Oh les mains!
Les Etats européens ont besoin d’argent.
Dans l’ombre, leurs complices : les agences de notation.
Vous imaginez : on n’a jamais autant parlé d’alphabet dans les pays développés.
Même l’habitant perdu dans le France profonde doit voir aux journaux de 20h que le triple A de la France n’en a plus pour autant.
Nos amis belges ont vu leur note dégradée (je parlais déjà d’eux dans cet article cliquez ici) :
Selon investir, l’agence de notation “Moody’s a annoncé vendredi l’abaissement de deux crans de la note de crédit de la Belgique, de Aa1 à Aa3, jugeant que le “sentiment fragile” autour de la dette souveraine en zone euro accroît les risques pour le financement des pays les plus endettés.
Cette décision fait suite au placement de la note belge sous revue en octobre dernier. L’agence de notation a assigné une perspective négative à cette nouvelle note, ce qui suggère qu’un nouveau déclassement est possible dans les deux ans.
Les inquiétudes à propos des perspectives de croissance du pays et au sujet de son secteur financier, avec notamment le poids pour l’Etat belge du renflouement de Dexia, ont également contribué à cette décision, dit Moody’s dans un communiqué.”
Une fois de plus : la problématique de la dette des Etats des pays européens est la principale source d’inquiètes des marchés financiers.
Que s’est il passé sur les marchés cette semaine passée?
Rien de bien fabuleux : le CAC40 a perdu 6,3% sur la semaine!
Selon le revenu.com via Finance plus : “Le marché parisien a mis fin à deux semaines de rebond ce vendredi, les investisseurs se montrant finalement déçus de l’accord européen de vendredi dernier. Le CAC 40 rend ainsi 6,31% sur les cinq dernières séances, à 2.972 points ce vendredi soir. La menace d’une dégradation généralisée des pays de la zone euro de la part des agences de notation a également accru la pression sur les indices, alors que la France est officiellement entrée en “légère récession” au quatrième trimestre 2011, d’après la dernière note de conjoncture de l’INSEE.”
Nous restons donc dans des marchés où la volatilité est bien présente et ne baisse pas, amplifiée par des agences de notation qui mettent un canon sur la tempe des Etats européens.
Aujourd’hui, l’inquiétude majeure se nomme récession en Europe.
A noter, cette semaine, le reflux de l’or : celui-ci pour créer des points d’entrée sur le métal jaune. La demande d’or dans le monde ne baisse pas et je suis frappé par la volonté de certaines banques centrales comme la Chine de se constituer de beau matelas de reserves en or.
Sur les changes, l’euro dollar a baissé de pratiquement 1% (source : boursorama) : la tension sur les dettes européennes favorise le dollar. Depuis le début de l’année, l’euro perd 2,52% par rapport au dollar. Cette situation est favorable aux meilleurs fonds internationaux OPCVM SICAV dans les meilleurs contrats d’assurance vie.
La vie est suffisamment complexe pour qu’on se torture à savoir à court terme où iront les marchés. Haut les coeurs!
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Cyril JARNIAS
