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La guerre en Ukraine : son impact sur l’économie et mes 3 scénarios possibles

Publié le 20 mars 2022
Conflit en Ukraine et son impact sur l'economie

Après 24 jours de guerre, le conflit armé entre l’Ukraine et la Russie semble s’éterniser. Je vous propose donc de faire un point détaillé sur les risques économiques de cette guerre.

Alors, bien sûr, je ne suis pas un prophète et il reste difficile à ce jour de prédire l’avenir. Je vous propose donc de vous dévoiler mon point de vue sur la guerre en Ukraine. Quel sera l’impact économique de la guerre sur l’économie européenne ? Quel sera l’impact sur les principales bourses mondiales ?

Disclaimer : Les informations de ce dossier ne constituent pas un conseil en investissement. Tout investissement comporte un risque de perte de capital partiel ou total. Pour plus d’informations, je vous invite à me contacter. Je suis expert en gestion de patrimoine.

La situation actuelle en Ukraine : stratégie défensive

La situation actuelle en Ukraine

La riposte ukrainienne s’organise. Le président ukrainien Zelensky a déclaré la loi martiale dans le pays, et il mobilise l’ensemble de sa population masculine pour lutter contre les forces armées russes. 

Les USA, ainsi que quelques pays européens comme la Finlande ou encore la Suède, livrent de plus en plus d’armes à l’Ukraine.

Où en sommes-nous ?

La défense du territoire ukrainien passe dans un premier temps par la défense du ciel ukrainien

Au niveau de la défense aérienne, les principaux alliés de l’OTAN livrent des armes défensives. On y trouve principalement des missiles Stinger (notamment connu pour avoir mis en déroute l’armée sovietique durant le conflit en Afghanistan en 1979-1989) ou encore des missiles portables britanniques comme des missiles StarsTreak. Ce sont principalement des systèmes de défense de courte portée hypersoniques.

Le président américain a également promis de livrer à l’Ukraine des missiles de longue portée, comme des missiles S-300. Les missiles S-300 sont des missiles longue portée tirés à partir d’un camion militaire mobile capable de détruire un avion dans un rayon de 90 km. Les armes livrées sont destinées à aider l’armée ukrainienne à lutter contre l’aviation russe.

Les alliés de l’OTAN vont livrer des armes anti-char

La défense de l’Ukraine passe également par la défense du territoire ukrainien. Les USA se sont engagés à livrer 100 drones militaires Switchblade. Ce sont des armes redoutables car le drone se transporte dans un sac à dos. C’est donc quasiment impossible d’intercepter cette arme. Le drone est ensuite lancé par un tube lance-missiles, le drone vole jusqu’à sa cible avant de s’écraser contre l’objectif en faisant détoner sa charge explosive.

Le président américain va également livrer des missiles Javelin. Les missiles Javelin sont des armes développées par les USA dans les années 1980. Les armes remplacent les missiles M-47 Dragon. Ce sont des armes destinées à détruire des chars d’assaut. Les missiles Javelin sont équipés d’une double charge explosive, ce qui les rendent particulièrement efficaces pour détruire des blindés.  Elles ont été utilisées pour la première fois en 1996 par l’armée américaine.

Certains pays comme la Suède se sont également engagés à livrer des missiles mobiles antichar NLAW. Ce sont des missiles de très courte portée particulièrement adaptés à la guérilla urbaine.

D’autres armes de défense terrestre seront également livrées par les alliés de l’OTAN, comme les missiles M72, les missiles Panzerfaust, des mitrailleuses, ainsi que divers accessoires comme des casques.

Toutes ces armes vont permettre à l’armée ukrainienne de mieux défendre son territoire contre la Russie. Un arsenal de guerre qui devrait considérablement réduire les chances de victoire de Vladimir Poutine.

Le va-t-en-guerre Biden qui pousse à la guerre ?

Toutes mes pensées vont bien sûr aux familles des victimes de cette guerre injuste. On ne peut bien sûr pas cautionner ce conflit armé. De nombreuses familles vont être détruites. On compte déjà à ce jour plus de 3,3 millions de réfugiés ukrainiens (ce nombre augmente de jour en jour). Le conflit risque de bouleverser toute l’Europe.

Vladimir Poutine en est très clairement le coupable.

L’invasion russe est injustifiable. 

Par contre, il faut bien comprendre que Vladimir Poutine est un ex-agent du KGB. Il est né en 1952 en pleine guerre froide entre l’URSS et le bloc occidental. Sa formation d’agent du KGB le pousse (encore) à considérer les USA comme une menace directe pour la sécurité de la Russie. Et si on réfléchit bien, malgré la dissolution du bloc sovietique, les USA continuent de dépenser des sommes astronomiques dans son armée. Rien que sur l’année 2019, les dépenses militaires des USA ont dépassé le cap des 732 milliards de dollars (contre 65 milliards de dollars pour la Russie). A côté de cela, l’OTAN continue de repousser sans cesse ses frontières à l’est de l’Europe. Il est question désormais d’intégrer la Finlande, la Géorgie ou encore l’Ukraine. L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est totalement inacceptable pour Vladimir Poutine. Les tensions actuelles ne sont pas nouvelles. Vladimir Poutine a déjà mis en garde quelques années plus tôt que la Russie n’accepterait pas de voir l’OTAN installer des missiles à ses frontières.

Si l’entrée en guerre par la Russie contre l’Ukraine n’est pas justifiable, il est clair que la volonté expansionniste de l’OTAN reste à mon avis la cause directe de ce conflit

Je pense que la seule résolution possible de ce conflit est une résolution pacifique a l’amiable. Et l’Europe a tout à y gagner. L’entrée en guerre de la Russie aurait pu être évitée.

Alors pourquoi cette guerre ?

L’élection de Trump a la présidence des USA a permis à l’Union Européenne de s’émanciper pendant son mandat. Le magazine mensuel Capital avait déjà mis en évidence dans son article du 11 mai 2018 la volonté des européens de s’émanciper de l’Amérique. 

Le nouveau président américain Joe Biden reste beaucoup plus interventionniste que son prédécesseur. Son élection à la maison blanche américaine ouvre un nouveau chapitre dans les relations transatlantiques.

L’entrée en guerre de la Russie contre l’Ukraine reste clairement une excellente nouvelle pour les USA (et la Chine) comme nous allons le voir.

Non seulement, l’Union Européenne est fragilisée, mais beaucoup de pays européens se tournent désormais vers les USA pour assurer leur défense militaire. Tout cela fragilise fortement la volonté d’émancipation de l’Union Européenne.

A côté de la dépendance militaire de l’Europe, il faut bien comprendre que cette guerre pénalise fortement l’économie européenne dans son ensemble. L’Allemagne, et d’autres pays européens, sont fortement dépendants de l’approvisionnement en gaz russe. 55% du gaz consommé en Allemagne vient de Russie à titre d’exemple ! La guerre en Ukraine risque de fortement pénaliser l’industrie européenne, son agriculture et probablement même sa stabilité. L’Ukraine est l’un des premiers producteurs de blé et de maïs dans le monde.

La guerre en Ukraine reste donc une excellente nouvelle pour les USA. Il faut bien en effet rappeler que les USA sont le 4eme producteur de blé dans le monde, le premier producteur de maïs dans le monde, le premier producteur de pétrole dans le monde et le deuxième producteur de gaz mondial (derrière la Russie). Les USA ont déjà proposé de substituer les livraisons de gaz russe par du gaz liquéfié (bien sûr beaucoup plus cher).

Le dollar américain progresse d’ailleurs fortement face à l’euro depuis l’entrée en guerre de la Russie.

Les Etats-Unis d’Amérique profite donc directement de l’entrée en guerre de la Russie contre l’Ukraine. On peut se demander si le poids des USA dans le financement direct de l’OTAN (les USA sont les premiers contributeurs directs de l’OTAN avec plus de 22% de financement) n’a pas poussé les instances de l’OTAN à relancer l’idée de l’adhésion des pays trop proches des frontières de la Russie (comme la Finlande ou l’Ukraine). On sait que la Russie de Poutine est fortement opposée à l’intégration de ces pays dans l’OTAN.

Maintenant, les Etats-Unis ont tout intérêt à ce que l’invasion se poursuive. Pour cela, il lui suffirait (par exemple) d’armer l’Ukraine d’armes de défenses (missiles Stinger, StarsTreak,…) afin que le conflit s’éternise au maximum. 

Le va-t-en-guerre Biden est-il sur le point de réussir un plan diabolique : fragiliser la Russie sur le plan international, fragiliser l’industrie européenne et casser la volonté d’émancipation européenne ?

Macron et sa volonté de résoudre le conflit

Emmanuel Macron a bien compris l’enjeu. Il a tout fait, avec son allié allemand pour tenter une résolution à l’amiable avant l’entrée en guerre. Le président Macron joue bien sûr un rôle essentiel dans la négociation diplomatique avec la Russie, dans la mesure où celui-ci occupe le poste de président du Conseil de l’Union Européenne depuis le 1er janvier 2022.

Mais il faut bien comprendre qu’Emmanuel Macron est également un candidat à une élection présidentielle. Il est donc partagé entre le fait de résoudre rapidement ce conflit et le fait de profiter du conflit pour assurer sa propre réélection. Je pense (et c’est mon avis personnel) que le président Macron a tout fait pour faire durer le suspense (avant l’entrée en guerre de la Russie) en croyant naïvement à une résolution pacifique aux tensions.

La réalité est tout autre. Le président Macron a bien sûr échoué.

Le manque d’indépendance militaire de l’Europe face aux USA en est clairement la cause directe.

Scénario #1 : Enlisement du conflit, une Ukraine transformée en Syrie

Scenario 1

Comme nous l’avons vu, les alliés de l’OTAN livrent des armes de défense à l’Ukraine.

La livraison d’armes défensives à l’armée ukrainienne laisse peser un gros risque pour l’Ukraine : celui de la guérilla urbaine.

Plusieurs centres urbains, comme Kiev, Odessa ou Marioupol sont d’ores et déjà assiégées par l’armée russe. Les missiles antichar de courte portée (comme les missiles NLAW) vont pousser les militaires ukrainiens à porter un combat dans chaque rue et dans chaque quartier. On dénombre déjà plusieurs dizaines de milliers de missiles à courte portée livrés à l’Ukraine. La résistance ukrainienne va être forte, et de très longue durée. Cela rappelle étrangement la situation en Syrie. Dans ce scénario, l’armée russe va profiter de sa supériorité pour bombarder (massivement) les principales villes ukrainiennes, ce qui va pousser les civils à l’exode.

Les conséquences sur l’économie européenne dans ce scénario ?

Exode massif de la population ukrainienne (femmes et enfants). Déjà plus de 3 millions de réfugiés ukrainiens. En cas d’enlisement du conflit, on doit s’attendre à plus de 20 millions de réfugiés.

Pourquoi 20 millions ?

Il s’agit bien sûr d’un calcul personnel très approximatif. L’Ukraine compte une population totale de 44 millions d’habitants. Dans le cadre d’un scénario extrême, ce sont toutes les personnes vulnérables (enfants, femmes, handicapés, personnes âgées) qui risquent de fuir la guerre. On peut bien sûr exclure la population russophile, ainsi que la population masculine adulte. On peut difficilement comparer avec la situation en Syrie, car les pays limitrophes n’étaient pas aussi accueillants et aussi bienveillants que ne le sont des pays comme la Pologne ou la France. L’introduction d’un visa spécial de 3 ans leur donnant le droit de travailler et de vivre agit comme un véritable appel d’air. Je pense que ce calcul de 20 millions d’exilés n’est pas aussi éloigné de la réalité. On est déjà à 3,3 millions de réfugiés, et ce nombre augmente d’heure en heure.

La France, tout comme d’autres pays européens, va bien sûr participer à l’effort collectif et en accueillir plusieurs millions sur son territoire. On doit s’attendre à un coût financier de prise en charge énorme, qui va pénaliser le budget des pays européens (déjà largement pénalisé par la crise du Covid-19).

Scénario #2 : Résolution diplomatique du conflit

Scenario 2

Une résolution diplomatique rapide à ce conflit reste également un scénario probable.

Il faut bien comprendre que la Russie subit actuellement une pression folle de la part de la communauté internationale. Ses actifs à l’etranger sont gelés. Il n’est pas certain que la Russie sera en mesure d’assumer le poids de ses responsabilités financières dans les prochaines semaines. Le gel des actifs des oligarques russes accentuent encore (un peu plus) le poids des sanctions sur Vladimir Poutine. Je pense que la Russie a tout intérêt à négocier un traité de paix avec l’Ukraine.

De l’autre côté, le président ukrainien a déjà admis que l’Ukraine ne fera probablement jamais partie de l’OTAN, cédant ainsi à l’une des revendications de la Russie.

Les conséquences sur l’économie :

En cas de résolution rapide de la crise en Ukraine, on doit s’attendre (très probablement) à une forte hausse de l’euro face au dollar américain (l’euro est déjà malmené depuis quelques semaines). D’autres devises européennes comme le Lari georgien profitera également de la résolution du conflit. 

En revanche, il faut bien se rappeler du dicton boursier populaire : “vendre au son du clairon”. Des sociétés comme Thales, Dassault ou encore Egide risquent probablement de souffrir de la résolution rapide du conflit en Ukraine. Les investisseurs seront attentifs aux concessions obtenues par la Russie (en rapport avec la Crimée ou encore la région du Donbass).

Scénario #3 : Extension du conflit à d’autres pays

Scenario 3

Une extension du conflit à d’autres pays reste peu probable, mais c’est néanmoins un scénario à considérer dans une optique d’investissement à long terme.

Bon à savoir :

L’article 5 de l’OTAN prévoit qu’en agression de l’un de ses membres, les autres membres s’engagent à le protéger. C’est le principe de défense collective. Des pays comme la Géorgie, la Moldavie, l’Ukraine ou encore Taiwan ne sont pas membres de l’OTAN.

Une guerre entre la Chine et Taiwan : un scénario probable ?

La Chine pourrait bien profiter du chaos actuel pour s’emparer (par la force) de Taiwan.

C’est l’une de mes craintes.

C’est clairement une volonté politique affichée par le gouvernement chinois de s’emparer de Taiwan dans un avenir proche. La Chine continue de considérer l’île de Taiwan comme sa 23ème province. La Chine continue fréquemment de menacer Taiwan avec des incursions dans son territoire aérien. Son activité militaire continue de s’intensifier depuis plusieurs mois. Rappelons que le 23 janvier 2022, le gouvernement taiwanais a constaté plus de 39 survols non autorisés de son territoire aérien (source).

L’île de Taiwan est très faible militairement. L’île n’a consacré que seulement 10,4 milliards de dollars américains en 2019 à son budget militaire. C’est faible, mais c’est deux fois plus que l’Ukraine par exemple. L’île de Taiwan continue de se doter d’équipements militaires défensifs (missiles antiaérien de courte portée, missiles antichar, mitrailleuses,…). 

L’île de Taiwan continue de redouter le même sort que l’Ukraine. Les habitants de l’île sont dans une logique de défense. Plus de 80% de ses habitants rejettent toute idée de rattachement administratif à Pékin. 70% de ses habitants se disent prêts à prendre les armes pour défendre l’île.

En cas d’attaque militaire directe, on se dirige tout droit vers un conflit armé de longue durée. Un tel conflit aura bien sûr des conséquences graves à l’échelle mondiale (sans parler d’un risque d’escalade au niveau mondial).

Il est cependant peu probable que la Chine tente de s’emparer par la force de Taiwan. Je pense que le pouvoir politique chinois va plutôt privilégier une prise de pouvoir lente et progressive, comme à Hong Kong.

Une guerre entre la Russie et la Géorgie : un scénario probable ?

Dans l’immédiat, une extension du conflit militaire à un pays comme la Géorgie reste peu probable. Le gouvernement géorgien est issu d’une coalition politique (Georgian Dream) qui réunit des groupes politiques allant du centre-droit jusqu’à l’extrême droite. La présidente géorgienne (Salomé Zourabichvili) se prononce régulièrement en faveur d’un rapprochement avec l’Union européenne et l’OTAN. Elle ne joue cependant qu’un rôle protocolaire et représentatif. Le pouvoir est exercé par le gouvernement et le parlement. Le gouvernement géorgien reste bien sûr pro-occidental, mais contrairement au principal parti d’opposition georgien, le gouvernement géorgien n’a pas souhaité approuver les sanctions occidentales prises contre la Russie. La Russie n’a strictement aucun intérêt à étendre le conflit à la Géorgie où le gouvernement georgien ne représente pas une menace directe. Le seul risque pour la Géorgie, c’est l’enlisement du conflit qui risque d’affaiblir le gouvernement en place. Un risque d’émeutes n’est pas à exclure dans les prochains mois (à l’automne ou à l’hiver prochain) où la situation est déjà très tendue. La prochaine échéance électorale majeure se situe en octobre 2024 avec les élections législatives.

Les conséquences économiques d’une extension du conflit à d’autres pays

Une guerre directe entre la Chine et la Taiwan aurait des répercussions dramatiques pour l’industrie électronique. Taiwan est l’un des premiers producteurs mondiaux de semi-conducteurs. Les fabricants de semi-conducteurs basés à Taiwan sont responsables de la fabrication de semi-conducteurs utilisés par de nombreux appareils électroniques, comme des ordinateurs portables, des téléphones mobiles, des appareils médicaux, le cockpit des avions, des jouets, des appareils ménagers ou encore des voitures connectées.  

Une attaque directe de Taiwan ne serait pas dans la logique des choses. Le pouvoir économique et militaire de la Chine se développe chaque année un peu plus. La Chine a tout intérêt à attendre simplement son tour… Je pense que la Chine va simplement renforcer (au fil du temps) son emprise sur l’île de Taiwan en multipliant les incursions militaires dans son espace aérien et en isolant toujours davantage l’île de Taiwan au niveau international.

La dépendance technologique de tout un secteur à un seul et même pays relance cependant l’idée de relocaliser certaines chaînes de production. L’etat français, et notamment des grandes entreprises américaines comme Intel, investissent dans des centres de production de semi-conducteurs locaux. Le secteur des semiconducteurs reste un secteur d’avenir dans le futur. D’après le PDG de la société d’investissement Mubadala, les ventes dans le secteur des semi-conducteurs devraient dépasser le cap des 2 000 milliards de dollars d’ici 2035. Des opportunités d’investissement existent dans ce secteur.

Ce scénario rendrait également les valeurs boursières liées au secteur de la défense encore plus attractives. Je pense à des sociétés comme Dassault Aviation, Thales, Egide, NSE ou encore CS Group. Ce sont des sociétés qui ont déjà profité en grande partie du conflit armé en Ukraine.

Conclusion : Comment protéger son argent ?

L’Ukraine et la Russie sont les deux principaux pays exportateurs de blé, maïs, gaz naturel ou pétrole dans le monde. Le conflit armé ne menace pas seulement la sécurité européenne, mais également l’économie de tous les pays européens.

Si la crise s’éternise, on doit s’attendre à une forte inflation des produits énergétiques et alimentaires. L’Europe est très dépendante du gaz naturel russe. En règle générale, en cas de période inflationniste, il faut privilégier les investissements tangibles (immobilier, or,…). La crise en Ukraine menace également la stabilité économique et politique des pays européens. Y aurait-il un risque d’émeutes de la faim en Europe ? C’est clairement un risque à considérer, d’autant que l’on assiste à une véritable flambée des prix depuis la crise du Covid-19.

Il ne s’agit pas d’une recommandation d’investissement car chaque situation financière personnelle est unique. Je vous invite à me contacter si vous souhaitez mettre au point une stratégie d’investissement personnalisée. 

Si la crise en Ukraine s’éternise, il y a bien sûr une forte probabilité que le dollar américain se redresse fortement face à l’euro. Si tel est le cas, les investissements tangibles en dollars américains sont donc à privilégier (je pense par exemple à l’immobilier aux USA : Floride, Mississippi,…). Je vous invite à consulter mon dossier consacré à l’investissement dans le secteur immobilier aux USA.

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Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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