Je ne sais pas si vous connaissez un placement sur la gestion value?
Dans la catégorie “je vous explique” sur le blog gestion de patrimoine,
je te tente de vous expliquez des termes ou des techniques pour comprendre vos placement et faire phi des termes financiers complexes.
Ce soir : parlons “value”
La société de gestion Sparinvest résume bien ce concept en asset management et oublier un temps la crise en Espagne ou encore la peur de la fin de l’euro :
“La thérapie value fonctionne |
« Peu d’investisseurs ont gagné de l’argent en allant dans le sens du marché. » Benjamin Graham |
“Monsieur Marché est un grand malade. C’est un cas très intéressant, d’un point de vue psychiatrique. Un traitement value peut lui être appliqué avec bonheur mais devra lui être administré avec le plus grand soin. C’est un mégalo à tendance paranoïde guetté par la schizophrénie. Il est persuadé d’avoir raison mais ses erreurs de jugement sont fréquentes. En fait, Monsieur Marché est une personne très émotive qui peut passer rapidement de l’euphorie à la panique, de l’exubérance irrationnelle à la neurasthénie cafardeuse. Sur le moment, son instinct grégaire et ses sautes d’humeur affectent son jugement mais comme il est doté d’un bon sens pratique, il parvient toujours à corriger ses excès, à distinguer l’illusoire et le réel et reconnaître en définitive la vraie valeur des choses. La thérapie value tire parti de cette ambivalence caractérielle pour créer de l’efficience à partir de l’inefficience. Dans ce mouvement de balancier perpétuel entre pulsions irrationnelles et analyse rationnelle, le remède agit comme un révélateur, avec ou sans catalyseur. Cela prend parfois du temps, mais le traitement fonctionne toujours. Après la poussée de fièvre, le patient (au sens propre comme au sens figuré) finit toujours par retrouver ses esprits, « par retrouver sa valeur intrinsèque en revenant aux fondamentaux » pour reprendre le jargon des praticiens de la méthode”.Docteur Value |
FOCUS |
Idées reçues sur la gestion Value |
Lorsque l’on parle d’investissement, chacun est en droit de penser qu’il fait des choix d’investissement en toute connaissance de cause et de manière rationnelle. Pourtant, chez Sparinvest, lorsque nous nous présentons en tant qu’investisseur value, nous pouvons parfois « sentir » chez nos interlocuteurs quelques a priori leur traverser l’esprit. Nous vous proposons donc dans cette newsletter de l’été de nous pencher sur quelques « idées reçues sur la value ». |
Tout est value maintenant : Cette formule lapidaire repose sur un raccourci souvent utilisé qui assimile une société value à une société peu chère. C’est un peu court ! Pour qu’une société soit déclarée value, il faut certes que son prix soit bas dans l’absolu mais aussi et surtout qu’elle soit bon marché, ce qui est toujours une notion relative. En effet, sa cherté s’apprécie par rapport à un secteur, au sein d’un pays, par rapport à son cours moyen et en fonction du moment de son cycle… Mais ce seul indicateur ne suffit pas à donner à la société son « passeport value ». Il lui faudra ensuite être passée au crible d’une batterie de critères tout aussi essentiels tels que le taux d’endettement, la capacité bénéficiaire de long terme, la qualité de ses actifs, et bien d’autres. Alors seulement, au terme de cette analyse approfondie de sa vraie valeur et de l’écart de celle-ci par rapport à son prix de marché, elle pourra être déclarée « value ».Car comme disait Boileau, tel le monsieur Jourdain de la gestion value « Aujourd’hui les gens connaissent le prix de tout, mais la valeur de rien » ! La value ignore l’environnement macro-économique : Bien au contraire, on peut même dire que le gérant value « se nourrit » de l’environnement macro-économique. Mais pas pour décider à priori dans quel pays ou secteur il va investir. Pour le coup, il reste un indécrottable stock-picker qui ne se fie encore et toujours qu’aux fondamentaux des sociétés qu’il analyse. Cependant, il surveille de près ces facteurs macro-économiques et en tient compte dans son analyse globale de la société. Il examine l’impact de ces facteurs sur la capacité bénéficiaire et sur la solidité de ses actifs. De même, l’environnement macro-économique le sert aussi lorsque la volatilité augmente et que » Monsieur Marché » repart dans un cycle maniaco-dépressif et ne croit plus en rien, surtout pas dans la valeur des sociétés. Alors, le gérant value peut, lui, faire son marché. Sans laisser la volatilité lui dicter quel comportement adopter, il arrive à investir dans des sociétés de qualité dans ces bas de marché. Cet objectif constant lui permet de se tenir à l’écart de « l’émotion des marchés », de sa myopie court-termiste. Ainsi, il ne cède jamais à la panique et évite les bulles spéculatives, fruits de nos engouements collectifs et irrationnels.Car comme disait Benjamin Graham, fondateur de la gestion value : « You are neither wrong or right because people agree with you* » !*Vous n’avez ni tort, ni raison juste parce que les gens sont d’accord avec vous. La value, c’est pour le long terme : Effectivement, la value est un engagement de long terme ! On ne peut le nier et chez Sparinvest, on le revendique même haut et fort, en dépit des nombreux facteurs qui contribuent aujourd’hui au raccourcissement de l’horizon d’investissement. Si à la place de « long terme », on mettait les mots « fonds de portefeuille », « investissement dans les fondamentaux » ou « gestion patrimoniale », rendrait-on l’expression plus…« supportable » ? Peut-être, car cela occulterait le problème des calendes grecques… Un mot en tout cas nous semble clé, celui d’investissement. Le terme renvoie à la notion d’engagement responsable et évoque l’accompagnement durable des sociétés. N’est-ce pas là le but des marchés boursiers lorsqu’on souhaite rester à l’écart de la spéculation ? Investir dans une société plutôt que spéculer sur son titre. Tabler sur un retour sur investissement fondé sur du concret (des faits et des chiffres) plutôt que de tenter un coup boursier peut être juteux mais hasardeux. Mais, bien plus important est le fait que la gestion value est un investissement de long terme…qui fonctionne ! Des centaines d’études de Fama et French à Basu, de Goodmanet Peary à Ibbotson, prouvent que le « simple » fait de sélectionner des sociétés sous évaluées aux fondamentaux solides sur longue période, ÇA MARCHE !” |
Que conclure?
Déjà, tous les gérants de fonds de placement ne sont pas “value”. C’est un savoir faire et il faut donner temps à cette gestion.
En 2013, cette gestion peut souffrir avec des marchés chahutés.
Maintenant, de nombreuses actions “value” sont encore oubliées par les investisseurs notamment en Europe du Sud.
Je vous invite à surveiller les marchés actions, si la confiance revient cette gestion va performer normalement!
On est loin de la peur de tout et de l’achat sur l’or ou sur le napoléon or 😉
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS