Sur le blog gestion de patrimoine, les taux d’intérêt de la banque centrale européenne ne baisseront pas plus pour ce mois de janvier 2013. Notre Super Mario Draghi, président de la banque centrale européenne ne touchera pas au taux d’intérêt.
Si vous faites un lien avec vos placements avec des taux aussi bas, en gestion de patrimoine, on a pu apparaître de nombreux montages financiers permettant de s’endetter à des taux bas pour acheter de l’immoblier sur des durées longues, tout en plaçant son épargne sur le fonds en euros en assurance vie. Le différentiel de taux permettait de faire une petite plus-value et vous nantissiez votre contrat d’assurance avec votre banque
Aujourd’hui malheureusement le taux du fonds en euros baisse sous les 3% nets de fiscalité, l’avantage n’est donc plus aussi intéressant.
Mais revenons sur la décision de la BCE de ne pas toucher au taux directeur cette fois-ci.
Durant la semaine passée, c’est ce que l’on apprend sur le figaro.fr du 10 janvier 2013 :
“La décision de maintenir le principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) inchangé à 0,75% a été “unanime” au sein du conseil des gouverneurs de l’institution, a déclaré jeudi son président Mario Draghi. Cette unanimité a été motivée par “l’amélioration significative des conditions sur les marchés financiers” et par “une stabilisation générale de certains indicateurs de conjoncture”, a expliqué M. Draghi lors d’une conférence de presse à Francfort (ouest) suivant la décision sur les taux.
En amont de la réunion mensuelle de la BCE certains économistes avaient toutefois estimé que la récession économique actuelle en zone euro, touchée par un chômage record, nécessitait un nouvel assouplissement de la politique monétaire. Et lors de la précédente réunion sur les taux directeurs de la BCE en décembre, certains membres du conseil des gouverneurs avaient plaidé pour une baisse des taux, avait fait savoir M. Draghi le mois dernier. Mais cela n’a pas été le cas cette fois, a-t-il dit.
La BCE s’attend à ce que l’économie de la zone euro “continue de faiblir” début 2013, avant “une reprise graduelle” plus tard dans l’année, a rappelé jeudi M. Draghi, invitant les gouvernements à poursuivre leurs efforts d’assainissement des finances publiques et de réformes pour redresser la compétitivité.”
Pour le président de la BCE la situation s’améliore mais, pour l’instant, la bonne tenue des marchés financiers ces derniers mois n’a pas d’impact positif sur l’économie réelle.
Dans les questions – réponses au président de la BCE, on apprend que si la BCE envisage de réduire son bilan (il a été alourdi pour l’achat de dettes périphériques), la BCE doit surtout continuer à aider les banques commerciales à disposer de liquidités pour assurer la meilleure circulation du crédit dans l’économie.
Que s’est-il passé pendant ce temps là sur les marchés financiers et au niveau économique?
Selon le revenu.com :
“Les places boursières mondiales ont donc temporisé cette semaine, alors que Wall Street abordait un sommet remontant à 2007. Le CAC 40 a abandonné environ 0,6% cette semaine, pour se stabiliser dans la zone des 3.700 points.
Les statistiques européennes de la semaines ont confirmé d’ailleurs cette faiblesse. Aux États-Unis, les données divulguées ont été contrastées, confirmant toutefois l’accalmie.
La Réserve fédérale versera par ailleurs 88,9 milliards de dollars au Trésor américain, après avoir enregistré un bénéfice record de 91 milliards de dollars en 2012. La Fed précise que 80,5 Mds$ proviennent de revenus d’intérêts sur les titres acquis à travers ses programmes d’assouplissement quantitatif. En 2011, la Fed avait reversé 75,4 Mds$ au Trésor.
Parmi les voix critiques à l’égard de la politique monétaire ultra-accommodante de la Fed, au sein de la banque centrale, James Bullard, le président de la Fed de St. Louis, a prévenu du risque d’inflation. Bullard, qui vote aux réunions monétaires, admet que l’inflation est pour l’heure sous l’objectif de 2% de la Fed. Cependant, le responsable se montre préoccupé par la politique “très agressive” de la banque centrale américaine, qui prendrait des risques selon lui. Ces commentaires étaient tenus devant la Wisconsin Bankers Association de Madison.”
Que conclure?
De part le monde, on voit clairement que les taux continueront à être maintenus bas tant que l’économie mondiale ne montrera pas des signes de reprise. Nous sommes malheureusement encore loin des 6,5% de taux de chômage aux USA pour que la FED remontent ses taux…
Moralité, si nos Super Marios banquiers centraux ne sautent pas de joie à maintenir les taux si bas, ils n’ont pas fini d’inonder la planète de liquidités!
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS
