Les semaines deviennent compliquées sur les marchés financiers européens et plus particulièrement sur le CAC40 en France ou encore sur le marché italien FTSE MIB.
L’annonce des résultats “compliqués” des élections italiennes ont fait réagir à court terme à la baisse les marchés financiers.
L’indice italien FTSE MIB perd plus de 4% sur une semaine tandis que le CAC cède 0,58% sur la semaine.
Ce qui est frappant en Europe : c’est toujours ce décalage de rendement entre les indices des pays de l’union européenne et ceux hors ue. Quand le CAC40 fait 1,62% de performance au 1er mars 2013 (source : Boursorama), l’indice suisse SMI dépasse plus de 11%. Il apparait comme le bon placement action depuis le début de l’année 2013.
Les investisseurs semblent ne pas affectionner l’Europe récessive et endettée.
Que retenir de la semaine écoulée sur les marchés et pour l’économie?
Selon le revenu.com : “Du coté des mauvaises nouvelles, on notera la confusion politique qui règne en Italie suite aux élections législatives du week-end dernier. Le scénario noir qui a prévalu plusieurs mois en Grèce semble en effet vouloir se répéter de l’autre côté des Alpes. Le retour des craintes liées au fiscal cliff aux Etats-Unis, où 85 milliards de dollars de coupes automatiques dans les dépenses budgétaires vont prendre effet, ont également beaucoup fait parlé. L’absence d’accord entre Républicains et Démocrates sur ce point devrait nettement peser sur la croissance américaine au cours des prochains mois. Enfin, le chômage en zone euro a poursuivi son ascension pour atteindre un niveau jamais vu de 11,9% en janvier.
Néanmoins, tout n’est pas si noir pour les marchés. Le discours “ultra-accommodant” du patron de la banque centrale américaine, Ben Bernanke, devant le Congrès a notamment été apprécié des opérateurs. La publication d’un indice ISM manufacturier à son plus haut niveau en un an et demi et le regain de confiance des consommateurs de part et d’autre de l’Atlantique ont également redonné du baume au coeur des investisseurs. Enfin, les résultats annuels de quelques grandes entreprises françaises ont aussi soutenu la tendance à l’image d’EADS, de Thales, d’Iliad, de Vivendi ou encore d’ADP.”
Que conclure?
Retour de la volatilité donc du risque sur les marchés, flux inexistant (je suis toujours marqué par les interventions de gérants dans les médias, ils ne cessent de souligner le manque de volume sur les marchés), les actions restent malheureusement une des rares sources de rendement en ce début d’année.
Pourtant, personne n’en veut.
Ce n’est pas avec un taux de chômage frôlant les 12% en Europe (source : Eurostat) et les coupes budgétaires en Europe ou aux USA (le fiscal cliff aura un impact social…) qui vont rassurer les investisseurs et les épargnants pour favoriser les flux financiers vers le placement action.
L’année 2013 devrait être une année complexe où il faudra surfer entre les annonces positives ou négatives sur l’économie et les résultats d’entreprises. Ce sera sans doute l’année du stock picking où les gérants les plus talentueux seront acheter et vendre les actions au bon moment.
Pour ceux qui ne supportent pas les montagnes russes du placement sur les actions, vous avez le livret A à 1,75%… Vous enlevez l’inflation : que reste-t-il?
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Cyril JARNIAS