Le semaine du 7 au 13 mai 2012 fut fabuleuse.
Je suis affolé sur le blog gestion de patrimoine par l’actualité économique, politique et financière cette semaine.
J’ai l’impression que le monde financier veut trouver un moyen de s’affoler en se focalisant sur la Grèce. Puis, on vient s’attaquer à la dette italienne et espagnole (je ne préfère même pas vous parler de la dette Irlandaise ou encore Portugaise).
J’ai parcouru le wall street journal toute la semaine, sans cesse, on voyait ressortir le drame de la dette européenne. Nous, européens, on se faisait massacrée par nos amis anglo saxons comme les mauvais élèves pratiquant l’endettement à outrance.
Mais de qui se nous moquons nous!
J’avais repris la très bonne analyse sur le cas de l’Espagne : cliquez ici. On est clairement dans du psychologique. Structurellement parlant, l’Europe a des ressources. Elle doit “juste” arriver à s’entendre. Oui, le “juste” est compliqué.
Et ce politique, je le lisais dans la presse française : l’élection de François Hollande comme président français boosterait la volonté des peuples européens endettés de ne pas subir des plans radicaux d’austérité. Un peu comme un vent de rebellion contre l’austérité.
On veut de la croissance!
Seul hic, ca ne se décrète pas la croissance.
En tout cas qui peut croire que les peuples européens vont accepter de subir et de se trouver sans rien : des taux chômage insoutenables dans des pays européens d’Europe du Sud, des vagues de licenciements, un secteur de l’immobilier espagnol sinistré avec des banques nationalisées…
Et voilà, je vais faire comme nos amis outre atlantique, vous faire broyer du noir, vous faire croire que l’Europe va couler.
J’ai une théorie, ce monde économique et financier est interconnecté et interpendant, personne ne peut vivre en autarcie. Prenons le cas grec, l’Etat fait faillite : vous croyez que les créanciers publics européens vont accepter de se prendre un effet domino de la dette?
On est tous dans le même bateau. Soit on se serre les coudes soit on plonge ensemble.
Si on regardait l’état de la dette américaine rachetée massivement par la banque centrale américaine : en monnaie de singe? Non, non en monnaie encore forte : demandez à nos amis chinois exportateur ce qu’il se passe quand le dollar monte ou baisse?
Bref, revenons sur les marchés financiers, je me penche sur revenu.com :
“La Bourse de Paris est restée une fois de plus très volatile ce vendredi pour finalement terminer quasiment stable, en recul de 0,01% à 3.130 points sur le CAC 40. Ce sont cette fois les publications d’entreprises qui ont marqué la séance, à l’image de la chute de Vallourec qui a fait les frais de résultats décevants et d’un profit warning.”
Oui, c’est certain la volatilité, on va en avoir. Je vous avais parlé du VIX CAC40 pour regarder le risque sur cet indice (une petite balade ici en vert vous allez voir comment le risque monte) . Il était incroyablement autour des 15 à 16. Ces derniers mois, on était plus proche des 20 et on tendait vers 25 lors des moments de stress.
Et bien, cette semaine, nous sommes allés gentiment flirter avec les 20.
Le vrai fond du problème, c’est que l’embellie des marchés européens est surtout du CAC40 s’est éclipsé aussi vite que le départ de Nicolas Sarkozy à l’Elysée le jour des résultats du second tour.
Nous sommes clairement passés en territoire négatif sur l’Indice phare de la bourse de Paris, 2,63% de pertes sur une semaine, -0,95% depuis le début de l’année à la clôture de 11 mai 2012 (source : boursorama.com).
Il va falloir du courage pour aller affronter ce marché à nouveau dans les prochains jours.
Pourquoi ce marché plonge?
Toujours selon lerevenu.com :
“La situation en Grèce où tous les scénarios restent envisagés, concentre toujours les difficultés du Crédit Agricole qui a dû passer de nouvelles provisions salées sur sa filiale Emporiki.
Aux Etats-Unis, JP Morgan chute de près de 9% en bourse après l’annonce d’une perte de courtage de 2 milliards de dollars dans les dérivés de crédit…”
La Grèce fait peur et les banques n’ont toujours rien compris. Rendez-vous compte JP Morgan avec la perte de 2 Mds d’euros de d’un soit disant trader sur des produits dérivés.
On continue, encore, toujours…
Pour conclure,
nous sommes au coeur de la crise, ne nous leurrons pas, il faudra se serrer les coudes.
La seule bonne nouvelle, c’est que je vois mal cette fois-ci les peuples européens se laisser faire face à l’austérité qu’on souhaite leur imposer.
J’ai l’impression que les coupables de cet hold up viennent d’être démasqués, l’inspecteur président François Hollande ne sera probablement qu’un des nombreux signaux pour aller vers le changement indispensable en Europe…
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS