Un conseiller en gestion de patrimoine a des secrets.
C’est une réalité en matière de gestion de patrimoine, les professionnels CGP ne vous disent pas tout.
Vous n’êtes plus content de votre banquier, de votre assureur, vous cherchez autre chose.
Vous lisez le blog gestion de patrimoine depuis plusieurs mois ou vous le découvrez, vous voyez l’intérêt d’un CGPI pour son indépendance et la possibilité de vous proposez des solutions sur mesure (en théorie) ou au moins une proximité.
Maintenant, avant de chercher et contacter ce type de professionnel, vous devez être en confiance.
Avant de choisir un conseiller en gestion de patrimoine : des secrets ou une réalité à découvrir.
Avec mon expérience, je vous propose de découvrir les 5 secrets des conseillers en gestion de patrimoine. Il s’agit de 5 secrets, forces ou faiblesses que ces spécialistes du patrimoine ne vous diront pas mais ils les utiliseront pour faire peut-être fructifier votre patrimoine.
Vous n’étiez pas encore convaincu par l’intérêt d’un CGP? Ces secrets devrez vous rassurer ou pas.
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Le conseiller en gestion de patrimoine : un cachotier pour votre bien.
On ne vous dit pas tout. J’ai l’impression d’être devant un sketch.
Mais, en matière de gestion de patrimoine et de conseil patrimonial, il est important de savoir où l’on va mettre les pieds.
Le CGP a donc quelques secrets que je vous invite à découvrir (Merci qui?).
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1er secret : le CGP n’est pas toujours indépendant.
Votre conseiller en gestion de patrimoine dépend d’une banque. Malheureusement, il ne proposera que les produits de sa banque.
Jusque là, on devine vite qu’il ne pourra jamais être indépendant.
Maintenant, il est à son compte et indique que c’est un vrai CGP avec un I pour indépendant?
Petit problème, en fait, il dépend d’un réseau et ce réseau n’a qu’un panel réduit de produits. Pire, ils proposent des produits avec les noms du réseau.
Exemple : un cgp indépendant du réseau XY propose une assurance vie nommée XY assurance vie en unités de compte ou encore il vend un opcvm AB actions flexible europe géré par la société de gestion de gestion filiale de XY.
Un CGP n’est indépendant que s’il ne propose pas de produits montés par sa propre société ou par une filiale comme une société de gestion où il est actionnaire.
Mon conseil : vous devez demander comment se rémunère le CGP avec ses filiales. Vous allez vite vous rendre compte qu’il peut avoir un conflit d’intérêt et que cela biaisera ses choix car il aura intérêt à faire croitre le chiffre d’affaires de ses filiales…
On parle ici de cloisonnement : je ne doute pas de la capacité de l’AMF à contrôler les CGP pour éviter les conflits d’intérêt.
Un indépendant du patrimoine ne doit proposer qu’un choix large et concurrentiel de produits sans liens directs “capitalistiquement parlant”. Si ce n’est pas le cas, il n’est plus indépendant.
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2ème secret : un conseiller en gestion de patrimoine ne peut pas faire de la gestion de fortune.
Serait-ce un mensonge ou une omission?
Pourquoi croyez-vous que les banques prestigieuses ne réservent la gestion de fortune qu’à des clients dont le capital dépassera généralement 100 millions d’euros?
Il faut rendre à César ce qui est à César.
Pour faire de la haute couture, les professionnels de la Finance ont besoin de beaucoup de fonds propres. Les experts coûtent chers.
Pour pouvoir vous recevoir dans des locaux prestigieux, vous donnez des analyses pointues, monter des produits uniques, il n’y a pas de secret : il faut beaucoup d’argent.
La gestion de fortune n’est réservée qu’à une élite et elle demande trop de fonds propres pour un CGP quel qu’il soit.
C’est un peu comme les costumes avec les produits proposés par la gestion de patrimoine : vous avez le prêt à porter, généralement ce sera l’offre produits classiques d’une banques, le demi mesure là ce sera le CGP indépendant et enfin la grande mesure : là pour avoir un costume ou un produit unique, vous devrez être très fortuné.
Maintenant, la force d’un CGP seul : c’est qu’il peut cibler son offre et sa clientèle. S’il n’a pas la folie des grandeurs, il peut faire un service de qualité sans les travers des banques et des structures de gestion de fortune “plombées” par les coûts de structure.
Mon conseil : je ne pense que le sur mesure sur les produits financiers ou patrimoniaux soit possible à moins d’être très riche. Selon moi, le service sur mesure est possible pour des clients à l’ISF ou proche de l’impôt sur la fortune. Ils ont les moyens de payer ce service sous forme d’honoraires.
Un service, c’est un prix. Si le CGP dit que ses services sont gratuits, cela veut dire qu’il y aura des coûts cachés.
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3ème secret : le CGP ne sera jamais compétitif sur le crédit.
Dure réalité mais ce conseiller en patrimoine n’est pas un banquier. Votre banque ou une banque sera donc toujours le principal interlocuteur pour négocier un crédit immobilier.
Au mieux, le CGP pour être courtier sur les taux. Mais, je ne pense pas que ce soit un bon choix. Quand on est CGP, on doit avoir une approche globale, on traitera par exemple des stratégies pour augmenter sa retraite, donner efficacement à vos proches, réduire son ISF…
Le CGP n’est pas un pro du taux de crédit.
Pour pouvoir proposer du crédit, le CGP devrait être un CGP de banque donc en aucun cas un CGP indépendant.
Moralité, on ne peut pas tout avoir avec un CGP.
Mon conseil en matière de crédit et de taux : pour le crédit, vous devez chercher un courtier et comparer par exemple sur internet. Le conseiller en patrimoine pourra vous aider ensuite sur le bon montage avec le taux obtenu. Il ne pourra se substituer au banquier.
C’est un peu comme choisir des OPCVM, des unités de compte dans une assurance vie, vous comparez avec votre CGP et ensuite choisissez le bon gérant. Le CGP ne pas se transformer en gérant.
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4ème secret : certains CGP n’ont pas tous les diplômes.
Comment? Les professionnels du patrimoine n’ont pas toutes les compétences?
Ils sont juste au départ des commerciaux formés “sur le tas”?
J’avoue que c’est un peu de la provocation.
En matière de conseil en gestion de patrimoine, des professionnels expérimentés moins diplômés auront souvent de meilleures compétences que des jolis diplômés de Dauphine, Clermont ou autres BAC+5.
Maintenant, un CGP doit respecter sont obligation de formation en gestion de patrimoine annuelle et avoir un minimum de diplôme.
Un CGP doit avoir un minimum de diplôme pour exercer et il doit vous le prouver.
Donc, vous pouvez toujours interroger ce professionnel sur ces certificats d’aptitude. Cela vous rassurera sur le papier.
Ensuite, tout dépendra de sa capacité à retranscrire efficacement la force de sa formation dans la réponse efficace à vos objectifs.
Mon conseil : un petit tour sur internet pour vous renseigner sur ce professionnel vous rassurera. Aujourd’hui, on voit facilement le CV d’un professionnel par exemple sur Linkedin.
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5ème et dernier secret : le CGP ne sera jamais un conseil juridique.
Certes, un conseiller en gestion de patrimoine indépendant peut avoir une compétence juridique appropriée (CJA) mais ce n’est pas un avocat.
Généralement, il vous orientera vers un fiscaliste, un notaire et commencera à initier une démarche juridique.
Si vous voyez un CGP débattre sur des procédures sur le divorce ou encore sur des décisions de justice, vous devrez avoir des doutes.
Ce n’est pas son travail.
J’ai beaucoup de mal quand je vois un ancien avocat basculé vers le métier de CGP. Cela n’a rien à voir? Que connait-il à la fiscalité? Au financier? A la retraite?
Un CGP n’est pas un juriste!
Mon conseil : si vous avez des problèmes juridiques, vous pouvez être aiguillé par un CGP vers un bon avocat, un fiscalité ou un notaire. Un bon CGP pourra bien vous orienter, il suffit de lui demander le possible et non l’impossible.
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Un conseiller en gestion de patrimoine : des secrets et de l’efficacité!
Je pense que découvrir les secrets d’un CGP rassure.
C’est un professionnel, comme tous, il a ses limites.
Vous devez aussi distinguer le CGP indépendant de celui qu’il ne le sera jamais.
Vous êtes tenté par ce professionnel? Par l’approche globale?
Je vous invite à me contacter pour vous faire bénéficier de mon expertise.
