Il nous fait mal François Hollande avec son budget 2013 et nous manquons d’amour :
Nous, contribuables allons devoir payer encore et toujours plus d’impôts: “ca fait mal François!”. Je n’ai pas peur de le dire sur mon blog.
Un petit résumé des impôts à venir et réformes fiscales pour oublier un instant les napoléons or sur le blog gestion de patrimoine :
Déjà, les fameuses niches fiscales : jusqu’à présent, vous pouviez déduire 18000 euros maintenant avec la future loi de Finance 2013, ce sera 10000 euros.
Les SOFICA (investissement défiscalisé pour soutenir le cinéma français), les placements “Girardin” pour aider les DOM TOM (il se pourrait que ca change rapidement) et les placements ISF avec 50% pour déduction devraient être maintenus.
Au niveau des tranches d’imposition : création d’une tranche 45% pour les revenus supérieurs à 150000 euros.
Pour reprendre un article de la tribune du 28 septembre et pour parler de la fameuse annonce de François Hollande sur une taxe à 75% sur les hauts revenus : “La seule « surprise » du budget 2013 est la création d’un « bouclier fiscal de gauche », qui plafonne à 75% l’imposition totale des contribuables concernés par l’ISF. Ce bouclier qui rétablit, à un taux plus faible de 10 points, et en y incluant la CSG, le plafonnement Bérégovoy-Rocard de 1988, est révélateur de la gêne du pouvoir dans sa volonté de taxer les « riches ». Et de fait, comme l’avait dit François Hollande début septembre, lors de la polémique sur le vrai-faux départ de Bernard Arnault en Belgique, la surtaxe de 18% portant à 75% l’imposition des revenus d’activité supérieurs à 1 million d’euros ne portera que sur 2012 et 2013.”
Cet article met les pieds dans le plat sur la fiscalité du capital : “Au final, la principale rupture du budget 2013 est la suppression du prélèvement libératoire sur les revenus de l’épargne. Cette mesure, en apparence de justice fiscale, aligne la taxation du travail et du capital. Mais c’est oublier que le capital est déjà très lourdement impacté, par le biais de l’inflation. Ainsi, quand un individu perçoit un revenu annuel brut de 4% sur son capital, ce qui est déjà bien, son rendement réel est minoré d’environ 2 points, qui correspond à l’érosion monétaire. Mais comme il est taxé sur la base de son rendement brut, l’imposition réelle du capital représente en fait le double du taux d’imposition. Or, celui-ci avait déjà été porté par Nicolas Sarkozy de 28% à 39,5%, en incluant les 15,5 points de prélèvements sociaux sur le capital (soit 79%). En appliquant les nouveaux taux du barème Hollande (45% au-delà de 150.000 euros par part, 49% en ajoutant la contribution exceptionnelle Sarkozy de 4% au-delà de 250.000 euros), on va atteindre à partir de 2012 des niveaux d’imposition brute qui pourront atteindre de 60,5% à 64,5% et donc de 121% à 129% en terme réel !!! Si ce n’est pas confiscatoire, qu’est ce qui l’est…”
Qu’est ce que ca fait mal! J’avoue que faire de la gestion de patrimoine dans un contexte aussi instable sur le plan fiscal devient une acrobatie de haut vol. J’image mal également tous les français fortement fiscalisés fuir en Belgique… Mais bon, tout ceci devient très compliqué.
Et les marchés financiers dans tout ca?
Eurostoxx 50 ou encore CAC40 même combat : c’est plus de 4% de chute!
On se fait peur avec la dette espagnole accompagnée par ses banques plombées par la crise immobilière. Aux USA, la santé de l’économie américaine est chancelante.
Le revenu.com détaille cette fébrilité : “Le CAC 40 a peiné ce soir, dévissant de 2,46% en clôture à 3.355 pts. Après l’Espagne hier, c’est au tour de la France de présenter aujourd’hui son projet de loi des finances 2013. La confirmation d’une stagnation du PIB français au second trimestre 2012, selon les données finales publiées ce matin par l’INSEE, a montré l’absence de marge de manoeuvre du gouvernement. Deux évènements sont attendus concernant l’Espagne : le résultat des besoins de recapitalisation des banques espagnoles ce vendredi et une éventuelle mise à jour de la notation de Moody’s suite à l’arrivée à terme du délai de mise sous surveillance du pays. Une dégradation de la note de l’Espagne impliquerait un passage en grade spéculatif, ce qui, de l’avis des économistes, contraindrait cette fois Madrid à demander l’aide européenne.
Selon le Département américain au Commerce jeudi, le PIB des Etats-Unis pour le second trimestre 2012 a progressé de 1,3% seulement en rythme annualisé, pour sa lecture finale, contre +1,7% précédemment évalué et +1,7% de consensus de place. L’indice de prix rattaché au PIB a lui augmenté sur un rythme de 1,6%, contre +1,6% de consensus et +1,6% également pour la seconde lecture publiée précédemment. Au 1er trimestre 2012, l’économie des USA avait progressé au rythme de 2%. Les chiffres du jour confirment donc le ralentissement américain.”
Que conclure?
Avec une dette à 10 ans française financée à ce jour à 2,2%/an, l’Etat français s’en sort bien car les marchés financiers pensent que les français vont payer avec le sourire leurs impôts. Le placement sur la dette de l’Etat reste un bon placement pour se protéger pour les investisseurs. Néanmoins, ce même Etat va devoir tout de même trouver 40 milliards d’euros (environ, je ne crois pas aux 30 milliards indiqués par le gouvernement avec une prévision de croissance à 0,8% en 2013…) pour financer son budget 2013.
En défendant l’idée que la France retrouvera les 3% de déficit public rapidement, François Hollande a décidé de jouer au poker avec les français avec l’argent de ses contribuables. Cela me fait penser à un chef d’entreprise qui jouerait au poker avec ses actionnaires, ses clients ou ses banques : “vous allez voir ce que vous allez voir, on va faire du profit!”.
Maintenant, l’épargnant comme le salarié, le banquier ou le client est toujours plus informé, ce n’est pas un pigeon cliquez ici.
Avec 3 millions de chômeurs officiellement, 0% de croissance, des volumes déprimés sur les actions françaises, l’inflation sur ses factures énergétiques… : je ne sais pas pour vous mais l’épargnant français n’a pas terminé de faire la marmotte!
“Aie, non d’un nounours” : j’ai l’impression que le hold up fiscal va mal se terminer tonton François.
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS