Depuis le début de l’année 2012, la grande majorité des opcvm en assurance vie ou comptes titres montent. Pourtant, l’épargnant terrorisé par la crise ne veut pas prendre de risque et acheter ce type de placement.
Dure réalité que la peur du risque ou du lendemain chez l’épargnant, faire de la gestion de patrimoine relève du challenge, il faut dire que la presse parle beaucoup de la crise et elle n’a pas totalement tord. Pourtant, cela fait de nombreuses années que l’on n’ avait pas vu une telle hausse de concert sur les opcvm fonds de placement en 2012.
Malheureusement, l’épargnant ne veut pas de risque ou de fonds actions ou d’actions. Il continue à se ruer sur l’immobilier, les livrets sécurisés ou encore le fonds en euros en assurance vie.
Pour l’or et le Napoléon or, il a peut être raison :-).
En parallèle, le cac40 dépasse le 10% en 2012 mais, que nenni, rien n’y fait.
Conversation avec un gérant : entre doute et espoir
Je papote paisiblement avec des gérants d’opcvm.
Ils font bien leur job, aussi bien que votre banquier ou votre conseiller en gestion de patrimoine.
En 2012 sur des fonds opcvm diversifiés actions et obligations, ils m’expliquent qu’ils ont su capter la hausse de la dette d’entreprises plus ou moins risquées.
Ils pensent que sur le volant actions, ils pourront trouver du rendement , sur la dette d’ entreprises le gros de la performance est faite à part peut être sur le high yield : la dette plus risquée où le risque paye encore.
Donc, on a beau tourner le problème dans tous les sens, de la performance sans risque ou avec peu de risque semble une utopie après 2012.
Regardons l’univers des fonds de placement sur plus de 9 mois en 2012 au 28 09 2012 :
On peut regarder le top 10 et le flop des catégories d’opcvm selon quantalys.com :
Comme on le voit ci-dessous, il fallait clairement être sur les USA avec les fonds biotech (surtout sur le Nasdaq) et sur l’Europe et éviter certains pays d’Europe du sud l’image de l’Espagne jusqu’à fin septembre 2012.
Que conclure?
La psychologie est de mise en 2012.
Arriver à convaincre de prendre du risque actions : c’est comme se forcer à boire après s’ être bien désaltérer.
Réfléchissons un instant : on pourrait finir l’année en hausse sur la majorité des indices boursiers. Les clients épargnants viendront se plaindre car ils n’étaient pas investis sur un placement en actions.
Ensuite, 2013 se passe et la hausse continue certes chahutée mais elle pourrait continuer.
Résultant, l’épargnant risque de vite oublier qu’il ne voulait pas de risque.
Que faire? Mettre un premier pieds dans l’eau du risque, 5% de fonds actions opcvm purs, des fonds simples à comprendre sur les actions européennes ou sur les actions émergentes encore sous évaluées à ce jour (les USA sont à leur plus haut depuis 2007).
Allez Mr l’épargnant s’il vous plait, prenez vos affaires en main en faisant votre gestion de patrimoine et achetez quelques actions pour espérer un peu de rendement à moyen terme.
Du rendement, qui veut du rendement!
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS