L’assurance vie reste le placement préféré des français avec, selon la fédération française des compagnies d’assurances, des cotisations de plus de 124 milliards d’euros.
J’ai eu l’occasion de parler d’autres placements moins attractifs à l’image du PEA tout en continuant de parler des meilleurs contrats d’assurance vie et meilleurs fonds de placement opcvm sicav pour l’année 2012.
J’ai évoqué le thème du PEA vers assurance vie dans cet article : cliquez ici.
Néanmoins, la FFSA nous apprend donc que l’assurance vie en 2011 a connu une baisse de ses cotisations de l’ordre de 14%.
Quel est le détail de cette décollecte pour mieux comprendre la réaction des épargnants?
Répartition des rachats (c’est-à-dire des sommes retirées par les assurés
sur leurs contrats d’assurance vie)
Selon la FFSA toujours :
“Ces résultats sont principalement dus à la crise financière qui a marqué l’année 2011 et qui a créé un environnement peu propice à l’épargne et à l’engagement long. En période de crise, les ménages puisent dans leur épargne pour consommer, comme le montre la baisse de l’épargne financière en septembre et novembre 2011. Et lorsqu’ils peuvent épargner, beaucoup de ménages se tournent plutôt vers les placements liquides ou l’immobilier.
A cette incertitude économique (hausse du chômage, croissance en berne), s’ajoutent l’incertitude globale sur les dettes souveraines en Europe et l’inquiétude sur la stabilité du régime fiscal de l’assurance vie (particulièrement depuis le débat sur la fiscalité du patrimoine).
Cette morosité a durci la concurrence entre l’assurance vie et certains produits d’épargne, en particulier liquides, comme le Livret A ou les comptes à terme. Et l’attrait pour l’immobilier ne s’est pas démenti, d’une part pour des raisons d’opportunité fiscale conjoncturelle (durcissement des régimes Scellier et Bouvard au 31 mars 2012), et d’autre part pour des raisons liées à la volonté d’investir « dans la pierre ».”
On voit que malheureusement la principale source de décollecte se nomme : “la crise”.
Pratiquement la moitié des sorties s’explique par des besoins de consommation. Les ménages semblent voir une baisse de leur pouvoir d’achat. Il suffit de regarder la montée des prix de l’essence, du gaz ou de l’électricité pour être conforté sur ces points.
On constate également que l’immobilier comme placement refuge a été une solution pour diversifier leurs placements.
L’assurance a donc, à mon sens, plus était victime d’un environnement économique défavorable que d’une défiance totale des épargnants.
A l’avenir, il conviendra de continuer à surveiller la fiscalité sur ce placement “phare” mais aussi de voir les solutions de diversification que les assureurs proposeront sur la partie “sécurisée” fonds en euros.
Internaute, épargnant curieux pour vos placements mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
Curieux, audacieux, en quête de conseils gratuits sur la gestion de patrimoine ou de votre patrimoine?
En vous abonnant à la newsletter, je vous offre un ebook pour vous aider à mieux comprendre vos placements et gérer votre patrimoine durant la crise!
Cyril JARNIAS