Stabilisation des marchés européens sous fond de décision partielle entre les états européens.
Voilà un peu comment on pourrait résumer cette semaine.
Au niveau des marchés (source : boursorama.com)
Le CAC40 perd seulement -0,90%, depuis 1er janvier 2011 au 9 décembre 2011, il cède encore -16,62%.
L’Eurostoxx 50 perd sur la semaine -1,13% et depuis le début de l’année 2011 -16,12%.
A noter que dans les meilleurs contrats d’assurance vie et les meilleurs fonds de placement opcvm sicav : certains secteurs ont fait de la résistance depuis le début de l’année 2011 à l’image de la santé : voir cet article cliquez ici.
Les USA continuent à faire de la résistance depuis le début de l’année 2011 :
le Dow jones gagne 5,24% depuis le début de l’année 2011 (en $) et 0,71% sur la semaine passée (la devise impactant peu le change euro dollar étant quasiment stable depuis le début de l’année 2011).
En terme politique : quelles furent les décisions en Europe?
Si l’on en croit le revenu.com :
“Les dirigeants européens se sont entendus sur la réécriture des traités, laissant le Royaume-Uni sur le bord du chemin, Londres ayant refusé ces modifications, du moins au regard des conditions qui lui étaient présentées, si bien qu’un accord ne devrait intervenir qu’entre les 17 Etats Membres de la zone euro, auxquels s’ajouteraient les volontaires qui n’en font pas partie. Il passerait comme prévu par le tandem franco-allemand par une plus grande consolidation budgétaire et des engagements stricts sur les déficits.
La Grande-Bretagne s’est ainsi désolidarisée de cette procédure et a annoncé ne pas vouloir signer le traité. Les dirigeants suédois, tchèques et hongrois comptent quant à eux consulter leur parlement et réservent leur réponse. Les institutions actuelles de l’Union européenne pourront être utilisées dans ce nouveau traité, qui sera rédigé d’ici mars et ne devra pas obligatoirement faire l’objet d’un référendum dans les pays qui le signeront. Ce nouveau traité s’inspirera de la feuille de route franco-allemande établie en début de semaine : Concrètement, les pays dont les déficits seront supérieurs à 3% du PIB seront visés par des sanctions automatiques qui ne pourront être bloquées que par une majorité qualifiée de pays. Par ailleurs une “règle d’or” budgétaire permettant de maintenir ces déficits sous le seuil de 0,5% du PIB sur la durée du cycle économique devra être intégrée aux législations nationales, sous le contrôle de la Cour de justice européenne. La date d’entrée en fonction du futur mécanisme européen de stabilité (MES) a été avancée comme attendu au mois de juillet 2012. Sur proposition du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, les membres de la zone euro ont décidé que la BCE deviendrait l’opérateur de ce mécanisme. “La Banque centrale européenne gèrera le FESF et le MES. Il y a eu une proposition de M. Draghi afin de mettre les compétences de la banque centrale au service du fonds européen… Nous avons considéré que c’était une très bonne idée. C’est un élément de plus qui renforcera la confiance dans ce fonds”, a expliqué Nicolas Sarkozy. Le mode de décision du MES inclura une procédure d’urgence selon laquelle la règle de l’unanimité sera substituée par une majorité surqualifiée de 85%. En revanche, le MES ne sera pas doté d’une licence bancaire comme le demandaient une majorité de pays et sa capacité de prêt cumulée avec l’actuel Fonds européen de stabilité financière (FESF) restera de 500 milliards d’euros…”
Pour faire simple, l’Europe doit s’entendre à plusieurs et certains acteurs n’ont jamais voulu jouer le jeu : à l’image de Londres qui n’a jamais voulu intégrer l’euro.
Les traités ne vont pas pour l’instant être modifiés pour notamment permettre à la Banque centrale européenne d’acheter de la dette ou de la monétiser. L’objectif serait de faire baisser les taux des dettes à 10 européennes pour rendre les dettes soutenables pour ne pas rentrer dans la spirale “récession”.
C’est donc une accélération européenne mais peut être sur la voie d’arrêt d’urgence…
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Cyril JARNIAS