ans, sinon la réduction d’impôt devra être remboursée.
Toutefois, le plafond des niches fiscales à 10.000 € doit toujours être respecté, le surplus peut être reporté sur les 4 années ultérieures.
Si les parts ont été détenues par le défunt depuis deux ans au moins, il y a exonération des droits de successions jusqu’à 75%.
Il y a aussi une réduction de l’IFI à hauteur de 50% sur le montant que le contribuable a investi dans les bois.
Par ailleurs, un abattement de 75% est appliqué sur l’assiette d’imposition au titre de l’IFI. Mais pour en bénéficier, des conditions sont à respecter :
- Présentation d’un certificat de gestion durable
- La propriété doit être conservée pendant 30 ans
- Tous les 10 ans, le propriétaire doit présenter le bilan de la gestion.
Investir dans la forêt, c’est entrer dans un marché où la demande est toujours supérieure à l’offre. Pour cela, vous pouvez acheter directement une parcelle à un propriétaire, soit passer par un GFF.
2. Les avantages procurés par l’investissement dans la forêt
Investir dans la forêt procure plusieurs avantages :
- Avantages fiscaux : en investissant dans les forêts, le contribuable bénéficie d’une réduction d’IR (auparavant 18%, la réduction est de 25% en 2018), d’une diminution de la base taxable sur l’IFI avec l’abattement de 75%, d’une réduction de l’IFI à 50%, d’une exonération des droits de succession et de donation à 75% et d’un crédit d’impôt de 25% pour les travaux réalisés,
- Conditions de transmission avantageuse, que ce soit en cas de succession ou de donation.
Absence de contraintes de gestion pour les acquisitions via un GFF et une SEF. Dans ces deux cas, la gestion de la propriété est assurée par le gérant de la société ou du groupement.
- Diversification patrimoniale : il s’agit d’un placement à long terme. L’investissement peut se faire à partir de quelques milliers d’euros pour l’acquisition d’une forêt de quelques hectares jusqu’à une somme plus élevée pour une fiscalité plus avantageuse et une diversification du patrimoine plus intéressante.
- Revenu régulier, mais modeste. Le revenu est de 1% à 3%.
- Investissement peu risqué : vu le contexte environnemental et économique, la valeur de la forêt et des bois s’en va en augmentant avec le temps. Les risques de moins-values sont donc moindres lors de la cession. Par ailleurs, dans le cas où le prix des bois connait une chute, attendre la reprise des cours est toujours possible avant de se relancer dans la vente.
- Valeur refuge fiscale et économique. L’investissement ne dépend pas des marchés financiers ni des crises économiques.
- La forêt peut être gérée selon plusieurs manières : production de bois, lieu de loisirs, outil pour transmettre son patrimoine, support de capitalisation.
L’investissement dans la forêt est source de plusieurs avantages. Si les rendements perçus sont moindres, les avantages fiscaux sont non négligeables entre 25% et 75% d’exonération fiscale.
3. Les pièges à éviter
Comme dans tous les investissements, le placement dans la forêt comporte aussi son lot de risques et de pièges. Avant de vous lancer, il faut que vous vous preniez en compte ces quelques points :
- Le retour sur investissement est généralement faible. Il est de l’ordre de 1 à 3% par an, même si les rendements peuvent atteindre 5% à 8% si le sol est très fertile (rare).
- Les aléas climatiques et naturels: vous ne pouvez pas prévoir les incendies, les tempêtes,…
- Le reboisement est obligatoire sur les zones coupées.
- Risques de perte : les résultats peuvent être déficitaires certaines années à cause du climat, du choix des coupes,… De plus, votre responsabilité n’est pas limitée à vos apports au capital (si vous êtes passé par un GFF ou une SEF).
- L’investissement est à long terme. Vous devez attendre un certain moment avant de pouvoir bénéficier des avantages fiscaux. Si vous avez souvent besoin de liquidité, cet investissement n’est pas pour vous.
- La qualité de la forêt : vous devez choisir votre forêt en fonction de vos besoins (chasse, production de bois). Le sol doit être fertile pour un bon retour sur investissement.
- Les intermédiaires peu scrupuleux : les arnaques sont nombreuses dans ce type d’investissement. Si vous ne passez pas par des sociétés spécialisées dans transaction ou gestion forestière, vous risquez de tomber sur des intermédiaires indélicats.
Un investisseur mal avisé peut tomber sur des pièges en investissant dans une forêt.
Le plus grand inconvénient dans l’investissement dans la forêt est peut-être son faible rendement.
Le risque est également d’avoir des difficultés à revendre sa forêt ou ses parts dans un groupement forestier ou une SEF.
4. Où acheter une forêt?
En 2017, le prix moyen de l’hectare pour les forêts non bâties était d’environ 4.000 €. Mais les tarifs pouvaient s’étendre de 630 € par hectare à 12.200 €. Les forêts de feuillis étaient les plus cotées l’année dernière, ainsi que les forêts localisées dans la moitié nord de l’hexagone.
Les prix de la forêt sont impactés par :
- Sa localisation géographique
- Ses caractéristiques (qualité des arbres, du sol, pluviométrie,…)
- Le dynamisme du marché forestier de la région
- La taille de la forêt
Pour chercher des forêts à vendre, vous pouvez vous adresser aux notaires qui connaissent les forêts en vente dans votre région. Vous pouvez également vous rendre auprès de la coopérative forestière, du syndicat des propriétaires forestiers et des experts forestiers de votre région.
Il existe également sur internet des sites spécialisés dans les transactions forestières.
Avant d’investir dans la forêt, vous devez analyser votre situation personnelle (budget, besoins et surtout objectifs), comparer les offres et anticiper les risques et pièges liés à cet investissement.
Voici quelques offres pour vous donner une idée sur les prix pratiqués :
- Sur www.forestiere-cdc.fr, en Allier, une forêt de 1 ha composée d’une plantation de douglas de 30 ans environ coûte 12.000 €.
- Sur www.foret-investissement.com, une forêt de feuillus près de Limoges, d’une superficie de 4 ha coûte 14.000 €.
- Sur http://www.europeansa-online.com, une forêt de 80 ha dans la région Hautes Alpes, constituant un territoire de chasse, coûte 318.000 €.
Pour investir dans la forêt, vous pouvez chercher des offres sur internet ou passer un conseiller en gestion de patrimoine. Le prix varie en fonction de plusieurs facteurs comme les caractéristiques du bien, sa localisation et sa taille.
5. Conclusion sur investir dans une forêt
Peu connu par le public, l’investissement dans la forêt a actuellement le vent en poupe à cause du contexte environnemental et économique. Et cela continuera pour les années à venir du fait que les énergies fossiles sont délaissées pour les énergies renouvelables, dont le bois.
Si investir dans la forêt c’est s’attendre à une faible liquidité et des risques de perte, les avantages sont toutefois nombreux. Et parmi eux, il y a les avantages fiscaux concernant l’IR et l’IFI. Pour l’IR, il est passé de 18% à 25% spécialement pour cette année 2018, ce qui pourrait inciter un peu plus les contribuables à se lancer dans ce type d’investissement. Nombre d’investisseurs choisissent également la forêt du fait que c’est un excellent outil pour la transmission du patrimoine, leur permettant de bénéficier d’un abattement de 75%.
Investir dans une forêt, c’est surtout pour se diversifier sur du tangible et pas pour le rendement :
un rendement faible autour des 2% nets par an,
une liquidité réduite,
des avantages fiscaux et,
surtout la garantie de sécuriser ses capitaux dans du tangible.
Ces avantages sont peut-être les principaux attraits de ce type de placement, car celui-ci n’offrira qu’un bas retour sur investissement : 2% nets par an tout au plus.
> Rendement faible avec l’investissement dans une forêt : pourquoi ne pas regarder l’immobilier à l’étranger?
Toutefois, un investisseur avisé augmente son opportunité de faire une bonne affaire si l’achat de la forêt se passe par un bon conseiller en gestion de patrimoine.
Ce dernier saura lui conseiller et donner des astuces utiles dans le cadre d’une stratégie patrimoniale globale.
Avoir une forêt peut avoir du sens mais encore faut-il évaluer son poids et son coût dans un patrimoine!