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Fonds euros et assurance vie : je t’aime, moi non plus

Publié le 19 décembre 2014 | Dernière mise à jour le 25 octobre 2021
Cyril Jarnias Expert en Gestion de Patrimoine indépendant

Est-ce que le fonds euros va mal?

En cette fin d’année, c’est bientôt le bal des rendements du fonds en euros pour les compagnies d’assurance vie.

C’est sans doute une fois de plus le constat d’une baisse continue des rendements pour de nombreux contrats d’assurance vie.

Plus ils sont anciens plus on peut s’attendre à des rendements peu glorieux (plus on est âgé moins on aurait accumulé de réserves?).Fonds euros : 2,4% est-ce assez?

On peut lire dans la presse que les rendements des fonds en euros seraient en moyenne de l’ordre de 2,4% pour 2014 (on assiste à des publications dans ce sens).

Pourtant, dans un environnement économique en berne, un chômage galopant en France,(allégrement au dessus des 10%), la sécurité financière est plus jamais le maître mot des épargnants français.

On est donc en droit de se demander si le fonds en euros est vraiment en difficulté.

Pourquoi ne pas se mettre des deux côtés : de l’épargnant et de l’assureur vie en regardant les points négatifs en faveur ou défaveur du fonds en euros.

 

Fonds euros :”je t’aime moi non plus”

Regardons ce qui plait et ne plait pas à l’épargnant.

Points positifs pour le fonds euros :

Un rendement bientôt supérieur à trois fois le livret A (0,75% par an pour le livret A dès février 2015 normalement).

Une sécurité toujours certaine du capital.Sécurité du capital et rendement meilleur sur Internet

Une liquidité quasi immédiate donnée par l’assureur en cas de rachats dans une assurance vie.

Les fonds euros ne sont pas tous identiques : ils existent des solutions, par exemple avec un biais immobilier et souvent un meilleur rendement.

Des offres sur internet moins chargée en frais ou plus agressives qui permettent d’obtenir des rendements bien supérieurs à 2,4%.

Un fonds en euros qui va évoluer avec l’arrivée des fonds euro croissance : ceux-ci permettront de faire mieux (en théorie) que les fonds euros traditionnels. L’obligation sera pour l’épargnant de rester sur le fonds euros pendant au moins 8 ans pour garder sa garantie du capital.

> Points négatifs pour le fonds euros :

Principalement un rendement en baisse depuis plusieurs années causé par la baisse du rendement des emprunts d’Etats et des marchés financiers parfois volatiles (le fonds euros a aussi une part “action »).Les UC fonds mieux que le fonds euros cette année

Pour 2014, de nombreux fonds OPCVM (ou des unités de compte) qui font mieux que le fonds euros mais le plus souvent sans sa sécurité… (sur 145 catégories de fonds source quantalys, seulement 10% sont dans le rouge cette année).

>>Regardons maintenant le fonds euros du côté de l’assureur :

> Points positifs :

Un succés réel de la part des épargnants qui assure une rente financière aux assureurs depuis des décennies (un recurrent solide et relativement stable).

Une stabilité des encours sur l’assurance vie : la sécurité du fonds euros et son rendement évitent des rachats massifs.Le fonds euros est plus simple à vendre

Une réelle facilité à vendre l’assurance vie avec la sécurité et le rendement du fonds euros (vous comprenez vite où le bas va baisser).

Un environnement de faible inflation qui permet de soutenir un rendement en baisse (que se passerait il si l’inflation repartait?).

> Points négatifs :

Un rendement complexe à assurer :

Si les rendements des obligations d’Etats baissent (c’est le cas à l’image du 10 ans allemand ou français) car c’est une part importante du fonds en euros : comment assurer un rendement correct?

OU

Si les marchés ne sont pas porteurs, l’assureur devra puiser dans ses reserves pour assurer un rendement “correct”.

Un durcissement réglementaire qui pousse l’assureur à devoir prendre moins de risque dans la gestion du fonds euros (moins de risque = moins de rendement sur période longue). L’assureur a des contraites de fonds propres croissantes.

Une rentabilité inférieures aux unités de compte (opcvm, produits structurés, scpi, actions…) qui pèsent dans un environnement où ces dernière années, il était plus complexe de collecter sur l’assurance vie (conséquence de la crise, de la hausse du plafond du livret A, ldd…).

Une inquiétude sur la pyramide des âges qui risquent d’entraîner des rachats progressifs et plus importants des futurs retraités (financement de la santé, maison de retraite…). On peut ajouter également les rachats pour des besoins des liquidités pour soutenir sa famille (au chômage?) par exemple…

Alors, faut-il détester pour autant le fonds en euros?

On peut imaginer que c’est l’ébullition dans chez les assureurs vie. Les actuaires, les financiers, les forces commerciales doivent se mobiliser pour trouver autre chose que le fonds euros et l’arbitrer.

Mais, il y a un mais! Ce fonds en euros, il sert notamment à financer la dette de l’Etat français, la stabilité du compte de résultat de l’assureur, le dynamisme d’une force commerciale plus à l’aise sur un fonds euros « sécurisé » dans un contexte récessif.

La révolution est donc peu probable.L’avenir est sans doute dans des fonds euros “hybrides”

Vous ajoutez la peur de l’épargant et le livret A en berne : il faudrait être “fou” pour collecter systématiquement moins sur le fons euros. L’important reste d’arriver à collecter : tout court!

L’avenir est donc probablement sur des fonds euros plus hybrides : là où assureurs et épargnants arriveront à trouver leurs comptes.

Espérer un passage fort vers les UC me semble peut probable à court terme entre la règlementation, la lourdeur administrative, des marchés volatiles et l’épargnant frileux : tout le monde a besoin de temps.

Tout ceci est donc très lent, très très lent…

Les enjeux sont très impotants à l’image d’un gouverneur de la Banque de France qui souhaite que les assureurs soient plus regardants sur les taux du fonds en euros.

La situation restera complexe.

Alors, le fonds euros, à mon sens, on l’aime sans doute moins mais, on ne le déteste pas!

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Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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