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Europe de l’est : la Slovénie renaît de ses cendres

Publié le 13 mars 2015 | Dernière mise à jour le 25 octobre 2021
Cyril Jarnias Expert en Gestion de Patrimoine indépendant

En Europe de l’Est : la Slovénie subit fortement la crise actuelle.

En effet, c’est la Slovénie qui était l’une des plus grandes perdantes de la crise dans la région de l’Europe centrale et de l’Est. Entre 2008 et 2013, la performance de son économie a baissé de plus de 10%, le taux de chômage a doublé, le taux de la dette d’Etat a quadruplé par rapport au PIB. Après tout cela, les résultats de l’année 2014 semblent être divinement beaux : la croissance est estimée à 2.6% en entraînant avec elle la baisse du chômage. Un autre élément positif : en 2008, le déficit de la balance courante était de 5%, aujourd’hui elle montre un excédent/surplus de 6%.

De bons chiffres économiques : la Slovénie tel un phénix contre la crise

Malgré ces tendances encourageantes, il serait prématuré de « célébrer un dîner au champagne » parce que  la réalisation des réformes engagées pour renforcer la compétitivité de l’économie slovène n’est qu’à mi-chemin. Il est évident que sans leur exécution, on ne pourra pas attendre l’amélioration durable de la compétition de l’économie du pays.

Le retard des réformes

Les problèmes économiques de base de la Slovénie peuvent être attribués au fait que la privatisation des banques et des grandes sociétés n’a pas eu lieu.

Encore dans un passé récent, dans le système bancaire et parmi les grandes entreprises, la part de la propriété de l’Etat, directement ou indirectement, est restée très élevée. Les rapports de propriété opaques et le manque du contrôle du vrai propriétaire ont abouti à un cercle de grandes entreprises mal gérées, déficitaires et fortement endettées.

Pour cette raison, l’injection de capital dans les banques sinistrées et leur consolidation auraient été inutiles si parallèlement la privatisation et la réorganisation des grandes sociétés d’Etat comme principaux clients n’avaient pas eu lieu. Jusqu’à présent parmi les 15 grandes d’entreprises d’Etat la privatisation de quatre est entièrement terminée, celle de sept autres est en cours : par exemple celle de la compagnie aérienne slovène, de la société de télécommunication, et de la deuxième banque du pays, Nova KBM.

L’Etat slovène doit vite se réformer pour espérer une reprise économique, si c’était si simple…

Bien évidemment l’intérêt du pays est que les réformes et les restructurations nécessaires soient réalisées le plus rapidement possible.

Harmonisation des salaires et de la productivité

Le deuxième point faible de l’économie slovène est que les salaires sont les plus élevés de la région et que particulièrement dans les secteurs producteurs, ils ne sont pas à la mesure de la productivité de la main-d’œuvre. Cela a pour conséquence que pour les grandes sociétés multinationales, la Slovénie est le pays le moins attirant de la région. Cela montre que le taux d’investissement du capital actif par rapport au PIB du pays est le plus bas parmi les pays de l’UE. Ces dernières années quelques pas en avant ont été effectués mais le processus n’est pas terminé.

La Slovénie fait fuir les investisseurs.

Depuis avril 2013, le nouveau code de travail a remarquablement diminué, entre autres, les coûts de licenciement des travailleurs en CDI en rapprochant ainsi la réglementation des salariés en CDI et en CDD. Le gouvernement souhaite renforcer l’offre du marché de la main-d’œuvre avec la réduction de montant de l’allocation de chômage ce qui pousse les chômeurs à la recherche plus active d’un nouvel emploi. Jusqu’au 2020, l’âge légal de départ à la retraite sera progressivement repoussé: pour les femmes 62 ans, pour les hommes 63 ans.

Quelles perspectives au final pour la Slovénie en Europe de l’Est?

Mais selon la recommandation de 2015 de l’OECD concernant les réformes économiques, la Slovénie doit faire plus parce qu’en maintenant les résultats, elle doit diminuer la dette d’Etat qui a augmenté de 22% à 82%.

Un signe positif : la correction du budget pour 2015 vient principalement des dépenses  diminuées dont une partie seulement est liée à la suppression des engagements de l’Etat (par exemple : la réforme des aides d’Etat), d’autre partie appartient à la catégorie « restriction » (par exemple : le gel des salaires des fonctionnaires pour une année de plus).

Toujours la même recette, réduire les déficits mais au prix de la rigueur!

Ce n’est pas par hasard donc que le Comité Européen recommande la diminution ou au moins le maintient du déficit, la révision des engagements de l’Etat afin de renforcer la croissance. (Source : www.portfolio.hu le 23/02/2015 traduction Dr Andréa Molnar)

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Je suis Cyril Jarnias, expert en gestion de patrimoine indépendant depuis plus de 20 ans. J’aide particuliers et chefs d’entreprise à « Construire, protéger et transmettre votre patrimoine en toute sérénité ». J’interviens dans de nombreux médias sur le patrimoine : BFM Business, La Tribune, Les Echos, Investir notamment.

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