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OPCVM, SICAV ou FCP : des indispensables dans votre assurance vie

Publié le 20 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 25 octobre 2021
Cyril Jarnias Expert en Gestion de Patrimoine indépendant

Depuis maintenant trois ans, j’évoque un sujet qui me tient à cœur : les fonds de placement, sicav ou fcp au sein des contrats assurance vie.

Le sujet peut paraître complexe mais à une époque où les contrats d’assurance vie multi supports voient le rendement du fonds en euros (la partie sécurisée) baisser, il est important de regarder comment on peut trouver du rendement.

Les assureurs appellent les fonds autres que le fonds en euros des unités de compte. C’est certes un nom un peu « barbare » mais nous sommes aujourd’hui obliger de nous y intéresser.

 

Dans cet article, amis lecteurs du blog gestion de patrimoine, je vais tenter de décortiquer le monde des opcvm, des sicav et des fcp.

 

 

 

Sicav ou FCP : mon cœur balance dans mon assurance vie.

 

Entre les sociétés d’investissement à capital variable ou les fonds de commun de placement, nous restons dans l’univers des organismes de placement collectif en valeur mobilière.

 

On parle souvent de formes juridiques où une société de gestion avec des gérants vont chercher à gérer votre argent et à faire fructifier vos capitaux.

Ces gérants peuvent acheter des actions, des obligations ou encore une multitude de produits complexes comme les produits dérivés.

 

A l’exception des sicav monétaires, généralement, il s’agit de placements risqués contrairement  au placement préféré des français le fonds euros dans le contrat d’assurance vie.

 

Pour comprendre l’intérêt de regarder autre chose que le fonds en euros dans une assurance vie, je vais faire un zoom rapide sur le fonds euros avant d’aborder les OPCVM.

 

 

Le fonds euros : la fin de l’eldorado du beau rendement sans aucun risque.

 

Si on retire les avantages fiscaux de votre assurance vie, on doit bien reconnaître que le succès de l’assurance vie réside dans le « fabuleux » fonds euros capable de donner en moyenne plus de 3% net sur les deux dernières décennies.

Si on regarde le cours du CAC40 et des actions françaises, par exemple, aujourd’hui, on ne peut pas dire que l’épargnant n’a pas

L’historique du CAC40 comme n’importe quel autre placement sur les actions montre des cours volatiles. Or, l’épargnant est-il prêt à prendre du risque ? Avec le CAC40, il a sans doute gagné avant 2000 (historique du CAC le plus haut) puis perdu les années suivantes par exemple.

 

De fait, quand il regarde l’historique du fonds euros, il ne voit qu’un graphique en permanence en hausse.

 

Pourtant, force est de constater que depuis quelques années l’épargnant français voit ce hausse ralentir et le rendement du fonds euros baisser.

 

Quelles sont les raisons ?

Dans un environnement économique en berne, les investisseurs prennent moins de risque. La ruée vers les placements sans risque fait baisser les rendements de ces placements.

Le fonds en euros n’échappe pas à cette règle car il est fortement constitué de placement sans risque.

 

Quand je parle de sans risque, je parle en théorie de dettes sur des Etats solides à l’image de l’Allemagne par exemple.

Cette ruée vers le sans risque se traduit par une baisse des taux mécaniques.

De facto, dans la mesure où le fonds a de la dette de ces Etats, il voit son rendement baisser.

 

Certes l’explication est simpliste.

Vous pourriez me dire si les taux baissent, le portefeuille obligataire de l’assureur augmente.

Oui, sur les anciennes obligations le gain est là et l’assureur vie peut faire des réserves. Mais, pour les réserves futures s’ils achètent des taux bas, c’est moins de rendement et on ne peut pas imaginer de voir les rendements plus bas, à part imaginer qu’ils deviennent négatifs.

 

Vous ajoutez une règlementation qui pousse l’assureur à ne plus pouvoir acheter autant d’actions : c’est autant de gains pour le futur en moins.

 

Vous comprendrez donc que dans cet environnement, le rendement de votre fonds en euros baissera surtout si la fiscalité avantageuse de votre contrat vie se voit impactée des prélèvements sociaux tous les ans de 15,5% sur sa performance annuelle.

 

Je pense que vous comprenez vite que vous devrez regard les FCP ou les SICAV (par exemple) ou plus globalement trouver dans le réservoir des unités de compte un moyen de trouver du rendement.

 

 

Les pistes sicav, fcp et diverses unités de compte pour diversifier son assurance vie :

 

J’ai évoqué les OPCVM et pas seulement sur le blog gestion de patrimoine.

 

Dans cet article cliquez ici, vous comprendrez dans un premier temps les risques propres à ces fonds.

 

Ensuite, nous allons devoir regarder ou classer ces fonds :

Je n’ai pas envie de rentrer trop dans les détails : je vais juste vous dire de choisir votre niveau de risque entre de la prudence, des fonds flexibles ou des fonds dynamiques.

 

 

Partons sur cette idée :

 

Les  fonds prudents :

Ils perdent en moyenne 10% par an (en moyenne…). Généralement, ils sont fortement exposés sur les obligations (entreprises, dettes d’Etat…).

On ajoutera dans le monde de la prudence : les SCPI ou pierre papier. On retrouve également les produits à capital garanti, le plus souvent à 8 ans, ils promettent une garantie au moins du capital mais avant 8 ans peuvent voir leurs valeurs baisser.

 

On considèrera que ces fonds font en moyenne 5% par an (n’oubliez de retirer les frais du contrat à la performance sur les UC ou unités de compte).

 

Puis, les fonds flexibles ou équilibrés :

 

Pour un gain de l’ordre de 10% par an en moyenne, vous pouvez perdre toujours en moyenne 15% sur ces OPCVM.

Cette fois-ci, le gérant va alterner entre des obligations, des actions, de la liquidité ou des sicav monétaires rémunératrices et certains produits plus complexes (ETF, dérivés…) pour faire de la performance.

Pour les fonds équilibrés : l’idée est de faire un mixte 50% actions et 50% obligations.

 

Enfin, les fonds dynamiques :

 

On retrouve surtout des FCP par exemple sur les actions des pays émergents, les actions européennes ou internationales.

Là, on aura en moyenne 30% par an pour autant de perte potentielle.

C’est clairement la partie risquée des OPCVM dans un contrat d’assurance vie.

 

 

Une fois que vous avez compris les différents fonds de placements ou supports d’investissement dans votre contrat.

Vous devrez les comparer par exemple sur un site comme quantalys.com : cela vous amènera à regarder la performance historique, le risque, les frais de la sicav par exemple mais aussi la solidité de la société de gestion qui la gère.

 

N’oubliez pas qu’une unité de compte peut ne pas se trouver d’un contrat multi supports à un autre : on parle d’éligibilité de l’UC dans le contrat d’assurance vie. Cela nécessite donc d’avoir un contrat d’assurance vie avec un choix large de supports.

 

 

 

Et maintenant : SICAV ou FCP, on fait comment monsieur l’expert ?

 

J’ai presque envie de vous dire : on ne fait rien !

 

Si vous n’êtes pas expert en fonds de placement et si vous ne voulez pas prendre de risque : vous allez avoir besoin d’aide.

 

Il existe par exemple des mandats de gestion au sein des contrats d’assurance vie (en moyenne au coût de 1% par an) : vous choisissez votre profil prudent, équilibré ou dynamique. Ensuite, un gérant s’occupera de vous et fera les arbitrages à l’intérieur de votre contrat.

 

Son objectif sera de choisir les bonnes UC pour faire mieux que le fonds en euros.

 

Maintenant, vous pouvez aussi faire des essais, lire le blog gestion de patrimoine, pour comprendre mieux les OPCVM et ainsi vous faire votre propre sélection de fonds en fonction de votre risque.

 

Moralité, ce n’est pas un choix de sicav, d’opcvm ou de fonds dans mon contrat, c’est plus quel risque pour quel rendement. Vous voulez toujours faire autre chose que le fonds en euros ?

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Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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