Faut-il toujours avoir des obligations comme la dette d’Etat ou la dette d’entreprises de bonnes qualités quand les rendements ne cessent de baisser dans ses placements?
Si j’osais sur le blog gestion de patrimoine, je pourrais dire que nous sommes dans une grosse bulle obligataire : les investisseurs ont accumulés en Europe notamment des “paquets” de dettes de toute sorte.
En parallèle, ils ont désaffecté les actions comme placement car ils ont peur suite à la crise de la dette : un véritable paradoxe.
Voir des investisseurs se ruer vers de la dette allemande à 2 ans avec des rendements négatifs reste tout simplement ahurissant.
Si nous demandions l’avis d’un gérant sur les taux?
Partons sur l’idée que sur la dette d’entreprises, il faut prendre plus de risque pour trouver du rendement.
“Selon les Echos : le rendement moyen de ces emprunts à haut rendement de type défensif s’élevait à 6,14 % fin septembre. Selon le gérant, Alexandre Caminade, les facteurs de soutien à ce compartiment de la cote restent nombreux : amélioration de la situation financière des émetteurs ces dernières années ; faiblesse des taux de défaut ; niveaux de spreads intéressants ; demande élevée qui soutient les rendements ; valorisations attrayantes.
L’avis d’Investir :
Nous avons un a priori positif sur ce fonds, car Alexandre Caminade gère Allianz Euro High Yield qui figure parmi les meilleurs fonds d’obligations à haut rendement de la zone euro. Toutefois, cette classe d’actifs a été très favorisée cette année, ce qui réduit nettement son potentiel de hausse pour ces prochains mois. En première approche, nous estimons que la progression sur les douze prochains mois devrait être limitée au niveau du taux de rendement, soit 5,3 % nets. Ce fonds est justement conseillé dans les périodes où le potentiel de gain des obligations à haut rendement est faible, comme actuellement. En effet, il permettra d’amortir la prochaine phase de baisse qui surviendra inéluctablement. Dans les périodes plus troublées, quand les spreads sont à des niveaux élevés, il faut évidemment au contraire privilégier les fonds plus offensifs.”
On se rend bien compte dans cet interview que l’on a toujours moins “de gras” en terme de rendement dans les obligations notamment dans la dette d’entreprises. Il va bien falloir à un moment aller chercher le rendement ailleurs.
Que va t’il se passer quand les investissement sans rendement vont délester leurs portefeuilles obligataires et que nous aurons une baisse des taux continue?
Que conclure?
Vous ne pouvez pas forcer l’investisseur à aller sur les actions. Par contre, vous pouvez lui faire comprendre que les obligations sont aussi du risque.
Pensez-vous par exemple qu’avec une dette d’Etat autour des 7% pour l’Espagne sur 10 ans, cela est tenable?
Quelles seront les conséquences quand l’Espagne annoncera qu’elle n’arrive plus à supporter cette charge?
Amis épargnants, il serait peut être grand temps de revoir dans les actions à moyen terme, une source de rendement en gestion de patrimoine!
A suivre.
Internaute, épargnant curieux mais zappeur, ne prenez pas la fuite dès la première page!
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Cyril JARNIAS