Si vous aimez la musique, une bonne partition est souvent synonyme d’une mélodie agréable pour vos tympans. Pour les placements, c’est un peu la même idée : un bon gérant, un actif financier porteur ou bien géré et vous obtiendrez la bonne mélodie du rendement.
Pour ceux qui me lisent depuis de nombreux mois sur le blog gestion de patrimoine (un peu plus d’un an et 400 articles pour être précis), j’ai évoqué plusieurs fois une classe d’actifs et des opcvm dont je crois pour les prochaines années et qui devrait être suggérer en gestion de patrimoine :
les obligations convertibles cliquez ici. Si on regardait un peu l’état de ce marché en 2012 car n’oublions que pour acheter des obligations convertibles, il faut que les entreprises émettent des obligations convertibles de préférence avec de beaux coupons ou rendements.
Etat du marchés des obligations convertibles en 2012 : l’avis d’un expert sur ce placement
En France, vous avez plusieurs sociétés de gestion spécialisées sur les obligations convertibles, je pense à Edram, Oddo am, BNP AM, Schelcher Prince, Lodh ou encore Acropole AM spécialisée principalement sur cette classe d’actifs. Je peux en oublier, ne m’en voulez pas. Dans sa note sur le marché des obligations convertibles Acropole AM fait le point sur les émissions sur le marché primaire :
“Après un mauvais millésime 2011 (seulement 8 milliards d’euros émis en Europe), l’année 2012 avait encore plus mal démarré en ce qui concerne les émissions d’obligations convertibles. Le premier semestre s’est avéré très décevant, à l’exception de l’émission de 3 milliards de dollars placée par Siemens en début d’année. A l’inverse, la quantité d’émissions enregistrée depuis fin août impressionne. Six émissions successives totalisant 1,7 milliard d’euros : on n’avait plus vu de tels montants sur une aussi courte période depuis 2003. Il y a incontestablement là un rattrapage qu’on peut relier à l’effet Draghi : ce mouvement conjoncturel témoigne que certaines sociétés qui avaient des projets d’émissions dans les cartons regardent avec un certain opportunisme le seuil atteint par les spreads de crédit. On peut citer l’émission par BNP Paribas d’une obligation échangeable en actions Pargesa. Ce type d’opération relève essentiellement d’un certain confort de gestion pour l’émetteur. Mais une reprise plus structurelle des opérations, dans un contexte de baisse du stress, peut se profiler rapidement. On verra alors des émissions plus stratégiques, liées à de véritables projets de croissance interne ou externe des émetteurs, où l’intérêt de l’émetteur rejoindra celui des investisseurs. Surtout que l’empressement du marché constaté ces derniers jours après une période de vaches maigres se sera sans doute calmé entretemps. ”
Depuis la fin de l’été 2012, les émissions sur les obligations convertibles se reprennent, cela pourrait ouvrir de belles opportunités d’investissement dans les prochains mois.
Au-delà des émissions, vous devez aussi vous concentrer sur la performance historique et le niveau de risque.
J’ai voulu aller loin dans les historiques en me basant sur 12 ans d’historique et comparer les opcvm obligations convertibles par rapport au CAC40 que ce soit en performance annualisée ou encore au niveau du risque.
Comparaison des opcvm obligations convertibles versus le CAC40 hors dividende sur 12 ans (source quantalys) :
Sur 12 ans, 7 points de performance d’écart entre le CAC40 et les opcvm sur les obligations convertibles (hors opcvm sicav sur les obligations convertibles Euro) pour un risque pratiquement quatre fois inférieur! Donc si vous aviez été investis sur 12 ans uniquement sur des OPCVM obligations convertibles, vous auriez en moyenne 75% de performance en plus qu’un investissement sur le CAC40 hors dividende : c’est considérable!
Que conclure?
Dans ces comparatifs, je n’ai parlé que de moyenne, cela veut dire que si on s’amuse à chercher les meilleurs fonds de placement opcvm sur les obligations convertibles, vous trouverez des fonds qui réalisent des performances bien meilleures.
J’ai commencé à me pencher sur des fonds sur cette classe d’actifs : je vous invite à découvrir les fonds des sociétés de gestion citées au début de l’article, vous pourriez trouver des pépites.
A une époque où l’investisseur refuse de prendre du risque sur les actions, ce placement est une solution pour lui faire reprendre du risque en divisant par 4 le risque des actions.
On peut espérer que dans les prochains mois, on retrouvera des émissions sur le marché primaire des obligations convertibles pour que les gérants trouvent des opportunités d’investissement.
Je reste convaincu que bien expliquée, les fonds de placement sur les obligations convertibles permettront de retrouver un peu de rendement face, par exemple, à un fonds en euros en assurance vie en baisse depuis plusieurs années.
Conclusion, avec les obligations convertibles, le rendement, c’est maintenant! Pourquoi ne pas regarder ce placement si vous faites de la gestion de patrimoine?
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS